Débutée depuis lundi dernier, la mise en œuvre de la gratuité ciblée des soins et particulièrement de l’accouchement et de la césarienne, connaît quelques difficultés. Cela est dû à l’absence de certains médicaments.
Au Centre hospitalier universitaire (Chu), la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne et de l’accouchement connaît déjà quelques petits problèmes. Et ce, six jours après le début de l’opération. Bien que les kits soient disponibles, ils ne sont pas complets. Les parents de parturientes doivent mettre la main à la poche. Ils ne sont donc pas contents. Hier, à notre passage, bon nombre d’entre eux se plaignaient. Ils se rendent alors dans les officines privées les plus proches pour acheter les médicaments qui manquent. Conscients de la situation, des médecins que nous y avons rencontrés affirment qu’ils ne font qu’avec ce qui est en leur possession, en attendant que la pharmacie de la santé publique (Psp) leur livre des kits complets. A ce niveau, l’un d’eux a confié que dans un futur très proche, l’hôpital recevra un gros lot de médicaments. Ce qui viendra sans doute amoindrir la grogne des parents qui disent être fatigués de débourser de l’argent dans un hôpital public où la césarienne et l’accouchement sont gratuits. Notons que la gratuité ciblée des soins est la mesure transitoire, mise en place, par le gouvernement avant l’instauration, en fin d’année, de la couverture maladie universelle. Elle concerne le couple mère-enfant, les urgences chirurgicales et médicales, les pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans, la prise en charge du paludisme. Sans oublier l’abattement de 30% sur tous les actes médicaux dont le coût excède 1000 Fcfa.
Adélaïde Konin
Au Centre hospitalier universitaire (Chu), la mise en œuvre de la gratuité de la césarienne et de l’accouchement connaît déjà quelques petits problèmes. Et ce, six jours après le début de l’opération. Bien que les kits soient disponibles, ils ne sont pas complets. Les parents de parturientes doivent mettre la main à la poche. Ils ne sont donc pas contents. Hier, à notre passage, bon nombre d’entre eux se plaignaient. Ils se rendent alors dans les officines privées les plus proches pour acheter les médicaments qui manquent. Conscients de la situation, des médecins que nous y avons rencontrés affirment qu’ils ne font qu’avec ce qui est en leur possession, en attendant que la pharmacie de la santé publique (Psp) leur livre des kits complets. A ce niveau, l’un d’eux a confié que dans un futur très proche, l’hôpital recevra un gros lot de médicaments. Ce qui viendra sans doute amoindrir la grogne des parents qui disent être fatigués de débourser de l’argent dans un hôpital public où la césarienne et l’accouchement sont gratuits. Notons que la gratuité ciblée des soins est la mesure transitoire, mise en place, par le gouvernement avant l’instauration, en fin d’année, de la couverture maladie universelle. Elle concerne le couple mère-enfant, les urgences chirurgicales et médicales, les pathologies les plus fréquentes chez les enfants de 0 à 5 ans, la prise en charge du paludisme. Sans oublier l’abattement de 30% sur tous les actes médicaux dont le coût excède 1000 Fcfa.
Adélaïde Konin