Notre confrère Le Sport dans son édition d’hier a, sous la plume de Magloire Diop, ouvert le débat sur le maintien ou non du sélectionneur national des Eléphants, François Zahoui, dont le contrat a expiré depuis la fin de la CAN Orange 2012. Cela en vaut-il vraiment la peine ? Oui et non.
Oui, parce qu’il est toujours bon, voire essentiel de connaître les différents points de vue dès qu’il s’agit de la chose de tous, en l’occurrence l’équipe nationale. Cela permet ainsi aux décideurs de prendre la pleine mesure de la situation et de prendre les mesures qui s’imposent. Non, car les résultats, nonobstant la finale ratée, suffisent à garder la tête froide et envisager l’avenir avec optimisme en travaillant sans relâche.
Qu’a fait Zahoui en un an et demi à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ? Au plan strict des résultats, on ne peut lui faire l’injure d’avoir failli. En phase éliminatoire de la CAN Orange 2012, il a réalisé un sans faute avec son groupe : six victoires en autant de matches. Certes, le jeu n’a pas toujours été flamboyant mais l’essentiel a été assuré, c’est-à-dire se qualifier.
On n’en voit déjà embouchant la trompette pour claironner : ce n’est pas un exploit car la Côte d’Ivoire est régulièrement présente aux phases finales de la CAN depuis un moment. A ceux là, l’on pourrait rétorquer que des habitués comme, par exemple, l’Egypte, le Cameroun et le Nigeria étaient absents pour les raisons que nous savons tous. Ces grosses cylindrées n’ont pas été en mesure de se qualifier alors qu’elles étaient dans des poules supposées être à leur portée.
Lors de l’expédition gabo-guinéenne, Zahoui a conduit ses poulains jusqu’en finale. Le bilan là aussi n’est pas si négatif que cela. La preuve ? Les Eléphants ont inscrit neuf buts sans en encaisser un seul.
Quelque chose à retenir ? Oui. La Côte d’Ivoire qui avait mal à sa défense a reçu des soins appropriés et réussi de ce fait à faire face avec bonheur à tous les assauts adverses. Dans l’histoire des Eléphants, à moins que nous nous plantions royalement, nous ne trouvons nulle trace d’une campagne sans but encaissé. Cela est à mettre à l’actif du technicien Zahoui qui a eu une approche différente mais positive de la notion de défense.
La reconnaissance de la qualité du travail abattu par le sélectionneur national ivoirien est aussi à lire dans la composition du Onze type de la CAN Orange 2012 où l’on trouve quatre joueurs ivoiriens : Jean Jacques Gosso Gosso, l’une des grosses révélations de cette épreuve, Touré Yaya, Yao Kouassi Gervais dit Gervinho et Didier Drogba.
La Fédération ivoirienne de football doit-elle renouveler sa confiance à Zahoui ? Nous pensons que oui parce qu’il faut travailler sur la durée et la stabilité.
La CAN 2013, c’est en janvier prochain en Afrique du Sud. Il nous apparaît alors judicieux de continuer avec l’actuel sélectionneur qui connaît déjà son monde et l’environnement. Le renouvellement du contrat lui permettra de peaufiner davantage ce qu’il a commencé.
L’engagement d’un nouveau sélectionneur, à moins d’un an de l’échéance sud africaine placée sous le signe du sacre continental, pourrait relever d’une aventure risquée. Il est un impérieux devoir pour les décideurs de ne pas se tromper de voie. A un moment aussi crucial, la sagesse devrait les habiter car il ne faut pas mettre en péril les espoirs suscités par des changements fantaisistes, inopportuns.
Roger Okou Vabé
Oui, parce qu’il est toujours bon, voire essentiel de connaître les différents points de vue dès qu’il s’agit de la chose de tous, en l’occurrence l’équipe nationale. Cela permet ainsi aux décideurs de prendre la pleine mesure de la situation et de prendre les mesures qui s’imposent. Non, car les résultats, nonobstant la finale ratée, suffisent à garder la tête froide et envisager l’avenir avec optimisme en travaillant sans relâche.
Qu’a fait Zahoui en un an et demi à la tête de l’encadrement technique des Eléphants ? Au plan strict des résultats, on ne peut lui faire l’injure d’avoir failli. En phase éliminatoire de la CAN Orange 2012, il a réalisé un sans faute avec son groupe : six victoires en autant de matches. Certes, le jeu n’a pas toujours été flamboyant mais l’essentiel a été assuré, c’est-à-dire se qualifier.
On n’en voit déjà embouchant la trompette pour claironner : ce n’est pas un exploit car la Côte d’Ivoire est régulièrement présente aux phases finales de la CAN depuis un moment. A ceux là, l’on pourrait rétorquer que des habitués comme, par exemple, l’Egypte, le Cameroun et le Nigeria étaient absents pour les raisons que nous savons tous. Ces grosses cylindrées n’ont pas été en mesure de se qualifier alors qu’elles étaient dans des poules supposées être à leur portée.
Lors de l’expédition gabo-guinéenne, Zahoui a conduit ses poulains jusqu’en finale. Le bilan là aussi n’est pas si négatif que cela. La preuve ? Les Eléphants ont inscrit neuf buts sans en encaisser un seul.
Quelque chose à retenir ? Oui. La Côte d’Ivoire qui avait mal à sa défense a reçu des soins appropriés et réussi de ce fait à faire face avec bonheur à tous les assauts adverses. Dans l’histoire des Eléphants, à moins que nous nous plantions royalement, nous ne trouvons nulle trace d’une campagne sans but encaissé. Cela est à mettre à l’actif du technicien Zahoui qui a eu une approche différente mais positive de la notion de défense.
La reconnaissance de la qualité du travail abattu par le sélectionneur national ivoirien est aussi à lire dans la composition du Onze type de la CAN Orange 2012 où l’on trouve quatre joueurs ivoiriens : Jean Jacques Gosso Gosso, l’une des grosses révélations de cette épreuve, Touré Yaya, Yao Kouassi Gervais dit Gervinho et Didier Drogba.
La Fédération ivoirienne de football doit-elle renouveler sa confiance à Zahoui ? Nous pensons que oui parce qu’il faut travailler sur la durée et la stabilité.
La CAN 2013, c’est en janvier prochain en Afrique du Sud. Il nous apparaît alors judicieux de continuer avec l’actuel sélectionneur qui connaît déjà son monde et l’environnement. Le renouvellement du contrat lui permettra de peaufiner davantage ce qu’il a commencé.
L’engagement d’un nouveau sélectionneur, à moins d’un an de l’échéance sud africaine placée sous le signe du sacre continental, pourrait relever d’une aventure risquée. Il est un impérieux devoir pour les décideurs de ne pas se tromper de voie. A un moment aussi crucial, la sagesse devrait les habiter car il ne faut pas mettre en péril les espoirs suscités par des changements fantaisistes, inopportuns.
Roger Okou Vabé