Jacques Bernard Anouma, ex-président de la Fédération ivoirienne de football et actuellement membre des Comités exécutifs de la FIFA et de la CAF, pourrait être candidat à l’élection à la présidence de la Confédération Africaine de football, en 2013, lors du Congrès de cette instance, au Maroc. A la faveur de la CAN 2012, en Guinée Equatoriale et au Gabon, Jacques Bernard Anouma, a multiplié les échanges et contacts pour garantir son élection face au président sortant, le Camérounais Issa Hayatou, encore en lice pour un autre bail. En poste depuis 1988, le dirigeant camérounais ne veut pas rendre le tablier. Mais cela ne semble pas ébranler Jacques Bernard Anouma et ses proches. A Malabo en Guinée Equatoriale, c’est à l’hôtel Hilton que Jacques Bernard Anouma recevait des délégués, de façon discrète. Le président de la FIF, Sidy Diallo, avait invité Jacques Bernard Anouma à la prudence sur le dossier de la CAF. «On lui a demandé de mettre balle à terre, parce qu’avec la CAF, on est jamais à l’abri», a confié Yéo Martial, l’ex-sélectionneur des Eléphants et auprès de Zahoui François pour la CAN 2012. En stratège, Jacques Anouma a su faire part de sa vision à de nombreux présidents déjà au courant de son ambition pour le football africain et la CAF. Arrivé à Libreville le 5 février et installé au Méridien (hôtel), l’Ivoirien a invité ses proches (délégués africains) à se plier aux exigences d’Issa Hayatou qui mûrissait l’idée de faire signer une motion de soutien à sa candidature. Anjorin Moucharafou et Badra Sène, les deux hommes liges d’Issa Hayatou, ont tout tenté pour sonder les intentions de Jacques Anouma, mais ce dernier, est resté prudent, n’échangeant avec ses proches qu’aux heures de déjeuner et autres rencontres officielles. Pour sûr, Jacques Bernard Anouma a l’aval de nombreux délégués africains pour terrasser Issa Hayatou en 2013. Mais, il se pose un petit problème d’ordre moral.
Le OK du Président Alassane Ouattara
La présidence de la CAF n’est pas une mince affaire. Si l’entourage de Jacques Anouma avance que ce dernier a tous les soutiens financiers du fait de ses amis, il est toutefois important qu’il ait le soutien du numéro un Ivoirien. C’est le signal fort qu’attend Jacques Bernard Anouma. Au niveau de la FIF, Augustin Sidy Diallo et son comité ne sont guère opposés au désir de Jacques Anouma de diriger la CAF. Toutefois, le dernier mot revient aux autorités ivoiriennes et au gouvernement. Car c’est de la Côte d’Ivoire qu’il s’agit. Le OK est donc attendu par Jacques Bernard Anouma. La CAF qui vacille sous Issa Hayatou du fait des accusations de corruption qui pèsent sur le dirigeant camérounais, a besoin de sang neuf et surtout d’avoir comme patron Jacques Bernard Anouma. Il n’y a pas de raison que le président Ouattara qui prône le retour sur la scène nationale et l’émergence de la Côte d’Ivoire crache sur un tel morceau.
Annoncia Sehoué
Le OK du Président Alassane Ouattara
La présidence de la CAF n’est pas une mince affaire. Si l’entourage de Jacques Anouma avance que ce dernier a tous les soutiens financiers du fait de ses amis, il est toutefois important qu’il ait le soutien du numéro un Ivoirien. C’est le signal fort qu’attend Jacques Bernard Anouma. Au niveau de la FIF, Augustin Sidy Diallo et son comité ne sont guère opposés au désir de Jacques Anouma de diriger la CAF. Toutefois, le dernier mot revient aux autorités ivoiriennes et au gouvernement. Car c’est de la Côte d’Ivoire qu’il s’agit. Le OK est donc attendu par Jacques Bernard Anouma. La CAF qui vacille sous Issa Hayatou du fait des accusations de corruption qui pèsent sur le dirigeant camérounais, a besoin de sang neuf et surtout d’avoir comme patron Jacques Bernard Anouma. Il n’y a pas de raison que le président Ouattara qui prône le retour sur la scène nationale et l’émergence de la Côte d’Ivoire crache sur un tel morceau.
Annoncia Sehoué