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Économie Publié le vendredi 24 février 2012 | Le Temps

Charles Diby à propos de la corruption et l’environnement des affaires : «Il faut arrêter les faux coups et le racket …»

«Nous devons réaliser le niveau d’investissement attendu en 2012 qui est de 629 milliards de F. Cfa et les investissements ne manqueront pas de financements. Désormais, le délai d’exécution des marchés publics est de trois mois. Nous mettons tout en œuvre, pour qu’il n’y ait plus de dette flottante et la riche expérience que nous avons eu dans le cadre de l’exécution du Programme Présidentiel d’Urgence (Ppu) est a renouveler et à renforcer...» Ces propos sont du Ministre de l’Economie et des Finances. C’était hier, à l’occasion de la traditionnelle rentrée budgétaire. Qui avait pour cadre l’auditorium de l’Immeuble de la Caistab au Plateau. Belle occasion pour les différentes régies financières et les directions générales rattachées au ministère de faire le point de l’exercice budgétaire 2011, mais aussi de présenter les perspectives. Au cours des échanges entre l’assistance et les différents exposants, le ministre de l’Economie et des Finances, a non seulement invité les entrepreneurs ivoiriens au travail et au regroupement pour être forts, mais indiqué les grands axes de son combat contre la corruption et l’assainissement des affaires: «Je voudrais demander au secteur privé, à privilégier le regrouper pour faire de la sous-traitance ou de la co-traitance afin de conquérir des marchés consistants dans le cadre du programme d’investissement prévu au budget 2012. De 8% en 2010, le taux d’investissement est passé à 11,6% en 2011 et passera à 13% en 2012. Mais, pour arriver au niveau d’un pays émergeant, il faudrait que ce taux atteigne les 25%. C’est possible mais nous devons nous mettre au travail. Le secteur privé qui a un grand rôle à jouer dans ce challenge, attend généralement l’accalmie soit total totale avant de se lancer. L’Etat pour sa part, doit investir dans le domaine de la sécurité pour rassurer et mettre en confiance les investisseurs. Les reformes en cours, les tribunaux de commerces qui se mettent en place sont des signaux forts. Il faut arrêter les faux coups, la corruption et le racket des opérateurs économiques. Qui, face à ce fléau, finissent toujours par se passer le mot. En clair, respectons notre pays. Car, l’atteinte du Point d’Achèvement de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés( Ppte) n’est pas le point d’arrivée…». A-t-il dit. En clair, au-delà de l’atteinte du Point d’Achèvement de l’initiative des Pays Pauvres Très Endettés (Ppte), il revient aux Ivoiriens de construire et développer leurs pays. En ce qui concerne le bilan de l’exercice budgétaire 2011 et l’exécution du budget d’Etat 2012, il convient de retenir les points suivants : Au titre de la Direction générale des douanes, sur un objectif de recette de 553 milliards de Fcfa attendus, 637,8 milliards de fcfa qui ont été mobilisés dont 339 milliards de Fcfa au titre des marchandises générales. En 2012, l’objectif assigné à la douane est de 953,9 milliards de Fcfa dont 570 milliards de Fcfa des marchandises générales. En ce qui concerne le Trésor Public, pour l’apurement de la dette des fournisseurs de l’Etat, le Dg Koné Adama a indiqué que, sur un montant de 182,8 milliards de F. Cfa que l’Etat de Cote d’Ivoire restait devoir à ses fournisseurs, 139,8 milliards de Fcfa ont été payés
Bamba Mafoumgbé
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