En marge de la cérémonie de dédicace de son maillot en faveur de la Fondation la Rentrée du cœur, qui a eu lieu à l’hôtel Ivotel du Plateau, le vendredi 17 février 2012, Kader Kéïta a accepté de parler de la Can 2012 et surtout de son avenir en sélection.
Comment expliquez-vous cette défaite en finale de la Can ?
Cette année, nous étions vraiment solidaires et nous étions déterminés à ramener la Coupe au pays. Pour moi, l’équipe est un groupe, on gagne ensemble et on perd ensemble. Avant notre départ, j’ai dit que si nous voulions aller le plus loin possible, il fallait qu’on se dise la vérité. C’est ce qui s’est passé. Nous nous sommes bien comportés, malheureusement, il nous a manqué la chance.
Pourquoi vous ne faisiez pas partie des plans de l’entraîneur ?
Je ne sais pas comment expliquer cela. Mais je pense que ce sont ses choix et il faut les respecter. Moi, j’accepte la situation. Parce que je pense que quand il fait ses choix, c’est pour le bien de l’équipe.
Est-ce vrai que vous ne voulez plus jouer avec les Eléphants ?
Même si je joue au Qatar, j’ai toujours pris du plaisir à venir en équipe nationale. Donc, si demain, on me fait appel, je n’hésiterai pas à venir. Cependant, il y a des choses qui me font penser qu’on ne veut plus de moi en équipe nationale. Sinon, personnellement, je n’ai pas de problème avec qui que ce soit.
Vous en avez gros sur le cœur ?
Bien sûr que je ne suis pas content. Parce que, pour beaucoup de joueurs comme Maestro, Kolo, … nous avions besoin de cette Coupe, car nous sommes à notre 5e Can. Même si l’accueil était bien, je ne peux pas regarder les Ivoiriens et leur dire que je suis heureux. Non pas du tout parce que nous n’avons pas atteint notre objectif qui était de ramener la Coupe à Abidjan. C’était important car avec tout ce que notre pays a connu, certainement que ça aurait pu être un élément déclencheur dans la réconciliation. Aujourd’hui, c’est dur de vivre avec. Peut-être avec le temps, on va oublier, mais pour l’heure c’est dur.
Personnellement, étiez-vous prêt pour cette Can ?
Ce qui m’énerve, c’est quand les gens racontent que Kader Kéïta ne peut pas jouer 90 mn. Je suis désolé pour ceux qui disent ça. Parce qu’en club je suis titulaire indiscutable. Je ne rate aucun match, sauf quand je suis en sélection. On dit également que le niveau du championnat dans lequel je joue est faible. Mais nous avons gagné l’équivalent de la Ligue des champions et nous avons joué la Coupe du monde des clubs. Ce qui n’est pas rien. Alors, que les gens arrêtent de raconter toutes ces choses, parce que c’est frustrant. J’avance dans la vie parce que je n’ai pas de problème avec qui que ce soit. Je fais ma vie, celui qui n’est pas content, c’est son problème. Il y a le football et ma vie privée. Quand je suis sur un terrain, je me donne à fond, mais hors du stade, je fais ce que je veux. Si mes parents sont d’accord avec moi, le reste, je ne gère pas. En équipe nationale on doit être sérieux. Parce qu’il y a des jeunes pour qui nous sommes des modèles, donc on n’y vient pas pour foutre la m…Nous devons servir d’exemple.
Y a-t-il un conflit de générations entre les anciens et les jeunes ?
Non pas du tout. D’ailleurs, ce n’est pas à souhaiter. Mais que les gens sachent que l’équipe nationale n’appartient à personne. C’est pour le peuple. Donc, je pense que nous devons nous remobiliser parce que 2013 n’est pas loin.
Etes-vous pour le maintien ou non de Zahoui François comme entraîneur des Eléphants ?
Je n’ai pas de problème avec Zahoui François. Je pense qu’il est bien à sa place, nous sommes également bien avec lui. Il faut lui faire confiance, comme on le ferait pour un expatrié.
