Il gère la carrière d’Emanuel Eboué (Galatasaray-Turquie), de Bony Wilfried (Vitesse Arnhem-Hollande) ou encore du prometteur Max-Alain Gradel (AS St Etienne-France) et analyse lucidement leurs performances, quatre jours après la CAN « Gabon-Guinée Equatoriale 2012 ».
Quelles leçons tirez-vous de cette 28è édition de la CAN ?
Je souligne que j’étais juste aux étapes de Libreville pour suivre la demi-finale contre le Mali (1-0) et face à la Zambie (0-0 ; tab 8-7). Mon impression est que la fête était belle. Nous sommes certes tous déçus mais beaucoup de personnes ont oublié que nous étions en sport. Et en sport, il faut accepter la victoire ou la défaite.
Que voulez-vous dire ?
Nous étions tellement sûrs de nous comme si les autres équipes allaient nous regarder jouer. Avec tout le potentiel que nous avions, c’était jouable mais cela n’a pas été le cas. Je suis déçu mais fier des joueurs ivoiriens. Ils se sont battus jusqu’au bout mais le sort a voulu que ce soit la Zambie qui remporte ce trophée.
Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je veux être prudent. En Côte d’Ivoire, on interprète trop les choses… Une chose est sûre, la passation de l’ancienne à la nouvelle génération a posé un petit problème. Les anciens joueurs qui ont encore du jus veulent prouver qu’ils peuvent encore tenir la route. Or, des jeunes, pleins de talent, frappent à la porte.
Que faire alors dans cette situation ?
(Rires) Il faut coûte que coûte trouver le juste équilibre entre le passage de l’ancienne génération à la nouvelle. Simplement. Comme ils sont tous de bons footballeurs, cela ne devrait pas poser de problèmes.
En tant qu’agent d’Eboué Emmanuel, de Bony Wilfried et de Max-Alain Gradel, quelle analyse faites-vous de leurs performances ?
Emmanuel Eboué n’a pas trop joué. Mais quand il jouait, il se comportait bien et a même inscrit un but face à l’Angola. Après, il a eu une blessure. Quant à Bony et à Gradel, ce sont les révélations. Ce sont surtout des révélations pour les Ivoiriens. Je les connais. Je les ai pratiquement fait partir de Côte d’Ivoire en Europe. Ils sont capables de beaucoup de choses. Les Ivoiriens n’ont vu qu’une partie de leur talent. Bony Wilfried a prouvé qu’il est un bon attaquant capable de prendre des responsabilités si on lui en donne l’occasion.
Vos poulains ont-ils des sollicitations après cette CAN ?
Oui. Je reçois des mails et des appels chaque jour à leur sujet. On ne parle pas de transfert au mois de février. Nous avons de bonnes propositions pour Bony. Pour Gradel aussi mais Saint-Etienne m’a prévenu qu’il n’est pas à vendre.
Entretien réalisé par
Guy-Florentin Yaméogo
Quelles leçons tirez-vous de cette 28è édition de la CAN ?
Je souligne que j’étais juste aux étapes de Libreville pour suivre la demi-finale contre le Mali (1-0) et face à la Zambie (0-0 ; tab 8-7). Mon impression est que la fête était belle. Nous sommes certes tous déçus mais beaucoup de personnes ont oublié que nous étions en sport. Et en sport, il faut accepter la victoire ou la défaite.
Que voulez-vous dire ?
Nous étions tellement sûrs de nous comme si les autres équipes allaient nous regarder jouer. Avec tout le potentiel que nous avions, c’était jouable mais cela n’a pas été le cas. Je suis déçu mais fier des joueurs ivoiriens. Ils se sont battus jusqu’au bout mais le sort a voulu que ce soit la Zambie qui remporte ce trophée.
Qu’est-ce qui n’a pas marché ?
Je veux être prudent. En Côte d’Ivoire, on interprète trop les choses… Une chose est sûre, la passation de l’ancienne à la nouvelle génération a posé un petit problème. Les anciens joueurs qui ont encore du jus veulent prouver qu’ils peuvent encore tenir la route. Or, des jeunes, pleins de talent, frappent à la porte.
Que faire alors dans cette situation ?
(Rires) Il faut coûte que coûte trouver le juste équilibre entre le passage de l’ancienne génération à la nouvelle. Simplement. Comme ils sont tous de bons footballeurs, cela ne devrait pas poser de problèmes.
En tant qu’agent d’Eboué Emmanuel, de Bony Wilfried et de Max-Alain Gradel, quelle analyse faites-vous de leurs performances ?
Emmanuel Eboué n’a pas trop joué. Mais quand il jouait, il se comportait bien et a même inscrit un but face à l’Angola. Après, il a eu une blessure. Quant à Bony et à Gradel, ce sont les révélations. Ce sont surtout des révélations pour les Ivoiriens. Je les connais. Je les ai pratiquement fait partir de Côte d’Ivoire en Europe. Ils sont capables de beaucoup de choses. Les Ivoiriens n’ont vu qu’une partie de leur talent. Bony Wilfried a prouvé qu’il est un bon attaquant capable de prendre des responsabilités si on lui en donne l’occasion.
Vos poulains ont-ils des sollicitations après cette CAN ?
Oui. Je reçois des mails et des appels chaque jour à leur sujet. On ne parle pas de transfert au mois de février. Nous avons de bonnes propositions pour Bony. Pour Gradel aussi mais Saint-Etienne m’a prévenu qu’il n’est pas à vendre.
Entretien réalisé par
Guy-Florentin Yaméogo