Initié conjointement par le ministère d’Etat, ministère de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité avec la Banque Mondiale, le lancement officiel du projet de création d’emplois jeunes et de développement des compétences (PEJEDEC), s’est tenu le lundi 20 février 2012, à l’espace CRRAE-UEMOA au Plateau, en présence du ministre d’Etat, ministre de la justice, gardes des sceaux, représentant le président de la République.
Pour le moins que l’on puisse dire, il s’agit d’un projet unique d’un montant de 25 milliards financé par la banque mondiale a été dévoilée. A en croire le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani. M. Tall, rien de solide et de durable, ne se fera si l’immense majorité des jeunes ivoiriens a le sentiment, voire la conviction d’être vouée au chômage et qu’elle n’a pas d’autre alternative que de s’indigner à défaut de se rebeller pour exister. D’où, l’implication de l’institution financière mondiale qui pense qu’après les crises à répétitions qu’a connues la Côte d’Ivoire, l’impérieux devoir lui échoit de prévenir celle qui très insidieusement, pourrait être la plus fatale, celle du chômage des jeunes que d’aucuns croient, à juste titre, être une bombe à retardement. Il s’est ensuite appesanti sur les résultats dudit projet, gage de sa crédibilité. Sa présentation a été l’affaire du coordonnateur, Bamba Adama qui a laissé entendre que ce plan qui vise à résorber le chômage et le sous-emploi, s’est fixé comme objectif d’améliorer l’accès aux opportunités d’emplois temporaires et le développement des compétences au profit des jeunes sur le territoire de Côte d’Ivoire. Le groupe cible, a-t-il dit, concerne les jeunes hommes et femmes de 18 à 30 ans, non qualifiés, peu qualifiés, hautement diplômés sans emplois et non inscrits dans aucun programme de formation formelle, dont la zone d’intervention s’étendra sur toute l’étendue du territoire, pour une durée de trois (3) ans. Constitué de trois composantes, le PEJEDEC, dans sa première composante, cible 12500 jeunes hommes et femmes bénéficiaires, pour la seconde, 15.000 jeunes et la troisième, concernera le renforcement des capacités. Mais à la réalité, ce sont au total, 35.000 jeunes qui sont concernés avec les bénéficiaires indirects, a déclaré le coordonnateur.
L’emploi-jeune, un défit pour le président de la République
Pan important de son programme de gouvernement, la création d’emplois, a de tout temps préoccupé le Président Alassane Ouattara qui lui accorde un intérêt tout particulier. Aussi, son représentant, le ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des Sceaux, a livré son message à l’endroit des jeunes, des structures faîtières ainsi que de la banque mondiale. Alassane Ouattara s’est réjoui de la réalisation d’un tel projet dont le gouvernement à conscience en tant que défit à relever et qui répond selon lui, à la trilogie, jeunes sans emplois, Etat et les partenaires au développement. Il a aussi mentionné la confiance que les institutions financières continuent d’accorder à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, face à ce phénomène, il propose l’offensive. « Si nous n’agissons pas dès maintenant, des générations entières de citoyens seront condamnées à l’oisiveté, source de tous les maux (...) le travail est un facteur de paix social », a-t-il indiqué. Puis, il a réitéré ses ambitions pour la création d’un million d’emplois, à l’horizon 2015. Toute chose qu’il se refuse à faire passer comme une promesse de campagne, mais un engagement. Le chef de l’Etat a en appelé au devoir des acteurs associés à la mise en œuvre dudit projet, à leur responsabilité, au professionnalisme et à la rigueur en vue de son bon déroulement. Maître d’œuvre du projet, le ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la solidarité, Gilbert Kafana Koné, a fait savoir que c’est la haute stature personnelle et la crédibilité de la gouvernance qu’Alassane Ouattara a imprimées à la marche du pays, qui valent de retrouver un cadre de coopération bilatérale et multilatérale, propice à la mise en œuvre des mesures de réformes indispensables au bien-être des populations durement éprouvées par les longues années de crise traversées. Aux opérateurs du secteur privé, il a dit que la réussite de la mise en œuvre du projet repose en grande partie sur leur engagement. Quant aux représentants des Associations de jeunes, il a indiqué que des milliers d’opportunités d’emplois leur seront offertes dans le cadre de ce projet.
