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Politique Publié le mercredi 22 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Ali Bongo ou le goût du travail parfait

© L’intelligent d’Abidjan
Football/CAN 2012 : Cérémonie de tirage au sort de la Coupe d`Afrique nations de football
GUINÉE ÉQUATORIALE, Malabo: les Présidents Ali Bongo Ondimba(C) du Gabon et Teodoro Obiang Nguema de la Guinée après la cérémonie de tirage au sort de la Coupe d`Afrique nations de football (CAN 2012) à Malabo le 29 Octobre, 2011.
Bata et Malabo étaient les deux villes équato-guinéennes qui ont accueilli la CAN 2012. Le Comité local de la CAN dans ce pays a fait ce qu’il pouvait pour réussir son organisation. Le fils du président équato-guinéen, Ruslan Obiang pilotait ce comité. L’Estadio de Malabo a présenté fière allure. L’édifice réalisé par Bouygues Bâtiment a accueilli les matches de la poule B (Côte d’Ivoire, Soudan, Angola et Burkina Faso). Le centre-média a pu contenir les journalistes, sauf que dans l’enceinte du stade, il n’y avait pas de tribunes exclusivement réservées aux hommes de média. Ces derniers ont donc eu du mal à travailler durant les matches. Mêmes sons de cloche à Bata où étaient basées les équipes de la poule A (Guinée Equatoriale, Sénégal, Libye, Zambie). L’hostilité des populations de la Guinée Equatoriale a jeté un coup de froid au sein des invités de cette CAN 2012. La cohabitation était difficile et même en cas de victoire sur le Nzalang Nacional de Guinée Equatoriale, les supporters des équipes concernées, cachaient leurs joies, de peur de représailles. A la fin des quarts de finale, plusieurs délégations ont vite fait de plier bagages pour se retrouver au Gabon pour les étapes suivantes. Dès le 5 février, hommes de média et équipes nationales encore en course, débarquent à Libreville, capitale gabonaise. La chaleur humaine était au rendez-vous, l’hospitalité aussi. On sentait la CAN 2012 au Gabon, l’autre pays organisateur. Un tour rapide au stade de l’Amitié sino-gabonaise donne raison à tout visiteur. Le stade qui ressemble étrangement à celui de Malabo puisqu’ils ont été construits par une entreprise chinoise, offre un centre-média extraordinaire. «On est maintenant à la CAN», dixit un journaliste français. Le président Ali Bongo Odimba a mis à la disposition du COCAN des moyens conséquents pour que son pays rafle la palme de l’organisation. Les journalistes couvrant la compétition reçoivent des tickets de nourriture de façon gratuite le jour des matches, sont transportés, tout comme les populations. Des cars ou bus sont mis à la disposition de tout le monde pour se rendre au stade et revenir dans son quartier à la fin des hostilités et tout cela de façon gratuite. «C’est comme ça depuis le début de la CAN», fait savoir D. Aimée, férue des Panthères du Gabon. Au centre-média, les hommes de média peuvent s’offrir un repas à partir de 1500FCFA, ce qui était rare à Malabo et à Bata, en Guinée Equatoriale. Comparaison n’est pas raison, toutefois, il faut dire que le Gabon était véritablement déterminé pour cette CAN. La tribune presse dans l’enceinte du stade de l’Amitié a vite fait oublier les déboires de Malabo. Que dire du dîner de remerciements du COCAN Gabon à la presse, le vendredi 10 février, au Beach club de Libreville, près de la résidence du Chef de l’Etat, Ali Bongo Odimba ? Tout simplement fabuleux ! Une preuve de considération. Ce qui n’avait pas préoccupé les organisateurs du côté de Malabo. A la fin de la compétition, l’on ne peut que saluer la performance des Aigles du Mali et des Chipolopolos de la Zambie.
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