Réclamant à haute voix un débat ouvert au sein du Pdci-Rda, le président de la jeunesse dudit parti a été il y a quelques semaines traité de tous les noms. Pis diabolisé par ses détracteurs KKB avait été opposé au président Henri Konan Bédié. Une campagne de presse intensive a été menée des semaines durant à cet effet. Ainsi diabolisé par des membres de son propre parti, KKB avait été démystifié aux yeux des autres jeunesses des partis politiques. Comme le dit l’adage, si vous avez un lion à la maison que vous ne le respectez pas, ce ne sont pas les visiteurs qui le feront à votre place. Il ne serait donc pas exagéré de dire que la bastonnade à sang dont a été victime ce leader de la jeunesse du parti est la suite logique du combat fratricide que lui a livré son propre camp. KKB a simplement été livré à la vindicte populaire par certains membres de sa famille politique. Les raisons ? Inquiet de la santé du Pdci, KKB à travers ses sorties revendique la tenue d’un débat. Une thérapie qui amènerait les jeunes à refaire le chemin du vieux parti en perte de vitesse sur l’échiquier politique. Mais cette idée n’a pas rencontré l’assentiment de tous. ‘’Ceux qui ont peur du débat au Pdci, ceux qui croient avoir quelques privilèges à protéger, c’est ceux-là qui veulent former autour du président Bédié certain verrou pour lui faire croire qu’ils l’aiment plus que quiconque. Que c’est dans son intérêt qu’ils agissent et donc ils n’ont pas intérêt à voir le débat s’instaurer. Heureusement que je les connais. Le verrou, on va le faire sauter le plus tôt possible pour que le Pdci respire mieux’’. A menacé KKB quelques heures avant son agression. Affaibli par son propre camp, KKB ne pouvait donc plus représenter une autorité à craindre et à respecter. Il était devenu simplement une proie facile et sans soutien
Aboubacar
ben Doumbia
Aboubacar
ben Doumbia