Le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités, a remis officiellement les projets de charte d’éthique et de déontologie des agents du public au ministre de la Fonction publique pour leur application. Gnamien Konan en a profité pour dire ses quatre vérités.
«La différence entre les nations s’explique par la différence entre les principes et les valeurs que ces nations se donnent et qu’elles respectent». C’était du grand Gnamien Konan, hier, pendant qu’il recevait officiellement les projets de charte d’éthique et de déontologie des agents du public, par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Snrgc). La cérémonie a eu lieu à l’Ecole nationale d’administration (Ena). A Méité Sindou, secrétaire national du Sngrc qui lui a remis les documents, le ministre de la Fonction publique a fait la promesse de les faire adopter en conseil des ministres et de veiller à leur application. Puis, Gnamien Konan s’est brusquement indigné. Il est temps, dit-il, que les responsables au plus haut niveau de l’Etat s’approprient cette charte. Mieux, ils doivent donner l’exemple par des actes. « Tout le reste n’est que discours et tambour », s’est-il écrié. Puis, en présence de Dosso Moussa, ministre de l’Industrie, de Coulibaly Gnénéma, ministre des Droits de l’Homme et de Mme Evelyn Yapo, directrice de l’Ena, l’orateur a cru bon de faire cette précision : « je ne veux choquer personne ». A titre d’exemple, le ministre de la Fonction publique prend son cas. Quand il arrive au bureau, il tire toujours les rideaux pour laisser passer la lumière du jour afin d’économiser l’électricité. Mais ce qu’il constate, c’est que partout, le matériel de l’Etat est mal entretenu. « Il y a trop de gaspillage », note-t-il. Les ordinateurs, l’électricité, les véhicules, etc., sont mal entretenus. Heureusement, dit-il, que la charte d’éthique et de déontologie, élaborée par Méité Sindou du 16 au 18 à Grand-Bassam, en a tenu compte. La rigueur doit être de mise, à laisser entendre le ministre. En frappant du poing de la table, Gnamien Konan va plus loin : il faut arriver à faire en sorte que les responsables de l’administration ne gagnent pas leurs postes en passant par la politique. Ils doivent les mériter. Il faut, selon lui, arriver à codifier ces postes, pour pouvoir y mettre les plus méritants. Ce n’est pas tout, Gnamien Konan propose une méthode plus radicale pour lutter contre la corruption dans l’administration: les agents du public doivent déclarer leurs fortunes.
Raphaël Tanoh
«La différence entre les nations s’explique par la différence entre les principes et les valeurs que ces nations se donnent et qu’elles respectent». C’était du grand Gnamien Konan, hier, pendant qu’il recevait officiellement les projets de charte d’éthique et de déontologie des agents du public, par le Secrétariat national à la gouvernance et au renforcement des capacités (Snrgc). La cérémonie a eu lieu à l’Ecole nationale d’administration (Ena). A Méité Sindou, secrétaire national du Sngrc qui lui a remis les documents, le ministre de la Fonction publique a fait la promesse de les faire adopter en conseil des ministres et de veiller à leur application. Puis, Gnamien Konan s’est brusquement indigné. Il est temps, dit-il, que les responsables au plus haut niveau de l’Etat s’approprient cette charte. Mieux, ils doivent donner l’exemple par des actes. « Tout le reste n’est que discours et tambour », s’est-il écrié. Puis, en présence de Dosso Moussa, ministre de l’Industrie, de Coulibaly Gnénéma, ministre des Droits de l’Homme et de Mme Evelyn Yapo, directrice de l’Ena, l’orateur a cru bon de faire cette précision : « je ne veux choquer personne ». A titre d’exemple, le ministre de la Fonction publique prend son cas. Quand il arrive au bureau, il tire toujours les rideaux pour laisser passer la lumière du jour afin d’économiser l’électricité. Mais ce qu’il constate, c’est que partout, le matériel de l’Etat est mal entretenu. « Il y a trop de gaspillage », note-t-il. Les ordinateurs, l’électricité, les véhicules, etc., sont mal entretenus. Heureusement, dit-il, que la charte d’éthique et de déontologie, élaborée par Méité Sindou du 16 au 18 à Grand-Bassam, en a tenu compte. La rigueur doit être de mise, à laisser entendre le ministre. En frappant du poing de la table, Gnamien Konan va plus loin : il faut arriver à faire en sorte que les responsables de l’administration ne gagnent pas leurs postes en passant par la politique. Ils doivent les mériter. Il faut, selon lui, arriver à codifier ces postes, pour pouvoir y mettre les plus méritants. Ce n’est pas tout, Gnamien Konan propose une méthode plus radicale pour lutter contre la corruption dans l’administration: les agents du public doivent déclarer leurs fortunes.
Raphaël Tanoh