La jeunesse unie d’Adzopé n’est pas contente du comportement de certains chefs traditionnels. Le 4 février dernier, elle a dénoncé au cours d’un point de presse des têtes couronnées qui, selon elle, manœuvrent pour imposer un candidat pour les élections municipales à venir, à la population. Qualifiant cette pratique aux antipodes de la démocratie, les jeunes d’Adzopé ont interpellé la chefferie traditionnelle au cœur d’une cabale politique, à les en croire, orchestrée par certains hommes politiques tapis dans l’ombre afin de briser la cohésion sociale qui règne dans la ville. Tout en mettant en garde ‘’les bandits politiques’’ qui ne prospèrent uniquement que dans la division, contre toute tentative de déstabilisation dans la commune. La jeunesse a ensuite appelé à une organisation traditionnelle crédible, impartiale, respectueuse des valeurs de probité. En somme, la chefferie traditionnelle a été invitée à tourner le dos à la manipulation politique, à la compromission et surtout à se défaire de la politique. Ceci, ont dit les jeunes, garantira la stabilité, la cohésion et l’harmonie dans la ville. Pour ces jeunes, le jeu politique doit d’être mené dans la clarté, la convivialité et non dans la promotion des coup-bas. C’est pourquoi, ils projettent un meeting de protestation contre toute volonté d’imposer des candidats aux prochaines élections municipales. C’est aussi pourquoi, pour les municipales à venir, ils ont décidé de faire bloc autour du Professeur Amonkou Akpo Antoine, président des secrétaires de sections PDCI d’Adzopé et vice-président du RHDP de la même localité.
LO
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