Cette fois-ci, c’est décidé. Jacques Anouma sera candidat à la présidence de la Confédération africaine de football(Caf). L’ancien patron de la Fif est prêt sur beaucoup de plans, mais il a besoin du « oui politique » du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour avoir les coudées franches et aller au combat la tête dégagée.
Il n’y a plus de raisons ou d’excuse pour qu’il ne soit pas candidat. Et il l’a compris. Jacques Bernard Daniel Anouma, de source bien introduite, s’est décidé. Il sera candidat à la présidence de la Confédération africaine de football(Caf). Le plus coriace adversaire, sans doute, d’Issa Hayatou, à la tête du football africain de 1988, et candidat à sa propre succession. Depuis le 10 février, lors de l’assemblée générale ordinaire de la Caf, en marge de la 28ème Coupe d’Afrique des nations à l’hôtel Méridien de Libreville, on le sait. Hayatou a profité de ces assises pour demander un consensus autour de sa candidature pour l’assemblée générale élective de 2013 au Maroc. Ce qu’il n’a pas obtenu. L’écrasante majorité des observateurs et responsables de fédérations africaines sont d’accord sur le profil de l’Ivoirien. « Le football africain a besoin de sang neuf. On a vu les mêmes choses sur une longue période, il faut qu’on essaie une autre expertise pour voir ce que cela peut donner », a confié, sous le sceau de l’anonymat, un responsable du football marocain à Libreville. Ils estiment qu’il a les qualités et les capacités pour insuffler une nouvelle dynamique et une autre impulsion au football africain. Ils se basent surtout sur ce qu’a fait Anouma à la tête du football ivoirien en dix ans. L’organisation qu’il a mise en place, sa vision, les réalisations qu’il a faites de l’argent du projet goal de la Fifa ont fait du football ivoirien le premier du continent noir depuis belle lurette. Le football ivoirien est désormais vu autrement. Le fait d’avoir redonné un nouveau souffle, lors de son passage à la tête de l’Union des fédérations ouest-africaines de football(Ufoa), sa présence significative aux comités exécutifs de la Caf et de la Fifa plaident surtout en sa faveur. Et ses pairs du football africain lui vouent un respect et une considération qui ne datent pas d’hier. Du Nord au Sud, en passant par le centre, l’Est et l’Ouest, Anouma est sur la bonne pente. On le voit, le natif de Memni(Adzopé) jouit d’une belle réputation dans le giron du football africain. A cela, il lui faut l’inconditionnel et nécessaire soutien du politique ivoirien, notamment celui du président de la République, Alassane Ouattara, et son gouvernement. Car ce poste, plus qu’une simple affaire sportive, est aussi politique. Le football, en Afrique, étant financé par le politique. Une sélection nationale africaine ne vaut que par l’importance que les gouvernants lui accordent. Même les clubs africains dépendent aussi de leurs Etats respectifs. Surtout quand il s’agit de compétitions africaines. C’est donc clair, le politique est d’une importance capitale dans le football africain. Pour briguer donc le poste de la présidence de la Caf, Jacques Anouma ne peut pas se passer du soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire. Celle de la Fif, on peut le dire sans risque de se tromper, est déjà acquise. Reste donc celui du pouvoir ivoirien pour qu’Anouma ait les coudées franches et soit vraiment outillé pour la grande bataille de la Caf qu’on annonce « sanglante ». Car Côte d’Ivoire is back. Et elle doit l’être à tous les niveaux.
Tibet Kipré
Il n’y a plus de raisons ou d’excuse pour qu’il ne soit pas candidat. Et il l’a compris. Jacques Bernard Daniel Anouma, de source bien introduite, s’est décidé. Il sera candidat à la présidence de la Confédération africaine de football(Caf). Le plus coriace adversaire, sans doute, d’Issa Hayatou, à la tête du football africain de 1988, et candidat à sa propre succession. Depuis le 10 février, lors de l’assemblée générale ordinaire de la Caf, en marge de la 28ème Coupe d’Afrique des nations à l’hôtel Méridien de Libreville, on le sait. Hayatou a profité de ces assises pour demander un consensus autour de sa candidature pour l’assemblée générale élective de 2013 au Maroc. Ce qu’il n’a pas obtenu. L’écrasante majorité des observateurs et responsables de fédérations africaines sont d’accord sur le profil de l’Ivoirien. « Le football africain a besoin de sang neuf. On a vu les mêmes choses sur une longue période, il faut qu’on essaie une autre expertise pour voir ce que cela peut donner », a confié, sous le sceau de l’anonymat, un responsable du football marocain à Libreville. Ils estiment qu’il a les qualités et les capacités pour insuffler une nouvelle dynamique et une autre impulsion au football africain. Ils se basent surtout sur ce qu’a fait Anouma à la tête du football ivoirien en dix ans. L’organisation qu’il a mise en place, sa vision, les réalisations qu’il a faites de l’argent du projet goal de la Fifa ont fait du football ivoirien le premier du continent noir depuis belle lurette. Le football ivoirien est désormais vu autrement. Le fait d’avoir redonné un nouveau souffle, lors de son passage à la tête de l’Union des fédérations ouest-africaines de football(Ufoa), sa présence significative aux comités exécutifs de la Caf et de la Fifa plaident surtout en sa faveur. Et ses pairs du football africain lui vouent un respect et une considération qui ne datent pas d’hier. Du Nord au Sud, en passant par le centre, l’Est et l’Ouest, Anouma est sur la bonne pente. On le voit, le natif de Memni(Adzopé) jouit d’une belle réputation dans le giron du football africain. A cela, il lui faut l’inconditionnel et nécessaire soutien du politique ivoirien, notamment celui du président de la République, Alassane Ouattara, et son gouvernement. Car ce poste, plus qu’une simple affaire sportive, est aussi politique. Le football, en Afrique, étant financé par le politique. Une sélection nationale africaine ne vaut que par l’importance que les gouvernants lui accordent. Même les clubs africains dépendent aussi de leurs Etats respectifs. Surtout quand il s’agit de compétitions africaines. C’est donc clair, le politique est d’une importance capitale dans le football africain. Pour briguer donc le poste de la présidence de la Caf, Jacques Anouma ne peut pas se passer du soutien de l’Etat de Côte d’Ivoire. Celle de la Fif, on peut le dire sans risque de se tromper, est déjà acquise. Reste donc celui du pouvoir ivoirien pour qu’Anouma ait les coudées franches et soit vraiment outillé pour la grande bataille de la Caf qu’on annonce « sanglante ». Car Côte d’Ivoire is back. Et elle doit l’être à tous les niveaux.
Tibet Kipré