Les festivités marquant la commémoration de la journée internationale de la langue maternelle ont débuté, hier, à la Bibliothèque nationale (Plateau). Pendant trois (3) jours, la langue maternelle sera promue à travers des conférences, des jeux éducatifs, des enseignements et prestations de groupes artistiques. «En Côte d’Ivoire, plusieurs de nos langues sont menacées de disparition, en raison du rétrécissement progressif des locuteurs. C’est pourquoi, je voudrais remercier toutes les structures, associations, les personnes physiques qui œuvrent à la sauvegarde de nos langues. Toute langue est porteuse de richesse. Par conséquent, une langue qui meurt, c’est une culture qui meurt», a indiqué Maurice Kouakou Bandaman, ministre de la Culture et de la francophonie. Avant de poursuivre en ces termes : «Nous entendons mettre en œuvre des mécanismes opérationnels pour la sauvegarde de nos langues maternelles nationales. (…). Et quel moyen, mieux que l’école, peut nous permettre de sauvegarder nos langues et les sauver de la disparition? Nous avons déjà instruit nos services afin qu’en synergie avec les structures spécialisées, des voies et moyens soient proposés afin que nos langues maternelles aient droit de cité dans nos écoles», a déclaré le ministre de la Culture et de la francophonie en attendant de ces journées, des réflexions et propositions pertinentes capables d’ouvrir des axes de décisions que le gouvernement pourrait prendre dans ce sens.
Morgan Ekra
Morgan Ekra