La Côte d’Ivoire est passée tout près d’un second titre de champion d’Afrique, dimanche dernier, à Libreville.
Les Eléphants n’avaient jamais tremblé devant un adversaire depuis le début de la CAN 2012. Ce qui leur avait permis d’engranger cinq victoires en cinq sorties (trois matches de poule, quart et demi-finale). Mais en finale, l’ogre ivoirien s’est présenté à Libreville, devant son homologue de la Zambie, avec la peur au ventre, timoré et en plein doute. Dès le coup d’envoi, ce sont les Chipolopolos dans leur rôle de véritable outsider qui se signalaient avec bravoure dans le camp ivoirien. N’eût été la bonne vigilance de Copa Barry, ils allaient ouvrir le score à la deuxième minute. Cette alerte ne changera rien à l’entame de match difficile de Kalou Salomon, Yao Kouassi Gervais et autres Didier Drogba. Dans le jeu, les Zambiens par l’entremise de Christopher Katongo, malmènent les Eléphants, au grand plaisir des spectateurs, qui ont opté en grande majorité pour la Zambie. Didier Drogba aux avant-postes, ne reçoit pas de centre, le jeu des Ivoiriens se déroule dans leur camp, avec lenteur. Seul Gosso Gosso essaie de donner de l’accélération, au grand dam de Zokora Didier, Tioté Cheick et Tiéné Siaka. Les plaintes du capitaine des Eléphants n’y changeront rien. C’est comme ça qu’ils ont toujours joué. Et donc le sélectionneur Zahoui François, ne dit pas grand-chose, le but viendra coûte que coûte. Mais il ne viendra pas avant la pause, la seule occasion offerte à Yaya Touré par Didier Drogba, n’a pas été concrétisée par le joueur de Manchester City. Pour la première fois à la CAN 2012, les Ivoiriens regagnent les vestiaires avec un score de parité (0-0), ce qui faisait plaisir à Hervé Renard, sélectionneur de la Zambie, sûr de son coup.
Quel manque de concentration !
Un penalty se loupe. Platini, Baggio, Zidane, Romario, Pelé, Eto’o, bref tous les grands joueurs de la planète foot, ont connu un tel revers lors des grands matches. Mais le plus important, c’est comment les Eléphants ont réagi après le penalty manqué de Didier Drogba, en finale de la CAN dimanche dernier. Ils étaient tout simplement abattus et craignaient le pire. Didier Drogba qui s’était senti à nouveau des jours plutôt à Malabo, face à la Guinée Equatoriale en quart de finale, était plombé, tout comme le reste de l’équipe. L’énervement était perceptible et les visages serrés. Les Eléphants n’étaient pas sereins, tout comme leur coach qui s’en est pris à Max Gradel qui venait de faire son entrée en jeu en lieu et place de Yaya Touré. Zahoui Francois paniquait, il avait perdu le contrôle du match. Depuis le début du tournoi, des journalistes ivoiriens lui avaient répété que son équipe ne jouait pas bien, mais lui, se réjouissait des victoires, l’essentiel était de gagner. Il n’a pas encaissé de but, donc il ne craignait rien. De ce fait, les Eléphants se croyaient invincibles. Mais sur l’aire de jeu, ils ont été surpris par des Chipolopolos décontractés et volontaires. Katongo et ses camarades ont montré plus d’envie que Kalou Salomon et autres professionnels ivoiriens durant les 120 minutes. Là où le bât a blessé et surpris plus d’un, c’est lors de la séance des tirs au but. Pendant que les Zambiens étaient bien relaxes et souriants, les Ivoiriens pensaient sans doute au penalty manqué de Drogba. Ils avaient peur. C’est sur insistance de ses coéquipiers que Drogba s’est mis sur la liste des cinq premiers tireurs. On sentait la panique du côté ivoirien. Au tour de Gervinho pour l’exécution du septième tir, il se refusa. C’est ainsi que Kolo Touré a pris ses responsabilités au grand dam de Zahoui qui râlait à souhait. Le stress avait gagné le camp ivoirien. Et c’est à juste titre que Kolo Touré qui n’était guère concentré, manque le cadre. La Zambie également en loupe son septième tir. 7-7, il y avait de l’espoir. Mais Gervinho savait pourquoi il ne voulait pas tirer. Zahoui François et les siens, l’ont laissé suivre sa marche vers le sort. Et il expédia le cuir au-dessus des buts, comme Drogba lors du temps réglementaire. Aucun de ses coéquipiers n’est allé vers lui pour le consoler, comme ce fut le cas de Drogba et de Kolo, ils étaient plutôt en larmes. Et pourtant, la Zambie devait marquer pour être reine du football continental. Ayant fait déjà le deuil, Dieu a choisi les Chipolopolos qui s’imposent 7-8. Les pleurs, apanage des Eléphants depuis 2006, n’ont pas pu empêcher la joie incommensurable des spectateurs. David a terrassé Goliath ? Gloire à la Zambie ! Le grandissime favori, la Côte d’Ivoire, a tremblé, là où il ne le fallait.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial
