(Source : DCPE, évolution de la conjoncture, note sur le cadrage)
Situation économique 2011
Les principaux indicateurs économiques indiquent un rattrapage progressif de l’activité, grâce aux mesures prises par le Gouvernement pour atténuer l’impact de la crise sur les secteurs de production. Ainsi, des avancées remarquables ont été enregistrées sur le plan de la normalisation du contexte sociopolitique, de l’amélioration de la situation sécuritaire et de l’appui au secteur privé en termes de mesures spécifiques et ciblées. L’activité économique s’est progressivement consolidée. Cependant, elle reste marquée en 2011 par les effets induits de la crise post-électorale et il est attendu une contraction de l’activité de l’ordre 5,8%.
Perspectives 2012-2014
Après les efforts de restauration de l’appareil de production et de la paix sociale entamée en
2011, la période qui commence en 2012 devrait être celle de la relance économique et du
progrès social. L’année 2012, considérée comme année de rattrapage de la forte décroissance enregistrée en 2011, serait le début de la mise en oeuvre d’un programme économique et financier triennal 2012-2014, qui consacrerait le retour de la Côte d’Ivoire sur le sentier de la croissance.
L’activité économique devrait connaitre son plein essor avec la normalisation de la situation
sociopolitique et économique et la reprise effective des grands travaux d’investissements privés et publics prévus. Il s’agirait notamment de la poursuite et de l’intensification des actions de sortie de crise, qui se traduiraient par :
(i) la consolidation de la paix à travers l’amélioration des conditions humanitaires et
sécuritaires,
(ii) l’amélioration de l’environnement des affaires,
(iii) la reprise des activités économiques,
(iv) la consolidation de la coopération économique et financière avec les partenaires
techniques et financiers,
(v) la réalisation des investissements publics notamment dans les secteurs sociaux et
(vi) la reprise de la consommation des ménages, en liaison avec le regain de l’activité et la
création de nouveaux emplois.
Au niveau de l’offre, les efforts de relance des activités économiques entamés depuis le
deuxième semestre 2011, à travers notamment le programme d’urgence du Gouvernement,
devraient produire leur plein effet au cours de l’année 2012 et porter le taux de croissance à
8,5%, après la décroissance observée en 2011. Cette relance économique proviendrait
principalement des secteurs secondaire (+12,6%) et tertiaire (+13,7%). Le secteur primaire,
compte tenu du fait qu’il n’avait pas trop souffert de la crise, se situerait à 2,5%.
A partir de 2013, l’activité se consoliderait sur la période dans tous ses compartiments
sectoriels :
• le secteur primaire devrait évoluer en moyenne de 3,5% par an sur la période du fait de
la reprise de l’extraction minière (+8,9%), de l’agriculture d’exportation (+2,1%) et de la
croissance régulière de l’agriculture vivrière (+3,5%) ;
• le secteur secondaire devrait se conforter avec la normalisation de la situation
sociopolitique et la croissance de la demande. Il serait tiré par toutes ses branches
d’activité. Les évolutions moyennes annuelles seraient de 4,2% pour l’agroalimentaire,
20,3% pour le BTP, 10,5% pour les produits pétroliers, 6,4% pour l’énergie et 2,2% pour
les autres industries ;
• le secteur tertiaire profiterait d’une situation sociopolitique stable et du dynamisme des
autres secteurs. Toutes les composantes poursuivraient leur expansion entamée depuis
2012 à la faveur de la reprise économique globale. Le transport devrait croître de 6,7%,
le commerce de 8%, les télécommunications de 4,1%, les droits et taxes de 7% et les
autres services de 8,2%.
Par ailleurs, le Gouvernement appuierait les secteurs sociaux. Ainsi, la hausse attendue du PIB non-marchand serait de 2,9% en moyenne sur la période.
En ce qui concerne le niveau général des prix, il devrait connaître une hausse modérée
d’environ 2% par an sur la période, le Gouvernement s’attèlera à mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour contenir les tensions inflationnistes.
Au niveau de la demande, la consommation en 2012 profiterait du climat d’apaisement, de la
hausse des revenus agricoles et industriels et de la création d’emplois. Ainsi, la consommation finale augmenterait de 10,2% en 2012 contre -5,3% en 2011, grâce aux actions entreprises par l’Etat à travers l’augmentation des dépenses et la création d’emplois.
S’agissant des investissements, ils repartiraient en hausse avec un taux de 31,9% soutenus par les chantiers de l’Etat en matière d’infrastructures sociales et économiques (construction du pont de Jacqueville, réhabilitation des ponts Houphouët-Boigny et De Gaulle, poursuite de
l’autoroute du nord etc.). En outre, le secteur privé renouvellerait ses outils de production
détruits pendant la crise. Il devrait y avoir également de nouvelles implantations d’usines, de
nouveaux chantiers dans le domaine immobilier (construction de logements sociaux) et
pétroliers (nouveaux forages de développement et d’exploration). Le taux d’investissement
résultant serait de 9,8%, contre 8% du PIB en 2011.
