Hervé Renard a permis à la Zambie de remporter sa première CAN lors de la finale de la 28e édition disputée le 12 févier dernier à Libreville (Gabon). A 43 ans, le Français ne compte pas s`arrêter là. Il décrypte cette finale remportée devant la Côte d`Ivoire et jette un regard sur son avenir. Un futur qu`il voit avec la Zambie. Ces propos ont été recueillis le jour de la finale. Depuis hier, Hervé Renard serait prêt à prolonger son contrat avec les Chipolopolos pour une qualification à la Coupe du Monde 2014.
Le Patriote : Ça y est ! La Zambie est championne d`Afrique.
Hervé Renard : C`est immense ce que nous vivons. C`est vraiment l`aboutissement d`un travail. Je suis heureux pour le peuple zambien, pour mes joueurs qui ont cru en cette victoire finale. Je suis un homme comblé.
LP : A quel moment avez-vous senti que la victoire était possible ?
HR : Depuis le début de la compétition, on s`est dit qu`on était là pour faire mieux qu`en 2010 où on est sorti en quarts de finale. On disait qu`on voulait faire mieux qu`en 2010. Notre qualification en demies d`abord a été méritée. Je peux vous dire aussi que notre présence en finale n`est pas une surprise. On croyait en nous. Durant tout le tournoi, on a joué avec détermination. Quand on dispute une finale, c`est pour la gagner et on savait que face à la Côte d`Ivoire, il nous fallait gagner au risque de le regretter toute notre vie. On a mieux joué que la Côte d`Ivoire. Et depuis le début, on sentait que c`était possible. Personnellement, j`ai toujours cru en moi et mes joueurs se sont approprié cette philosophie.
LP : Comment le challenger que vous êtes a réussi à piéger le favori?
HR : J`ai passé en revue plusieurs fois la vidéo de la demi-finale remportée par la Côte d`Ivoire contre le Mali. J`ai essayé de déceler les points forts et les faiblesses de cette équipe ivoirienne. Vous voyez que le sélectionneur de la Côte d`Ivoire a reconduit la même équipe. Cela a facilité notre travail. Il y a Gervinho qui va vite et il fallait trouver un moyen pour l`empêcher de débouler. On a parfaitement réussi notre mission. C`est vrai que la décision se fait aux tirs au but, mais c`est mérité.
LP : Est-ce que vous vous êtes dit que c`était perdu quand l`arbitre a sifflé le penalty pour la Côte d`Ivoire?
HR : C`est un fait de jeu et même si on n`est pas d`accord avec la manière dont les choses se passent, on n`y peut rien. Didier l`a raté et cela nous a encore mis en confiance. Ça a été vraiment le tournant du match.
LP : Avec ce succès en finale, comment Renard peut-il se qualifier ?
HR : Je suis et je reste le même. Quelqu`un qui aime son travail. Les choses vont tellement vite dans le football et moi, j`ai encore beaucoup de choses à faire. Je veux continuer à prendre du plaisir. La réussite en finale est loin d`être une réussite personnelle. C`est le travail de tout un groupe. La fédération, le staff technique, le peuple zambien.
LP : Sans oublier Claude le Roy…
HR : Je suis reconnaissant de l`avoir rencontré sur mon chemin. Il m`a offert cette opportunité de vivre l`expérience en tant qu`entraîneur adjoint du Ghana en 2008. C`est quelqu`un que je ne cesserai de remercier pour ce qu`il a fait pour moi. Ça a été une réelle chance d`avoir travaillé avec lui et aussi une expérience très enrichissante.
LP : Après la CAN avec la Zambie, quel est le prochain challenge de Renard ?
HR : Laissez-moi savourer ce sacre d`abord. C`est la récompense de longs mois de travail. Je vais rentrer prendre un bon verre et me reposer. Après, on verra.
LP : Ça vous vous dit de continuer avec la Zambie ?