A .Dedi
Pour le moins que l’on puisse dire, il s’agit d’un projet unique d’un montant de 25 milliards financé par la banque mondiale a été dévoilée. A en croire le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la Côte d’Ivoire, Madani. M. Tall, rien de solide et de durable, ne se fera si l’immense majorité des jeunes ivoiriens a le sentiment, voire la conviction d’être vouée au chômage et qu’elle n’a pas d’autre alternative que de s’indigner à défaut de se rebeller pour exister. D’où, l’implication de l’institution financière mondiale qui pense qu’après les crises à répétitions qu’a connues la Côte d’Ivoire, l’impérieux devoir lui échoit de prévenir celle qui très insidieusement, pourrait être la plus fatale, celle du chômage des jeunes que d’aucuns croient, à juste titre, être une bombe à retardement. Il s’est ensuite appesanti sur les résultats dudit projet, gage de sa crédibilité. Sa présentation a été l’affaire du coordonnateur, Bamba Adama qui a laissé entendre que ce plan qui vise à résorber le chômage et le sous-emploi, s’est fixé comme objectif d’améliorer l’accès aux opportunités d’emplois temporaires et le développement des compétences au profit des jeunes sur le territoire de Côte d’Ivoire. Le groupe cible, a-t-il dit, concerne les jeunes hommes et femmes de 18 à 30 ans, non qualifiés, peu qualifiés, hautement diplômés sans emplois et non inscrits dans aucun programme de formation formelle, dont la zone d’intervention s’étendra sur toute l’étendue du territoire, pour une durée de trois (3) ans. Constitué de trois composantes, le PEJEDEC, dans sa première composante, cible 12500 jeunes hommes et femmes bénéficiaires, pour la seconde, 15.000 jeunes et la troisième, concernera le renforcement des capacités. Mais à la réalité, ce sont au total, 35.000 jeunes qui sont concernés avec les bénéficiaires indirects, a déclaré le coordonnateur.
L’emploi-jeune, un défit pour le président de la République
Pan important de son programme de gouvernement, la création d’emplois, a de tout temps préoccupé le Président Alassane Ouattara qui lui accorde un intérêt tout particulier. Aussi, son représentant, le ministre d’Etat, ministre de la Justice garde des Sceaux, a livré son message à l’endroit des jeunes, des structures faîtières ainsi que de la banque mondiale. Alassane Ouattara s’est réjoui de la réalisation d’un tel projet dont le gouvernement à conscience en tant que défit à relever et qui répond selon lui, à la trilogie, jeunes sans emplois, Etat et les partenaires au développement. Il a aussi mentionné la confiance que les institutions financières continuent d’accorder à la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, face à ce phénomène, il propose l’offensive. « Si nous n’agissons pas dès maintenant, des générations entières de citoyens seront condamnées à l’oisiveté, source de tous les maux (...) le travail est un facteur de paix social », a-t-il indiqué. Puis, il a réitéré ses ambitions pour la création d’un million d’emplois, à l’horizon 2015. Toute chose qu’il se refuse à faire passer comme une promesse de campagne, mais un engagement. Le chef de l’Etat a en appelé au devoir des acteurs associés à la mise en œuvre dudit projet, à leur responsabilité, au professionnalisme et à la rigueur en vue de son bon déroulement. Maître d’œuvre du projet, le ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la solidarité, Gilbert Kafana Koné, a fait savoir que c’est la haute stature personnelle et la crédibilité de la gouvernance qu’Alassane Ouattara a imprimées à la marche du pays, qui valent de retrouver un cadre de coopération bilatérale et multilatérale, propice à la mise en œuvre des mesures de réformes indispensables au bien-être des populations durement éprouvées par les longues années de crise traversées. Aux opérateurs du secteur privé, il a dit que la réussite de la mise en œuvre du projet repose en grande partie sur leur engagement. Quant aux représentants des Associations de jeunes, il a indiqué que des milliers d’opportunités d’emplois leur seront offertes dans le cadre de ce projet.
A .Dedi
