Le troisième gardien de but des Eléphants n’a pas eu la confiance de son caoch durant la récente CAN. Malgré tout, il reste positif.
Pauvre Gérard Gnanhouan Okosias… Contrairement à tous ses coéquipiers qui ont disputé la CAN «Gabon-Guinée Equatoriale 2012», le troisième gardien de but des Eléphants n’a pas eu l’occasion ou la chance de se mettre en valeur. Malgré tout, le joueur d’Avranches (D4-France) reste positif. Si Copa Barry a fait l’unanimité sur son talent, Daniel Yeboah a eu l’opportunité de jouer devant l’Angola. Gnanhouan, lui, a passé toute la compétition sur le banc. Avenant, poli, travailleur, il n’a jamais rien réclamé. Au contraire, il se démenait comme un beau diable et était toujours le joueur qui présentait le maillot le plus sale après les séances d’entraînements. « Ce sont les choix du coach. L’essentiel est de faire partie de cette liste de 23 joueurs. J’y suis. J’étais loin d’y être. J’y suis. Je n’arrête pas de travailler. Je pousse les deux (Ndlr ; Copa Barry et Daniel Yeboah) qui sont devant moi et cela me permet de rester dans cette CAN », a confié Gérard Gnanhouan, l’autre soir, dans le hall du Sofitel II de Sipopo (Guinée Equatoriale). Et d’ajouter : « « on se prépare pour ça. A partir de là, si Copa, Daniel, Spino (Ndlr ; Laurent Spinozi est le coach des gardiens chez les Eléphants) et moi travaillons bien, cela permet à tout le monde d’être concentrés. Et quand la chance se présentera un jour, il faudra la saisir. C’est tout !». Pas de concurrence entre vous ? «Non ! La concurrence est saine. Nous poussons le numéro un à faire de belles prestations. Lorsque cela est réalisé, nous sommes satisfaits… ». Défaits aux tirs au but, en finale, dimanche à Libreville devant la Zambie, les Eléphants terminent vêtus d’Argent et Gérard Gnanhouan estime que ses coéquipiers ont manqué de concentration durant la finale. A 33 ans, celui qui s’était mis à dos les sportifs ivoiriens après la défaite (3-2) des Eléphants au Stade Houphouet-Boigny contre le Cameroun en éliminatoires du Mondial 2006 (4 septembre 2005) sait que sa carrière sportive a pris le dernier virage et apparaît comme le futur coach des gardiens. « Pourquoi pas… », souffle-t-il.
Guy-Florentin Yaméogo
Pauvre Gérard Gnanhouan Okosias… Contrairement à tous ses coéquipiers qui ont disputé la CAN «Gabon-Guinée Equatoriale 2012», le troisième gardien de but des Eléphants n’a pas eu l’occasion ou la chance de se mettre en valeur. Malgré tout, le joueur d’Avranches (D4-France) reste positif. Si Copa Barry a fait l’unanimité sur son talent, Daniel Yeboah a eu l’opportunité de jouer devant l’Angola. Gnanhouan, lui, a passé toute la compétition sur le banc. Avenant, poli, travailleur, il n’a jamais rien réclamé. Au contraire, il se démenait comme un beau diable et était toujours le joueur qui présentait le maillot le plus sale après les séances d’entraînements. « Ce sont les choix du coach. L’essentiel est de faire partie de cette liste de 23 joueurs. J’y suis. J’étais loin d’y être. J’y suis. Je n’arrête pas de travailler. Je pousse les deux (Ndlr ; Copa Barry et Daniel Yeboah) qui sont devant moi et cela me permet de rester dans cette CAN », a confié Gérard Gnanhouan, l’autre soir, dans le hall du Sofitel II de Sipopo (Guinée Equatoriale). Et d’ajouter : « « on se prépare pour ça. A partir de là, si Copa, Daniel, Spino (Ndlr ; Laurent Spinozi est le coach des gardiens chez les Eléphants) et moi travaillons bien, cela permet à tout le monde d’être concentrés. Et quand la chance se présentera un jour, il faudra la saisir. C’est tout !». Pas de concurrence entre vous ? «Non ! La concurrence est saine. Nous poussons le numéro un à faire de belles prestations. Lorsque cela est réalisé, nous sommes satisfaits… ». Défaits aux tirs au but, en finale, dimanche à Libreville devant la Zambie, les Eléphants terminent vêtus d’Argent et Gérard Gnanhouan estime que ses coéquipiers ont manqué de concentration durant la finale. A 33 ans, celui qui s’était mis à dos les sportifs ivoiriens après la défaite (3-2) des Eléphants au Stade Houphouet-Boigny contre le Cameroun en éliminatoires du Mondial 2006 (4 septembre 2005) sait que sa carrière sportive a pris le dernier virage et apparaît comme le futur coach des gardiens. « Pourquoi pas… », souffle-t-il.
Guy-Florentin Yaméogo