Entretien réalisé par Guillaume AHOUTOU
Comment expliquez-vous cette défaite en finale de la Can ?
Cette année, nous étions vraiment solidaires et nous étions déterminés à ramener la Coupe au pays. Pour moi, l’équipe est un groupe, on gagne ensemble et on perd ensemble. Avant notre départ, j’ai dit que si nous voulions aller le plus loin possible, il fallait qu’on se dise la vérité. C’est ce qui s’est passé. Nous nous sommes bien comportés, malheureusement, il nous a manqué la chance.
Pourquoi vous ne faisiez pas partie des plans de l’entraîneur ?
Je ne sais pas comment expliquer cela. Mais je pense que ce sont ses choix et il faut les respecter. Moi, j’accepte la situation. Parce que je pense que quand il fait ses choix, c’est pour le bien de l’équipe.
Est-ce vrai que vous ne voulez plus jouer avec les Eléphants ?
Même si je joue au Qatar, j’ai toujours pris du plaisir à venir en équipe nationale. Donc, si demain, on me fait appel, je n’hésiterai pas à venir. Cependant, il y a des choses qui me font penser qu’on ne veut plus de moi en équipe nationale. Sinon, personnellement, je n’ai pas de problème avec qui que ce soit.
Vous en avez gros sur le cœur ?
Bien sûr que je ne suis pas content. Parce que, pour beaucoup de joueurs comme Maestro, Kolo, … nous avions besoin de cette Coupe, car nous sommes à notre 5e Can. Même si l’accueil était bien, je ne peux pas regarder les Ivoiriens et leur dire que je suis heureux. Non pas du tout parce que nous n’avons pas atteint notre objectif qui était de ramener la Coupe à Abidjan. C’était important car avec tout ce que notre pays a connu, certainement que ça aurait pu être un élément déclencheur dans la réconciliation. Aujourd’hui, c’est dur de vivre avec. Peut-être avec le temps, on va oublier, mais pour l’heure c’est dur.
Personnellement, étiez-vous prêt pour cette Can ?
Ce qui m’énerve, c’est quand les gens racontent que Kader Kéïta ne peut pas jouer 90 mn. Je suis désolé pour ceux qui disent ça. Parce qu’en club je suis titulaire indiscutable. Je ne rate aucun match, sauf quand je suis en sélection. On dit également que le niveau du championnat dans lequel je joue est faible. Mais nous avons gagné l’équivalent de la Ligue des champions et nous avons joué la Coupe du monde des clubs. Ce qui n’est pas rien. Alors, que les gens arrêtent de raconter toutes ces choses, parce que c’est frustrant. J’avance dans la vie parce que je n’ai pas de problème avec qui que ce soit. Je fais ma vie, celui qui n’est pas content, c’est son problème. Il y a le football et ma vie privée. Quand je suis sur un terrain, je me donne à fond, mais hors du stade, je fais ce que je veux. Si mes parents sont d’accord avec moi, le reste, je ne gère pas. En équipe nationale on doit être sérieux. Parce qu’il y a des jeunes pour qui nous sommes des modèles, donc on n’y vient pas pour foutre la m…Nous devons servir d’exemple.
Y a-t-il un conflit de générations entre les anciens et les jeunes ?
Non pas du tout. D’ailleurs, ce n’est pas à souhaiter. Mais que les gens sachent que l’équipe nationale n’appartient à personne. C’est pour le peuple. Donc, je pense que nous devons nous remobiliser parce que 2013 n’est pas loin.
Etes-vous pour le maintien ou non de Zahoui François comme entraîneur des Eléphants ?
Je n’ai pas de problème avec Zahoui François. Je pense qu’il est bien à sa place, nous sommes également bien avec lui. Il faut lui faire confiance, comme on le ferait pour un expatrié.
Entretien réalisé par Guillaume AHOUTOU