Pour une fois au moins, il y’a lieu de remercier la presse ivoirienne pour la prouesse qu’elle vient de réaliser dans le traitement plus que professionnel de l’Affaire «SATAREM GREENSOL».
Mesdames et Messieurs, soyez remerciés pour l’initiative et l’investigation savamment menée par les professionnels de la presse que vous êtes.
Soyez remerciés également pour la synergie d’actions ayant conduit à la suspension (temporaire) (désormais annulé, Ndlr) du marché d’ordures ménagères (dans l’attente prochaine d’une décision motivée par l’ANRMP). Dans cette affaire, l’on aura vu, au début de l’action, la presse esseulée, malmenée mais téméraire et teigneuse face à un maître d’ouvrage (autorité contractante) tout feu tout flamme et « crachant du volcan ». Ensuite, l’on aura vu également l’entrée en scène, aux côtés de la presse, des professionnels des marchés publics, symbolisés par la publication de l’avis d’un spécialiste en passation de marchés (SPM) en soutien à la presse en lutte. Puis enfin, l’entrée en scène de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (juge suprême des marchés publics), pour clore (momentanément) le débat par la suspension du marché d’ordures (au sens propre comme au sens figuré). Déclenché par la presse d’investigation, c’est un exemple de synergie d’actions et de lutte synchronisée au niveau de différents acteurs qui ont joué, tour à tour, le rôle qui est attendu implicitement de chacun , au moment opportun et en toute responsabilité, au regard des signaux et des indices apparents et présomptifs de conflits d’intérêt. La presse ne s’est pas arrêtée à la mise en exergue des indices apparents et présomptifs de conflit d’intérêt. Poursuivant ses investigations, elle a débusqué les indices cachés et présumés de conflit d’intérêt et les a exposés, sous réserve de l’avis définitif du juge suprême des marchés (ANRMP).
Le cabinet d’expertise et d’audit professionnel des marchés publics, qui verra incessamment le jour et dont nous avons l’honneur d’assurer le pilotage avec d’éminents experts en passation de marchés, voudrait saluer et magnifier l’action historique de la presse nationale dans le dénouement (temporaire) de cette affaire. Le gouvernement ne tardera pas, sans nul doute, à féliciter votre perspicacité, d’autant plus que depuis 2010, le Don de Gouvernance de Développement Institutionnel (DGDI) de temps à autre, organise des sessions de formation résiduelles à l’effet d’initier les journalistes économiques au lexique des marchés publics afin de mieux éclairer les ivoiriens. Si nous pouvions nous permettre de transposer vos résultats à ceux obtenus par l’équipe ivoirienne de football, nous comparerions volontiers la presse avant-gardiste au gardien de but COPA Barry ; les professionnels du secteur des marchés publics au milieu de terrain YAYA Touré et, l’ANRMP au capitaine- buteur Didier DROGBA.
Non, vous êtes tout, sauf «des mercenaires» de la plume !
Nous voudrions simplement rappeler à tous les contribuables que la presse est le vecteur indéniable de transparence des marchés publics et fortement recommandée, si nous-nous en tenons à ce que nous avons appris au Canada, lors de notre formation sur les directives de la Banque Mondiale en matière de passation de marchés. Le secret faisant le lit de la fraude et de la corruption, il faille de plus en s’attendre à « l’intrusion » de la presse dans le bois sacré. C’est irréversible et nous n’avons d’autres choix que de nous adapter à cette donne. Toutefois, à la décharge de Madame la Ministre de la Salubrité Urbaine, nous osons croire que ce membre du gouvernement s’est trompé de bonne foi, car elle (la ministre) n’est pas « technicienne des marchés publics » selon sa propre confession. Et nous voudrions demander à la presse d’en prendre acte au titre des circonstances atténuantes.
DAPA Donacien
Juriste, Spécialiste en Passation de Marchés
Mesdames et Messieurs, soyez remerciés pour l’initiative et l’investigation savamment menée par les professionnels de la presse que vous êtes.
Soyez remerciés également pour la synergie d’actions ayant conduit à la suspension (temporaire) (désormais annulé, Ndlr) du marché d’ordures ménagères (dans l’attente prochaine d’une décision motivée par l’ANRMP). Dans cette affaire, l’on aura vu, au début de l’action, la presse esseulée, malmenée mais téméraire et teigneuse face à un maître d’ouvrage (autorité contractante) tout feu tout flamme et « crachant du volcan ». Ensuite, l’on aura vu également l’entrée en scène, aux côtés de la presse, des professionnels des marchés publics, symbolisés par la publication de l’avis d’un spécialiste en passation de marchés (SPM) en soutien à la presse en lutte. Puis enfin, l’entrée en scène de l’Autorité Nationale de Régulation des Marchés Publics (juge suprême des marchés publics), pour clore (momentanément) le débat par la suspension du marché d’ordures (au sens propre comme au sens figuré). Déclenché par la presse d’investigation, c’est un exemple de synergie d’actions et de lutte synchronisée au niveau de différents acteurs qui ont joué, tour à tour, le rôle qui est attendu implicitement de chacun , au moment opportun et en toute responsabilité, au regard des signaux et des indices apparents et présomptifs de conflits d’intérêt. La presse ne s’est pas arrêtée à la mise en exergue des indices apparents et présomptifs de conflit d’intérêt. Poursuivant ses investigations, elle a débusqué les indices cachés et présumés de conflit d’intérêt et les a exposés, sous réserve de l’avis définitif du juge suprême des marchés (ANRMP).
Le cabinet d’expertise et d’audit professionnel des marchés publics, qui verra incessamment le jour et dont nous avons l’honneur d’assurer le pilotage avec d’éminents experts en passation de marchés, voudrait saluer et magnifier l’action historique de la presse nationale dans le dénouement (temporaire) de cette affaire. Le gouvernement ne tardera pas, sans nul doute, à féliciter votre perspicacité, d’autant plus que depuis 2010, le Don de Gouvernance de Développement Institutionnel (DGDI) de temps à autre, organise des sessions de formation résiduelles à l’effet d’initier les journalistes économiques au lexique des marchés publics afin de mieux éclairer les ivoiriens. Si nous pouvions nous permettre de transposer vos résultats à ceux obtenus par l’équipe ivoirienne de football, nous comparerions volontiers la presse avant-gardiste au gardien de but COPA Barry ; les professionnels du secteur des marchés publics au milieu de terrain YAYA Touré et, l’ANRMP au capitaine- buteur Didier DROGBA.
Non, vous êtes tout, sauf «des mercenaires» de la plume !
Nous voudrions simplement rappeler à tous les contribuables que la presse est le vecteur indéniable de transparence des marchés publics et fortement recommandée, si nous-nous en tenons à ce que nous avons appris au Canada, lors de notre formation sur les directives de la Banque Mondiale en matière de passation de marchés. Le secret faisant le lit de la fraude et de la corruption, il faille de plus en s’attendre à « l’intrusion » de la presse dans le bois sacré. C’est irréversible et nous n’avons d’autres choix que de nous adapter à cette donne. Toutefois, à la décharge de Madame la Ministre de la Salubrité Urbaine, nous osons croire que ce membre du gouvernement s’est trompé de bonne foi, car elle (la ministre) n’est pas « technicienne des marchés publics » selon sa propre confession. Et nous voudrions demander à la presse d’en prendre acte au titre des circonstances atténuantes.
DAPA Donacien
Juriste, Spécialiste en Passation de Marchés