Le sort continue de s’abattre sur les ‘’refondateurs’’. Après Raymond Gnan et Paul Antoine Bouhoun Bouabré, Jean-Baptiste Gomont Diagou, un autre baron de l’ancien régime du Front populaire ivoirien (Fpi) vient de décéder. C’est dans la capitale ghanéenne que ce faucon du Fpi, ancien maire de la commune de Cocody, a rendu l’âme. C’est sur le réseau social Facebook que l’information relative à ce décès a commencé à circuler. C’est donc en tentant de la recouper qu’elle est parvenue aux oreilles de certains de ses camarades de parti. Pareil pour l’ambassade de Côte d’Ivoire au Ghana surtout que pour la plupart, les cadres du Fpi en exil dans ce pays, ont pratiquement coupé tout contact avec la représentation diplomatique ivoirienne à Accra. Selon des indiscrétions, l’ancien maire de Cocody dont les comptes bancaires sont gelés, n’était pas au mieux de sa forme depuis quelques semaines, sans autres formes de précisions. Ce qui justifie sans doute le silence qu’il observe dans la capitale ghanéenne. Mais, assurément, le stress pourrait bien être l’ingrédient qui a précipité Gomont Diagou dans le ventre de la nuit. « C’est le mal qui ronge les barons du Fpi en exil», concède un cadre du Fpi récemment rentré d’Accra. Frère de l’homme d’affaires, Jean Kacou Diagou, le défunt fait certes partie des derniers à arriver au Fpi mais, il paraissait avoir épousé totalement les idéaux du parti de la rose puisque l’initiative de débaptiser plusieurs rues de la commune de Cocody portant des appellations ‘’frenchy’’ vient de lui. Il est suspecté d’avoir entretenu des miliciens dans sa commune, lors de la crise post-électorale.
Marc Dossa
Marc Dossa
