C’est fait ! L’Etat a mis fin au débat sur son désir de maintenir ou pas son statut d’actionnaire majoritaire à la tête de la nouvelle compagnie aérienne, Air Côte d’Ivoire. Le président Alassane Ouattara a pour ce faire, signé un décret relativement à la prise de participation financière de l’Etat de Côte d’Ivoire au capital social de la société Air côte d’ivoire. Le pacte d’actionnariat qui a fixé le capital social de la nouvelle compagnie à 25 milliards de FCFA, est détenu à 51% par l’Etat de Côte d’ Ivoire, à 35 % par le Groupe Air France et à 14 % par des privés Ivoiriens. Cette décision vient briser le rêve de grands groupes étrangers dont le groupe du prince Aga Khan, l’Industrial Promotion Services West Africa (IPS), qui prévoyait injecter 25 milliards de FCFA dans le capital de la nouvelle compagnie, à la seule condition que l’Etat ivoirien cède son statut d’actionnaire majoritaire avec ses 51% de l’actionnariat. Nous livrions l’information dans l’une de nos précédentes parutions. De son côté, le partenaire technique de la nouvelle compagnie, Air France, a présenté la même exigence pour voir l’entrée de du groupe Proparco, filiale de l’Agence Française de développement (AFD) dans le capitale. Les discussions qui étaient très houleuses, ont reporté la première apparition de la compagnie dans le ciel ivoirien. Le président Ouattara qui opposait à cette requête, le principe de souveraineté qui exige qu’un Etat souverain doit être maître de certains secteurs stratégiques dont l’aviation, vient de mettre ainsi fin aux discussions.
Le paradoxe Ivoirien
A l’analyse de la décision prise par le président Ouattara, de nombreuses questions sont soulevées. La première, c’est bien évidemment l’affirmation de l’Etat du rôle qu’il doit jouer dans certains secteurs stratégiques tels l’aviation, mais également celui des finances. Le secteur de l’aviation depuis près d’une décennie représente un gouffre financier pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui injecte des dizaines de milliards de FCFA pour "ressusciter" les compagnies Ivoiriennes toujours sous "perfusion". Le cas de l’ex-compagnie Air Ivoire achève de convaincre les plus sceptiques. Alors la question est de savoir pourquoi le président Ouattara accorde un traitement...
LIRE LA SUITE DANS LA TRIBUNE DE L`ECONOMIE N° 89 DU LUNDI 13 FÉVRIER 2012
Le paradoxe Ivoirien
A l’analyse de la décision prise par le président Ouattara, de nombreuses questions sont soulevées. La première, c’est bien évidemment l’affirmation de l’Etat du rôle qu’il doit jouer dans certains secteurs stratégiques tels l’aviation, mais également celui des finances. Le secteur de l’aviation depuis près d’une décennie représente un gouffre financier pour l’Etat de Côte d’Ivoire qui injecte des dizaines de milliards de FCFA pour "ressusciter" les compagnies Ivoiriennes toujours sous "perfusion". Le cas de l’ex-compagnie Air Ivoire achève de convaincre les plus sceptiques. Alors la question est de savoir pourquoi le président Ouattara accorde un traitement...
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