Calme plat au palais présidentiel, hier. La cérémonie pour distinguer les joueurs a été reportée, selon une source proche de la présidence, à une date ultérieure. Les Eléphants n’ont donc pas reçu leurs médailles comme l’avait souhaité le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, suite à la finale perdue (7tab8), dimanche dernier, face aux Zambiens. Deux raisons ont contribué à ajourner l’événement. Premièrement, la majorité des internationaux ivoiriens titulaires dans les grands clubs sont rentrés en Europe pour honorer leur contrat. Question de respecter le calendrier de libération imposé par la Fifa aux joueurs professionnels. Il va sans dire que la Fédération ivoirienne de football n’en aurait pas parlé au protocole d’Etat et à la Grande Chancellerie afin d’harmoniser les points de vue avant d’arrêter une date pour le déroulement de la cérémonie. Deuxièmement, l’autre vague de joueurs, dit-on, a préféré rejoindre les familles en attendant le retour de leurs camarades. Finalement, la dispersion du groupe a contraint l’Etat à surseoir à l’hommage que le président Ouattara voulait rendre à ses valeureux fils. Ce n’est que partie remise parce que "chose promise chose due", dit-on.
MARC KOFFI
MARC KOFFI