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Sport Publié le mercredi 15 février 2012 | Nord-Sud

Philippe Légré (ministre des Sports et loisirs) : «Ce qui est prévu pour les Eléphants»

C’est un ministre des Sports et loisirs heureux du comportement des Eléphants durant cette CAN qui s’est prononcé, hier. Dans cet entretien, il évoque ce qui est prévu pour les vice-champions d’Afrique et croit dur comme fer que la Côte d’Ivoire peut organiser une autre CAN.


Comment avez-vous apprécié l’organisation de la 28e CAN au Gabon et en Guinée Equatoriale et quel commentaire faites-vous des infrastructures ?
Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître dans l’organisation. Et, en tant que pays participant, nous sommes satisfaits. Les choses se sont déroulées dans de bonnes conditions avec un bon arbitrage, des joueurs qui se sont bien défoncés et dans l’ensemble, le jeu a été d’un bon niveau. L’Afrique doit être fière de son football. Au sujet des infrastructures sportives utilisées pendant la CAN, je voudrais exprimer toute mon admiration aux présidents de la République du Gabon et de la Guinée Equatoriale pour ce qu’ils ont fait. C’est par les infrastructures qu’on peut développer le sport. En Côte d’Ivoire, le président de la République, Alassane Dramane Ouattara, l’a compris et c’est dans ce sens qu’au sortir de la crise, l’accent est mis sur la réhabilitation totale des infrastructures pour permettre la pratique du sport.

Est-ce que cela vous donne des idées pour l’organisation d’une CAN en Côte d’Ivoire après l’avoir accueillie il y a vingt-huit ans maintenant ?
Il est vrai que la Côte d’Ivoire avait organisé la CAN en 1984 mais ça fait très longtemps. Déjà, nous nous préparons à accueillir l’Afrobasket en 2013 et bientôt le championnat d’Afrique des nations de handball. Nous avons beaucoup de challenges et d’ici quelques années, la Côte d’Ivoire sera prête à organiser la CAN de football. Pour l’instant, l’idée nous titille et nous allons la mûrir.

Peut-on dire que votre vœu s’est exaucé puisque vous disiez avant la CAN que c’était une exigence pour la Côte d’Ivoire de remporter le trophée et pensez-vous que cette deuxième place va jouer un rôle important dans la réconciliation nationale ?
Pour cette CAN, je ne me suis jamais situé dans le sens de la négation. J’avais dit que la Côte d’Ivoire venait pour gagner cette CAN, remettre le trophée au président de la République qui devrait le présenter au peuple ivoirien. Le sport est magique, vertueux, transversal et il arrive là où le politique ne peut pas. Pendant la CAN qui vient de s’achever, par exemple, lorsque l’équipe du Gabon a atteint un certain niveau, les uns et les autres ont oublié les querelles politiques, les divisions pour regarder dans une seule direction et c’est la magie du sport qui peut agir ainsi. Nous savons qu’en Côte d’Ivoire, le sport et particulièrement une victoire à la CAN aurait apporté son grain de sel dans la réconciliation nationale.

Qu’est-ce qui est prévu pour les Eléphants à l’issue de cette deuxième place à la CAN ?
Les Eléphants n’ont rien exigé et n’ont posé aucune condition de primes avant la CAN parce qu’ils voulaient donner de la joie aux Ivoiriens. En gagnant cette CAN, c’est d’abord une joie pour eux d’avoir posé un acte pour la postérité. Avec cette deuxième place, les joueurs apportent quelque chose dans le sens de la cohésion nationale. Rien ne leur avait été promis en cas de victoire mais seul le président de la République peut décider de tout et sait ce qu’il a prévu. Pour tout ce qui s’est passé, nous devons féliciter la Fédération ivoirienne de football, le ministère des Sports et loisirs et bien d’autres qui ont tous convergé dans la même approche vers les Eléphants.

Que dites-vous par rapport à ce qui a été relayé dans la presse au sujet de la somme de 90 millions de FCFA perdue pendant cette CAN ?
(Il se redresse) Nous n’avons jamais perdu 90 millions de FCFA. L’argent de l’Etat de Côte d’Ivoire se gère de façon précise et transparente. Le ministre ne prend pas de l’argent comme dans un sac de riz pour le mettre sur lui et aller le perdre. L’argent est géré à partir du ministère des Finances par des régisseurs. Le ministre que je suis, n’a pas perdu cette somme d’argent ni mes collaborateurs et ceux qui le disent sont ridicules. Je suis serein parce que je ne détourne pas d’argent.


Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Libreville
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