Les importations totales connaitraient une hausse de 16,8% qui serait portée par les biens
intermédiaires et d’équipements, en lien avec le regain de l’activité économique nationale.
Quant aux exportations, elles évolueraient de 5,4% en relation avec les produits pétroliers et les produits de l’agro-industrie.
A partir de 2013, la demande dans toutes ses composantes évoluerait positivement avec la
reprise générale de l’activité économique.
La consommation finale serait portée à la fois par ses composantes publique et privée.
L’augmentation des revenus dans le secteur privé et la création d’emplois publics et privés
devraient consolider la consommation. Il est attendu une croissance moyenne de 7,1% par an sur la période sous revue.
Les investissements seraient revigorés par la poursuite des grands chantiers de l’Etat dans le domaine des infrastructures économiques et sociales. La croissance moyenne par an serait de 23,9%, tirée principalement par sa composante publique (36,3%). Le taux d’investissement passerait de 9,8% en 2012 à 13,8% en 2014.
Au niveau du commerce extérieur, les exportations évolueraient de 6,5% en moyenne sous
l’impulsion de la demande extérieure des produits transformés et des produits primaires. Les
importations, portées par les biens intermédiaires et d’équipement pour soutenir la croissance, évolueraient de 13,6% en moyenne par an.
Au total, sous l’hypothèse de la réunification du territoire national et de la consolidation de la
paix et de la sécurité, la reprise économique serait effective en 2012 avec un taux de
croissance de plus de 8% contre une décroissance de 5,8% enregistrée en 2011. L’expansion économique en 2012, bénéficierait d’une part, de l’effet de rattrapage sur 2011 et, d’autre part, de l’impact des actions vigoureuses initiées par le Gouvernement.
La croissance de l’économie ivoirienne se poursuivrait à un rythme moyen annuel de 6% sur la période 2013-2014. Toutefois, la réalisation de ces objectifs nécessite la mise en oeuvre
d’actions et de reformes structurelles dans les domaines suivants :
• la maitrise voire la réduction des coûts des facteurs de production (eau, électricité,
• hydrocarbure, taux d’intérêt, etc.) ;
• le renforcement du partenariat public-privé ;
• la transformation des produits primaires en produits finis et semi-finis ;
• la promotion des investissements ;
• la promotion des secteurs sociaux ;
• la promotion des services publics de qualité.
Situation économique 2011
Les principaux indicateurs économiques indiquent un rattrapage progressif de l’activité, grâce aux mesures prises par le Gouvernement pour atténuer l’impact de la crise sur les secteurs de production. Ainsi, des avancées remarquables ont été enregistrées sur le plan de la normalisation du contexte sociopolitique, de l’amélioration de la situation sécuritaire et de l’appui au secteur privé en termes de mesures spécifiques et ciblées. L’activité économique s’est progressivement consolidée. Cependant, elle reste marquée en 2011 par les effets induits de la crise post-électorale et il est attendu une contraction de l’activité de l’ordre 5,8%.
Perspectives 2012-2014
Après les efforts de restauration de l’appareil de production et de la paix sociale entamée en
2011, la période qui commence en 2012 devrait être celle de la relance économique et du
progrès social. L’année 2012, considérée comme année de rattrapage de la forte décroissance enregistrée en 2011, serait le début de la mise en oeuvre d’un programme économique et financier triennal 2012-2014, qui consacrerait le retour de la Côte d’Ivoire sur le sentier de la croissance.
L’activité économique devrait connaitre son plein essor avec la normalisation de la situation
sociopolitique et économique et la reprise effective des grands travaux d’investissements privés et publics prévus. Il s’agirait notamment de la poursuite et de l’intensification des actions de sortie de crise, qui se traduiraient par :
(i) la consolidation de la paix à travers l’amélioration des conditions humanitaires et
sécuritaires,
(ii) l’amélioration de l’environnement des affaires,
(iii) la reprise des activités économiques,
(iv) la consolidation de la coopération économique et financière avec les partenaires
techniques et financiers,
(v) la réalisation des investissements publics notamment dans les secteurs sociaux et
(vi) la reprise de la consommation des ménages, en liaison avec le regain de l’activité et la
création de nouveaux emplois.
Au niveau de l’offre, les efforts de relance des activités économiques entamés depuis le
deuxième semestre 2011, à travers notamment le programme d’urgence du Gouvernement,
devraient produire leur plein effet au cours de l’année 2012 et porter le taux de croissance à
8,5%, après la décroissance observée en 2011. Cette relance économique proviendrait
principalement des secteurs secondaire (+12,6%) et tertiaire (+13,7%). Le secteur primaire,
compte tenu du fait qu’il n’avait pas trop souffert de la crise, se situerait à 2,5%.
