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Sport Publié le mercredi 22 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Cinq victoires retentissantes avant la finale : neuf buts inscrits, zéro but encaissé

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Football: CAN 2012, Demi-finale: Mali 0 - 1 Cote d`ivoire
Libreville (Gabon), 08/02/2012
Et tout le monde avait cru à un sacre des Eléphants face à la Zambie. Mais avec un parcours quasi-similaire, les Chipolopolos étaient sûrs de leur coup. Comme la Côte d’Ivoire, la Zambie a terminé en tête de son groupe (A). Deux victoires face au Sénégal (2-1), à la Guinée Equatoriale (1-0) et un nul face à la Libye (2-2). En quart de finale, Christopher Katongo et ses camarades ont écarté avec brio, les Faucons du Soudan (3-0), avant d’éliminer les Black Stars du Ghana (1-0), en demi-finale. Un fait important, avant de croiser la Côte d’Ivoire, les Zambiens sont allés implorer leurs morts au large des côtes gabonaises. L’on se souvient qu’en avril 1993, l’avion de l’équipe nationale de la Zambie, s’était écrasé à la Sablière au Gabon, faisant plus de 30 morts. Un douloureux souvenir dans lequel les Chipolopolos ont tiré une motivation extrême, le jour de la finale. Les morts ne sont pas morts en Afrique, ont d’ailleurs avancé des observateurs, après l’échec des Ivoiriens en finale.

Sidy, Légré et les Eléphants à côté de l’histoire
‘’Génération maudite. Drogba maudit. Les Eléphants sont maudits’’. Les qualificatifs ne manquaient pas pour parler de l’échec du onze ivoirien, en finale de la CAN 2012, à Libreville, le 12 février dernier. Après 2006, Didier Drogba, Kolo Touré, Yaya Touré, Copa Barry et leurs camarades de la génération dite dorée, chutent en finale de l’épreuve reine du football sur le continent. Ils n’ont pas certes démérité au vu de leur parcours, mais leur revers en finale, a surpris presque tout le monde. D’abord, leur effectif impose respect du fait de la constellation d’excellentes stars ou de talents qui le composent. Drogba, Yaya, Gervinho, Kalunho,Kolo,etc. Que valaient vraiment les Katongo et autres devant ces grands noms de la sphère du foot mondial ? A vrai dire, rien. Cependant, la réalité du terrain doit guider tout le monde dorénavant. C’est à juste titre que des sportifs avancent que le football, n’est pas une science exacte. Donc pas de logique. Les Eléphants version Drogba l’ont compris. Malgré les moyens, le soutien du président de la République, SEM Alassane Ouattara et surtout la mobilisation du peuple ivoirien, dans sa majorité, les Eléphant s sont passés à côté de l’histoire. Ils ont échoué. Et le trophée attendu depuis plus de 20 ans sur les bords de la lagune Ebrié, leur a échappé, au grand dam des sportifs ivoiriens. Longtemps, les Ivoiriens se demanderont, ce qui a fait défaut à cette sélection nationale le 12 février. «On fera tout pour gagner ce trophée pour la paix en Côte d’Ivoire», avait pourtant promis Didier Drogba. Au finish, c’est un capitaine des Eléphants en larmes et inconsolable que les Ivoiriens verront. Ils sont certes sortis pour encourager leurs joueurs le lundi 13 février, lors de leur retour au bercail, mais les Ivoiriens sont restés sur leur faim. Que dire de Sidy Diallo, le président de la FIF et du ministre des Sports et Loisirs, Philippe Légré ? Ils sont passés à côté de l’histoire, tout comme les Eléphants. En premier, le ministre Philippe Légré n’avait pas caché son ambition de gagner la CAN 2012. «Les Eléphants ne peuvent pas ne pas gagner la CAN 2012. Ils doivent ramener ce trophée à la maison le 12 février. En 1992, le Premier ministre était là et on a gagné le trophée. En 2012, il est encore là en tant que président, on doit gagner ce trophée», croyait-il avec fermeté. Les similitudes de dates et de personnages n’ont pas suffi. Et le ministre qui est resté constant dans son discours, vient de comprendre qu’avec les Eléphants, il faut éviter d’être trop optimiste. Ils sont capables du bon comme du pire. Idem pour Augustin Sidy Diallo. Il avait cru opérer une révolution dès son arrivée à la tête de la FIF. Sidy Diallo a appliqué sa méthode : surveillance et marquage strict des joueurs ivoiriens, moins de communication. Mais à l’arrivée, le surveillant général des Eléphants n’avait que ses yeux pour pleurer et un peu d’énergie pour consoler ses joueurs, las des échecs à la CAN. Pour sa première Can en tant que président de fédération, Sidy Diallo vient de vivre une amère expérience. Tout son staff avait misé sur le sacre des Eléphants, point focal de son programme d’activité. La Zambie a tout fait chambouler. Légré, Sidy et les Eléphants sont passés à côté de l’histoire. Et avec eux, Zahoui François qui rêvait de suivre les traces de Yéo Martial, premier ivoirien à avoir conduit le ‘’onze national’’ au sacre à Sénégal 92. Mais tout le monde a négligé la dimension spirituelle, joliment appelée «chance» par le Chef de l’Etat. La défaite des Eléphants ne saurait faire éclipser la bonne organisation du tournoi par le COCAN Gabon et à un degré moindre le COCAN Guinée Equatoriale.
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