Le surintendant du district de Grand-Lahou, Théodore Djoua, livre les secrets de la visite pastorale du président de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire (Emuci), Benjamin Boni, du 10 au 21 février dernier, à Bakanda. Entretien.
Notre Voie : Quel était l’enjeu de la visite pastorale du bishop Benjamin Boni dans votre district ?
Surintendant Théodore Djoua : Le district de Grand-Lahou est composé de 5 circuits et regroupe, au plan administratif, les départements de Grand-Lahou, Guitry et Fresco. La visite du bishop Benjamin Boni dans notre district s’inscrit dans le cadre spirituel pour l’évangélisation et l’édification du peuple de Dieu. Elle se rapporte également au contexte social de notre nation qui est dans une situation extrêmement difficile au sortir de la crise post électorale. L’enjeu de cette visite était de porter au peuple de Côte d’Ivoire un message de paix, d’amour, de pardon et de réconciliation parce que la paix est le préalable à tout développement. Cette visite nous réjouit à plus d’un titre et nous voulons la saluer.
N.V. : Comment cohabitaient les populations avant cette visite du bishop ?
S.T.D. : Ici, les populations ont toujours vécu dans une totale cohésion, sans considération ethnique, religieuse et politique. A preuve, tous les fils de la région, dans la ferveur et en synergie, se sont mobilisés comme un seul homme pour réserver au bishop et à sa délégation, un accueil des plus chaleureux. Le peuple aspire à la paix. Il est heureux et fier de s’inscrire dans cette dynamique. Nous rendons donc grâce au Seigneur qui nous a permis de vivre ces moments d’adoration et de recueillement. Que le Seigneur touche tous les cœurs !
N.V. : Pourquoi insistez-vous sur ce message de paix ?
S.T.D. : Parce que la paix est un véritable trésor. Quand on ne l’a pas, on sait à quel point elle est précieuse et quand on l’a, quelque fois, malheureusement, on n’en connaît pas le sens, la quintessence. Aujourd’hui, les Ivoiriens savent le prix de la paix. Et nous voulons donc dire merci au bishop et toute sa délégation. Nous disons donc merci au Seigneur pour cela. Nous prions ardemment afin que les Ivoiriens fondent toutes leurs actions sur les valeurs morales et spirituelles pour contribuer à l’émergence d’une société nouvelle d’amour, de tolérance et non de rejet de l’autre et de la discrimination. Il faut que nous vivions en harmonie et dans la paix. La Côte d’Ivoire nouvelle ne peut se construire sans la paix.
Propos recueillis par
Marcellin Boguy
Notre Voie : Quel était l’enjeu de la visite pastorale du bishop Benjamin Boni dans votre district ?
Surintendant Théodore Djoua : Le district de Grand-Lahou est composé de 5 circuits et regroupe, au plan administratif, les départements de Grand-Lahou, Guitry et Fresco. La visite du bishop Benjamin Boni dans notre district s’inscrit dans le cadre spirituel pour l’évangélisation et l’édification du peuple de Dieu. Elle se rapporte également au contexte social de notre nation qui est dans une situation extrêmement difficile au sortir de la crise post électorale. L’enjeu de cette visite était de porter au peuple de Côte d’Ivoire un message de paix, d’amour, de pardon et de réconciliation parce que la paix est le préalable à tout développement. Cette visite nous réjouit à plus d’un titre et nous voulons la saluer.
N.V. : Comment cohabitaient les populations avant cette visite du bishop ?
S.T.D. : Ici, les populations ont toujours vécu dans une totale cohésion, sans considération ethnique, religieuse et politique. A preuve, tous les fils de la région, dans la ferveur et en synergie, se sont mobilisés comme un seul homme pour réserver au bishop et à sa délégation, un accueil des plus chaleureux. Le peuple aspire à la paix. Il est heureux et fier de s’inscrire dans cette dynamique. Nous rendons donc grâce au Seigneur qui nous a permis de vivre ces moments d’adoration et de recueillement. Que le Seigneur touche tous les cœurs !
N.V. : Pourquoi insistez-vous sur ce message de paix ?
S.T.D. : Parce que la paix est un véritable trésor. Quand on ne l’a pas, on sait à quel point elle est précieuse et quand on l’a, quelque fois, malheureusement, on n’en connaît pas le sens, la quintessence. Aujourd’hui, les Ivoiriens savent le prix de la paix. Et nous voulons donc dire merci au bishop et toute sa délégation. Nous disons donc merci au Seigneur pour cela. Nous prions ardemment afin que les Ivoiriens fondent toutes leurs actions sur les valeurs morales et spirituelles pour contribuer à l’émergence d’une société nouvelle d’amour, de tolérance et non de rejet de l’autre et de la discrimination. Il faut que nous vivions en harmonie et dans la paix. La Côte d’Ivoire nouvelle ne peut se construire sans la paix.
Propos recueillis par
Marcellin Boguy