Le Premier ministre Guillaume Soro doit céder la Primature à un heureux élu qui sortira des rangs du Pdci Rda. Contrairement aux autres fonctionnaires qui éprouvent du mal à quitter leur poste, Guillaume Soro ne fait pas de son fauteuil actuel une fixation.
Guillaume Kigbafori Soro, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, sait que ses jours sont désormais comptés à la Maison blanche du Plateau. L’ancien secrétaire général des Forces nouvelles, qui a succédé à Charles Konan Banny à la tête du gouvernement sous Laurent Gbagbo, puis reconduit sous Alassane, est en train de faire ses valises. Malgré les bruits de couloirs et le lobbying de certains employés pour conserver leur poste, le maître des lieux n’est pas groggy. Il semble même prendre la chose avec philosophie. L’homme, qui a déclaré qu’on lui a volé une partie de sa jeunesse, est revenu à la charge pour dire qu’il peut encore jouir de celle-ci. Du haut de ses 39 ans, Guillaume Soro a confié, hier, au confrère panafricain Jeune Afrique qu’après le syndicalisme, la rébellion et la Primature, le meilleur est encore devant lui. « Je suis encore jeune et j’ai l’avenir devant moi. Je ne fais pas du poste de Premier ministre, que j’occupe depuis 2007, une fixation. J’ai dit clairement au président Ouattara que j’étais prêt à le servir à n’importe quel poste », a confié Guillaume Soro. En attendant la passation des charges entre lui et l’homme de Konan Bédié pour respecter les clauses du gentleman agreement de la campagne du second tour, l’enfant terrible de Koffiplé joue les prolongations. Il était ce week-end en Guinée dans le cadre de ses activités gouvernementales. S’il n’y a plus de doute que Soro partira de la Primature, les nuages ne sont pas pour autant totalement dissipés sur sa destination. Pendant que certains estiment qu’il a un pied et quatre orteils à la présidence de l’Assemblée nationale, d’autres précisent au contraire que la partie n’est pas gagnée pour le député de Ferkessédougou. Dans un cas comme dans l’autre, après avoir été syndicaliste, rebelle, ministre, puis Premier ministre, Guillaume Soro est prêt à toutes les éventualités, même les plus improbables.
Kra Bernard
Guillaume Kigbafori Soro, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, sait que ses jours sont désormais comptés à la Maison blanche du Plateau. L’ancien secrétaire général des Forces nouvelles, qui a succédé à Charles Konan Banny à la tête du gouvernement sous Laurent Gbagbo, puis reconduit sous Alassane, est en train de faire ses valises. Malgré les bruits de couloirs et le lobbying de certains employés pour conserver leur poste, le maître des lieux n’est pas groggy. Il semble même prendre la chose avec philosophie. L’homme, qui a déclaré qu’on lui a volé une partie de sa jeunesse, est revenu à la charge pour dire qu’il peut encore jouir de celle-ci. Du haut de ses 39 ans, Guillaume Soro a confié, hier, au confrère panafricain Jeune Afrique qu’après le syndicalisme, la rébellion et la Primature, le meilleur est encore devant lui. « Je suis encore jeune et j’ai l’avenir devant moi. Je ne fais pas du poste de Premier ministre, que j’occupe depuis 2007, une fixation. J’ai dit clairement au président Ouattara que j’étais prêt à le servir à n’importe quel poste », a confié Guillaume Soro. En attendant la passation des charges entre lui et l’homme de Konan Bédié pour respecter les clauses du gentleman agreement de la campagne du second tour, l’enfant terrible de Koffiplé joue les prolongations. Il était ce week-end en Guinée dans le cadre de ses activités gouvernementales. S’il n’y a plus de doute que Soro partira de la Primature, les nuages ne sont pas pour autant totalement dissipés sur sa destination. Pendant que certains estiment qu’il a un pied et quatre orteils à la présidence de l’Assemblée nationale, d’autres précisent au contraire que la partie n’est pas gagnée pour le député de Ferkessédougou. Dans un cas comme dans l’autre, après avoir été syndicaliste, rebelle, ministre, puis Premier ministre, Guillaume Soro est prêt à toutes les éventualités, même les plus improbables.
Kra Bernard