Parmi les Ivoiriens qui ont effectué le déplacement de Libreville, nombreux sont ceux qui ont ramené des témoignages poignants. Notamment, sur les raisons pour lesquelles les supporters gabonais détestaient les Eléphants et applaudissaient toutes les actions des Zambiens. «Vous les Ivoiriens, vous avez mis Gbagbo en prison et vous voulez prendre la coupe. Vous n’allez pas la prendre. Libérez Gbagbo, libérez Gbagbo d’abord», leur balançaient à la figure de nombreux supporters gabonais acquis à la cause de la Côte d’Ivoire version Laurent Gbagbo donc des Chipolopolos. Les supporters ivoiriens, selon leurs propres témoignages, ont vécu un enfer dans les tribunes du stade de l’amitié sino-gabonaise ce dimanche 12 février de triste mémoire. Certains Ivoiriens ont dit avoir particulièrement été marqués par la parfaite connaissance de la situation politique ivoirienne de la part des Gabonais.
Ces derniers dénonçaient donc régulièrement, à travers des piques, tout le mal qui est fait au président Laurent Gbagbo au nom des intérêts de la France. «Gbagbo ne peut pas être à La Haye et vous allez espérer gagner le trophée. Libérez Gbagbo ! C’est un digne fils africain. C’est lui qui a gagné les élections. Il ne mérite pas la prison», scandaient-ils à la grande surprise des supporters ivoiriens qui croyaient fermement que les Gabonais les soutiendraient. Ils ont prononcé d’autres paroles que nous n’avons pas jugé utile de relater ici. Mais tout le monde comprendra la colère qui a gagné les hôtes de la finale. Colère qui les a emmenés à réserver un accueil des plus «chaleureux» à Alassane Ouattara et toute la délégation qui l’accompagnait. Comme le témoigne le compte rendu de l’envoyé spécial de notre confrère L’inter que nous vous reproduisons pour l’histoire.
Au-delà de l’aspect sportif, la crise socio-politique que traverse la Côte d’Ivoire a joué pour beaucoup, lors de la finale, dans la détérioration de l’environnement qui a pesé lourdement dans la balance. A méditer.
Guillaume T. Gbato
Ces derniers dénonçaient donc régulièrement, à travers des piques, tout le mal qui est fait au président Laurent Gbagbo au nom des intérêts de la France. «Gbagbo ne peut pas être à La Haye et vous allez espérer gagner le trophée. Libérez Gbagbo ! C’est un digne fils africain. C’est lui qui a gagné les élections. Il ne mérite pas la prison», scandaient-ils à la grande surprise des supporters ivoiriens qui croyaient fermement que les Gabonais les soutiendraient. Ils ont prononcé d’autres paroles que nous n’avons pas jugé utile de relater ici. Mais tout le monde comprendra la colère qui a gagné les hôtes de la finale. Colère qui les a emmenés à réserver un accueil des plus «chaleureux» à Alassane Ouattara et toute la délégation qui l’accompagnait. Comme le témoigne le compte rendu de l’envoyé spécial de notre confrère L’inter que nous vous reproduisons pour l’histoire.
Au-delà de l’aspect sportif, la crise socio-politique que traverse la Côte d’Ivoire a joué pour beaucoup, lors de la finale, dans la détérioration de l’environnement qui a pesé lourdement dans la balance. A méditer.
Guillaume T. Gbato