A partir de 2013, l’activité se consoliderait sur la période dans tous ses compartiments
sectoriels :
• le secteur primaire devrait évoluer en moyenne de 3,5% par an sur la période du fait de
la reprise de l’extraction minière (+8,9%), de l’agriculture d’exportation (+2,1%) et de la
croissance régulière de l’agriculture vivrière (+3,5%) ;
• le secteur secondaire devrait se conforter avec la normalisation de la situation
sociopolitique et la croissance de la demande. Il serait tiré par toutes ses branches
d’activité. Les évolutions moyennes annuelles seraient de 4,2% pour l’agroalimentaire,
20,3% pour le BTP, 10,5% pour les produits pétroliers, 6,4% pour l’énergie et 2,2% pour
les autres industries ;
• le secteur tertiaire profiterait d’une situation sociopolitique stable et du dynamisme des
autres secteurs. Toutes les composantes poursuivraient leur expansion entamée depuis
2012 à la faveur de la reprise économique globale. Le transport devrait croître de 6,7%,
le commerce de 8%, les télécommunications de 4,1%, les droits et taxes de 7% et les
autres services de 8,2%.
Par ailleurs, le Gouvernement appuierait les secteurs sociaux. Ainsi, la hausse attendue du PIB non-marchand serait de 2,9% en moyenne sur la période.
En ce qui concerne le niveau général des prix, il devrait connaître une hausse modérée
d’environ 2% par an sur la période, le Gouvernement s’attèlera à mettre en oeuvre les mesures nécessaires pour contenir les tensions inflationnistes.
Au niveau de la demande, la consommation en 2012 profiterait du climat d’apaisement, de la
hausse des revenus agricoles et industriels et de la création d’emplois. Ainsi, la consommation finale augmenterait de 10,2% en 2012 contre -5,3% en 2011, grâce aux actions entreprises par l’Etat à travers l’augmentation des dépenses et la création d’emplois.
S’agissant des investissements, ils repartiraient en hausse avec un taux de 31,9% soutenus par les chantiers de l’Etat en matière d’infrastructures sociales et économiques (construction du pont de Jacqueville, réhabilitation des ponts Houphouët-Boigny et De Gaulle, poursuite de
l’autoroute du nord etc.). En outre, le secteur privé renouvellerait ses outils de production
détruits pendant la crise. Il devrait y avoir également de nouvelles implantations d’usines, de
nouveaux chantiers dans le domaine immobilier (construction de logements sociaux) et
pétroliers (nouveaux forages de développement et d’exploration). Le taux d’investissement
résultant serait de 9,8%, contre 8% du PIB en 2011.
Les importations totales connaitraient une hausse de 16,8% qui serait portée par les biens
intermédiaires et d’équipements, en lien avec le regain de l’activité économique nationale.
Quant aux exportations, elles évolueraient de 5,4% en relation avec les produits pétroliers et les produits de l’agro-industrie.
A partir de 2013, la demande dans toutes ses composantes évoluerait positivement avec la
reprise générale de l’activité économique.
La consommation finale serait portée à la fois par ses composantes publique et privée.
L’augmentation des revenus dans le secteur privé et la création d’emplois publics et privés
devraient consolider la consommation. Il est attendu une croissance moyenne de 7,1% par an sur la période sous revue.
Les investissements seraient revigorés par la poursuite des grands chantiers de l’Etat dans le domaine des infrastructures économiques et sociales. La croissance moyenne par an serait de 23,9%, tirée principalement par sa composante publique (36,3%). Le taux d’investissement passerait de 9,8% en 2012 à 13,8% en 2014.
Au niveau du commerce extérieur, les exportations évolueraient de 6,5% en moyenne sous
l’impulsion de la demande extérieure des produits transformés et des produits primaires. Les
importations, portées par les biens intermédiaires et d’équipement pour soutenir la croissance, évolueraient de 13,6% en moyenne par an.
Au total, sous l’hypothèse de la réunification du territoire national et de la consolidation de la
paix et de la sécurité, la reprise économique serait effective en 2012 avec un taux de
croissance de plus de 8% contre une décroissance de 5,8% enregistrée en 2011. L’expansion économique en 2012, bénéficierait d’une part, de l’effet de rattrapage sur 2011 et, d’autre part, de l’impact des actions vigoureuses initiées par le Gouvernement.
La croissance de l’économie ivoirienne se poursuivrait à un rythme moyen annuel de 6% sur la période 2013-2014. Toutefois, la réalisation de ces objectifs nécessite la mise en oeuvre
d’actions et de reformes structurelles dans les domaines suivants :
• la maitrise voire la réduction des coûts des facteurs de production (eau, électricité,
• hydrocarbure, taux d’intérêt, etc.) ;
• le renforcement du partenariat public-privé ;
• la transformation des produits primaires en produits finis et semi-finis ;
• la promotion des investissements ;
• la promotion des secteurs sociaux ;
• la promotion des services publics de qualité.