Les Eléphants n’avaient jamais tremblé devant un adversaire depuis le début de la CAN 2012. Ce qui leur avait permis d’engranger cinq victoires en cinq sorties (trois matches de poule, quart et demi-finale). Mais en finale, l’ogre ivoirien s’est présenté à Libreville, devant son homologue de la Zambie, avec la peur au ventre, timoré et en plein doute. Dès le coup d’envoi, ce sont les Chipolopolos dans leur rôle de véritable outsider qui se signalaient avec bravoure dans le camp ivoirien. N’eût été la bonne vigilance de Copa Barry, ils allaient ouvrir le score à la deuxième minute. Cette alerte ne changera rien à l’entame de match difficile de Kalou Salomon, Yao Kouassi Gervais et autres Didier Drogba. Dans le jeu, les Zambiens par l’entremise de Christopher Katongo, malmènent les Eléphants, au grand plaisir des spectateurs, qui ont opté en grande majorité pour la Zambie. Didier Drogba aux avant-postes, ne reçoit pas de centre, le jeu des Ivoiriens se déroule dans leur camp, avec lenteur. Seul Gosso Gosso essaie de donner de l’accélération, au grand dam de Zokora Didier, Tioté Cheick et Tiéné Siaka. Les plaintes du capitaine des Eléphants n’y changeront rien. C’est comme ça qu’ils ont toujours joué. Et donc le sélectionneur Zahoui François, ne dit pas grand-chose, le but viendra coûte que coûte. Mais il ne viendra pas avant la pause, la seule occasion offerte à Yaya Touré par Didier Drogba, n’a pas été concrétisée par le joueur de Manchester City. Pour la première fois à la CAN 2012, les Ivoiriens regagnent les vestiaires avec un score de parité (0-0), ce qui faisait plaisir à Hervé Renard, sélectionneur de la Zambie, sûr de son coup.
Quel manque de concentration !
Un penalty se loupe. Platini, Baggio, Zidane, Romario, Pelé, Eto’o, bref tous les grands joueurs de la planète foot, ont connu un tel revers lors des grands matches. Mais le plus important, c’est comment les Eléphants ont réagi après le penalty manqué de Didier Drogba, en finale de la CAN dimanche dernier. Ils étaient tout simplement abattus et craignaient le pire. Didier Drogba qui s’était senti à nouveau des jours plutôt à Malabo, face à la Guinée Equatoriale en quart de finale, était plombé, tout comme le reste de l’équipe. L’énervement était perceptible et les visages serrés. Les Eléphants n’étaient pas sereins, tout comme leur coach qui s’en est pris à Max Gradel qui venait de faire son entrée en jeu en lieu et place de Yaya Touré. Zahoui Francois paniquait, il avait perdu le contrôle du match. Depuis le début du tournoi, des journalistes ivoiriens lui avaient répété que son équipe ne jouait pas bien, mais lui, se réjouissait des victoires, l’essentiel était de gagner. Il n’a pas encaissé de but, donc il ne craignait rien. De ce fait, les Eléphants se croyaient invincibles. Mais sur l’aire de jeu, ils ont été surpris par des Chipolopolos décontractés et volontaires. Katongo et ses camarades ont montré plus d’envie que Kalou Salomon et autres professionnels ivoiriens durant les 120 minutes. Là où le bât a blessé et surpris plus d’un, c’est lors de la séance des tirs au but. Pendant que les Zambiens étaient bien relaxes et souriants, les Ivoiriens pensaient sans doute au penalty manqué de Drogba. Ils avaient peur. C’est sur insistance de ses coéquipiers que Drogba s’est mis sur la liste des cinq premiers tireurs. On sentait la panique du côté ivoirien. Au tour de Gervinho pour l’exécution du septième tir, il se refusa. C’est ainsi que Kolo Touré a pris ses responsabilités au grand dam de Zahoui qui râlait à souhait. Le stress avait gagné le camp ivoirien. Et c’est à juste titre que Kolo Touré qui n’était guère concentré, manque le cadre. La Zambie également en loupe son septième tir. 7-7, il y avait de l’espoir. Mais Gervinho savait pourquoi il ne voulait pas tirer. Zahoui François et les siens, l’ont laissé suivre sa marche vers le sort. Et il expédia le cuir au-dessus des buts, comme Drogba lors du temps réglementaire. Aucun de ses coéquipiers n’est allé vers lui pour le consoler, comme ce fut le cas de Drogba et de Kolo, ils étaient plutôt en larmes. Et pourtant, la Zambie devait marquer pour être reine du football continental. Ayant fait déjà le deuil, Dieu a choisi les Chipolopolos qui s’imposent 7-8. Les pleurs, apanage des Eléphants depuis 2006, n’ont pas pu empêcher la joie incommensurable des spectateurs. David a terrassé Goliath ? Gloire à la Zambie ! Le grandissime favori, la Côte d’Ivoire, a tremblé, là où il ne le fallait.
Annoncia Sehoué, envoyé spécial