C’est le divorce. Doh Kanon alias Manan Kampès et Laurent Ibo dit Félicia ont coupé la paille. Les deux comédiens ont décidé de mettre un terme à leur collaboration au grand dam de leurs fans. Dans ces interviews, chacun donne les raisons de la séparation.
Votre dernier spectacle, ‘’Qui va épouser Manan Kampès’’, a manqué de public malgré la qualité de la pièce. Qu’est-ce qui n’a pas marché?
Ce n’est pas le nombre de personnes qui ont effectué le déplacement qui fait la beauté d’un spectacle. C’est la qualité du jeu des comédiens, la trame de la pièce et le décor. C’était un spectacle à quatre tableaux.
Malheureusement, le dernier tableau a été un peu bâclé…
Effectivement. C’est que le partenaire nous a donné un animateur et c’est lui qui devait annoncer le dernier tableau. Malheureusement, il avait disparu au moment de le faire. A son retour, il l’a balancé.
Beaucoup de personnes ont aussi relevé l’absence de Jimmy Danger (Félicia), votre partenaire. Pourquoi n’est-il pas venu ?
Dieu bénit qui il veut, quand il veut et comme il veut. Je ne veux pas revenir là-dessus. Dans la vie quand on veut faire quelque chose, on dit oui. Quand on ne le veut pas on dit non. On ne peut pas dire oui et non en même temps.
Pouvez- vous être moins spirituel ?
C’est de la méchanceté humaine. J’ai été voir Jimmy Danger. Je lui ai expliqué (devant témoins) que je voulais qu’on fasse les spots du spectacle ensemble. Il m’a répondu non. Comme il s’était engagé pour un autre spectacle, il ne pouvait pas faire le spot avec moi. Lorsque je lui ai demandé s’il allait jouer avec moi, il a dit oui. Je suis reparti le voir une seconde fois chez lui en présence de sa femme et un de ses frères. Il m’a confirmé qu’il n’y avait pas de problème. A ma grande surprise, une semaine avant la date du spectacle, il déclare dans un journal qu’il ne jouera pas avec moi.
Avant cette affaire, y avait-il des problèmes entre vous ?
Non. Pas à mon sens. Chaque fois que nous devons jouer, c’est le même cinéma ces derniers temps.
Ne pensez-vous pas que sa présence aurait pu attirer plus de monde ?
Bien sûr. Mais j’ai joué. Si je l’ai approché, c’est pour ne pas frustrer le public. On nous a aimés à deux. Sinon moi j’avais un sponsor. Je n’avais rien à perdre. Je n’aime pas l’hypocrisie.
Est-ce qu’il est possible de vous voir ensemble un jour encore?
Non. Je pense que la plaisanterie a trop duré. Nous sommes des responsables. Dire aujourd’hui je fais et demain je ne fais plus, je n’en peux plus. S’il ne veut pas jouer, qu’il ne joue pas. Je suis pluridimensionnel. Je joue Manan Kampès sur les planches. Mais à la télé, je campe d’autres rôles. J’ai un album qui sortira bientôt. Je suis déclaré comme dramaturge au Burida. La pièce « Ce que tu as j’a », c’est moi qui l’ai écrite. Je suis scénariste. Je viens de recevoir un diplôme du ministère de l’Education nationale sur la vie scolaire. Ça suffit. Chacun doit voler de ses propres ailes.
Donc, le personnage Manan Kampès va-t-il mourir ?
Non.
Mais Manan Kampès sans Félicia, c’est sans succès…
Déjà, je suis connu avec le rôle de Manan Kampès. On peut m’inviter pour jouer. Je peux faire des films sur le personnage. Les gens peuvent aimer.
Interview réalisée par Sanou A.
Votre dernier spectacle, ‘’Qui va épouser Manan Kampès’’, a manqué de public malgré la qualité de la pièce. Qu’est-ce qui n’a pas marché?
Ce n’est pas le nombre de personnes qui ont effectué le déplacement qui fait la beauté d’un spectacle. C’est la qualité du jeu des comédiens, la trame de la pièce et le décor. C’était un spectacle à quatre tableaux.
Malheureusement, le dernier tableau a été un peu bâclé…
Effectivement. C’est que le partenaire nous a donné un animateur et c’est lui qui devait annoncer le dernier tableau. Malheureusement, il avait disparu au moment de le faire. A son retour, il l’a balancé.
Beaucoup de personnes ont aussi relevé l’absence de Jimmy Danger (Félicia), votre partenaire. Pourquoi n’est-il pas venu ?
Dieu bénit qui il veut, quand il veut et comme il veut. Je ne veux pas revenir là-dessus. Dans la vie quand on veut faire quelque chose, on dit oui. Quand on ne le veut pas on dit non. On ne peut pas dire oui et non en même temps.
Pouvez- vous être moins spirituel ?
C’est de la méchanceté humaine. J’ai été voir Jimmy Danger. Je lui ai expliqué (devant témoins) que je voulais qu’on fasse les spots du spectacle ensemble. Il m’a répondu non. Comme il s’était engagé pour un autre spectacle, il ne pouvait pas faire le spot avec moi. Lorsque je lui ai demandé s’il allait jouer avec moi, il a dit oui. Je suis reparti le voir une seconde fois chez lui en présence de sa femme et un de ses frères. Il m’a confirmé qu’il n’y avait pas de problème. A ma grande surprise, une semaine avant la date du spectacle, il déclare dans un journal qu’il ne jouera pas avec moi.
Avant cette affaire, y avait-il des problèmes entre vous ?
Non. Pas à mon sens. Chaque fois que nous devons jouer, c’est le même cinéma ces derniers temps.
Ne pensez-vous pas que sa présence aurait pu attirer plus de monde ?
Bien sûr. Mais j’ai joué. Si je l’ai approché, c’est pour ne pas frustrer le public. On nous a aimés à deux. Sinon moi j’avais un sponsor. Je n’avais rien à perdre. Je n’aime pas l’hypocrisie.
Est-ce qu’il est possible de vous voir ensemble un jour encore?
Non. Je pense que la plaisanterie a trop duré. Nous sommes des responsables. Dire aujourd’hui je fais et demain je ne fais plus, je n’en peux plus. S’il ne veut pas jouer, qu’il ne joue pas. Je suis pluridimensionnel. Je joue Manan Kampès sur les planches. Mais à la télé, je campe d’autres rôles. J’ai un album qui sortira bientôt. Je suis déclaré comme dramaturge au Burida. La pièce « Ce que tu as j’a », c’est moi qui l’ai écrite. Je suis scénariste. Je viens de recevoir un diplôme du ministère de l’Education nationale sur la vie scolaire. Ça suffit. Chacun doit voler de ses propres ailes.
Donc, le personnage Manan Kampès va-t-il mourir ?
Non.
Mais Manan Kampès sans Félicia, c’est sans succès…
Déjà, je suis connu avec le rôle de Manan Kampès. On peut m’inviter pour jouer. Je peux faire des films sur le personnage. Les gens peuvent aimer.
Interview réalisée par Sanou A.