HR : Je sais que nous allons avoir des discussions avec la fédération. Le choix se fera en fonction de ce qu`il propose en termes de challenge sportif. J`aime les défis. Il y a le Mondial 2014 et cela fait partie de mes plans avec la Zambie.
Par OUATTARA Gaoussou à Libreville
Le Patriote : Ça y est ! La Zambie est championne d`Afrique.
Hervé Renard : C`est immense ce que nous vivons. C`est vraiment l`aboutissement d`un travail. Je suis heureux pour le peuple zambien, pour mes joueurs qui ont cru en cette victoire finale. Je suis un homme comblé.
LP : A quel moment avez-vous senti que la victoire était possible ?
HR : Depuis le début de la compétition, on s`est dit qu`on était là pour faire mieux qu`en 2010 où on est sorti en quarts de finale. On disait qu`on voulait faire mieux qu`en 2010. Notre qualification en demies d`abord a été méritée. Je peux vous dire aussi que notre présence en finale n`est pas une surprise. On croyait en nous. Durant tout le tournoi, on a joué avec détermination. Quand on dispute une finale, c`est pour la gagner et on savait que face à la Côte d`Ivoire, il nous fallait gagner au risque de le regretter toute notre vie. On a mieux joué que la Côte d`Ivoire. Et depuis le début, on sentait que c`était possible. Personnellement, j`ai toujours cru en moi et mes joueurs se sont approprié cette philosophie.
LP : Comment le challenger que vous êtes a réussi à piéger le favori?
HR : J`ai passé en revue plusieurs fois la vidéo de la demi-finale remportée par la Côte d`Ivoire contre le Mali. J`ai essayé de déceler les points forts et les faiblesses de cette équipe ivoirienne. Vous voyez que le sélectionneur de la Côte d`Ivoire a reconduit la même équipe. Cela a facilité notre travail. Il y a Gervinho qui va vite et il fallait trouver un moyen pour l`empêcher de débouler. On a parfaitement réussi notre mission. C`est vrai que la décision se fait aux tirs au but, mais c`est mérité.
LP : Est-ce que vous vous êtes dit que c`était perdu quand l`arbitre a sifflé le penalty pour la Côte d`Ivoire?
HR : C`est un fait de jeu et même si on n`est pas d`accord avec la manière dont les choses se passent, on n`y peut rien. Didier l`a raté et cela nous a encore mis en confiance. Ça a été vraiment le tournant du match.
LP : Avec ce succès en finale, comment Renard peut-il se qualifier ?
HR : Je suis et je reste le même. Quelqu`un qui aime son travail. Les choses vont tellement vite dans le football et moi, j`ai encore beaucoup de choses à faire. Je veux continuer à prendre du plaisir. La réussite en finale est loin d`être une réussite personnelle. C`est le travail de tout un groupe. La fédération, le staff technique, le peuple zambien.
LP : Sans oublier Claude le Roy…
HR : Je suis reconnaissant de l`avoir rencontré sur mon chemin. Il m`a offert cette opportunité de vivre l`expérience en tant qu`entraîneur adjoint du Ghana en 2008. C`est quelqu`un que je ne cesserai de remercier pour ce qu`il a fait pour moi. Ça a été une réelle chance d`avoir travaillé avec lui et aussi une expérience très enrichissante.
LP : Après la CAN avec la Zambie, quel est le prochain challenge de Renard ?
HR : Laissez-moi savourer ce sacre d`abord. C`est la récompense de longs mois de travail. Je vais rentrer prendre un bon verre et me reposer. Après, on verra.
LP : Ça vous vous dit de continuer avec la Zambie ?
HR : Je sais que nous allons avoir des discussions avec la fédération. Le choix se fera en fonction de ce qu`il propose en termes de challenge sportif. J`aime les défis. Il y a le Mondial 2014 et cela fait partie de mes plans avec la Zambie.
Par OUATTARA Gaoussou à Libreville