Ong "Servir" : la consécration, c’est demain. En attendant, que de chemin parcouru pour y arriver ! Un parcours parfois jalonné de contrariété et d’inquiétudes face aux besoins de plus en plus croissants des populations. Mais Mme Henriette Bédié, présidente fondatrice de "Servir", n’a jamais reculé devant tous ces obstacles. Elle y avait pensé quand elle créait cette structure le 15 mai 1996. Son objectif principal était d’aider et de briser les barrières de l’indifférence. Sur cette base, l’illustre épouse du président Bédié n’avait qu’une seule ambition : Aider et donner. D’ailleurs, dans une interview à nous accordée, elle disait «J’éprouve du plaisir à donner». Oui donner. C’est le sacerdoce que s’est assigné Mme Bédié. Parce croyante, chrétienne catholique, elle s’est toujours souvenue de ce verset de la Bible qui exhorte à la charité. C’est ainsi que Mme la présidente fondatrice de l’Ong "Servir", son bâton de pèlerin à la main, a décidé de sillonner toute la Côte d’Ivoire pour partager le bonheur à ceux qui n’en ont pas. Du nord au sud, de l’est à l’ouest, elle a fait don de sa personne. A telle enseigne qu’on a fini par la surnommer la maman des handicapés, des pauvres. Bref des sans voix. De l’argent, des médicaments, des pagnes, des ambulances en passant par son beau sourire, Mme Bédié a tout offert. Et à tout le monde sans distinction de race, d’ethnie, de religion, de culture et de politique. Mme Henriette Bédié a toujours agi comme le sapeur pompier à travers cette phrase «Je ne cherche pas à connaitre ta race (…) quand tu es en danger, j’accours». Elle se considère comme la mère de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent sur le sol de la Côte d’Ivoire. La preuve, chaque année, à la fête de Noël, elle offre des cadeaux à tous les enfants du district d’Abidjan. Elle le fait aussi à l’occasion de la fête des mères où les femmes sans distinction viennent communier avec Mme Bédié et repartent les mains chargées de cadeaux. La présidente fondatrice de l’Ong "Servir" aime aussi aller à la rencontre de ses frères et sœurs malades, en deuil ou pas. Cela, parce que le Christ recommande de visiter les malades et les prisonniers. Mme Henriette Bédié, là également, a suivi ce conseil. Car chaque fois qu’un Ivoirien même anonyme est malade, il suffit que ses services soient informés pour qu’elle se rende à son chevet. En fait, la mère Teresa à l’ivoirienne se sent beaucoup proche des malades. D’où sa propension à offrir des médicaments dans les hôpitaux et d’autres matériels dans les hôpitaux. Il y a deux (02) ans, elle a donné des générateurs aux trois (03) Chu d’Abidjan le tout, d’un coût de plus de 150 millions de francs Cfa pour aider à soigner les malades du rein. Comme si cela ne suffisait pas, Mme la présidente de l’Ong " Servir" a décidé de construire un centre d’hémodialyse à Abidjan. Quelle générosité ! Cet acte de haute portée humanitaire, en effet, est venu clouer le bec à tous ceux qui ont, maladroitement, assimilé ses actions à un soutien à son époux dans le cadre de ses activités politiques. La réponse à cette interprétation est venue d’elle-même après la pose de la première pierre de ce centre d’hémodialyse intervenue après l’élection présidentielle qui a vu la victoire du président Alassane Ouattara. Toutes ces actions dont les résultats ont dépassé les frontières de la Côte d’Ivoire sont le fruit de la détermination de Mme Henriette Bédié. Mais aussi de son équipe à laquelle Mme la présidente de l’Ong "Servir" fait pleinement confiance. Parce qu’elle sait humblement que seule, elle ne peut pas tout réussir. Aujourd’hui, le résultat est là. La Bible dit encore «Donnez et vous recevrez». Mme Bédié a donné sans avoir attendu quelque chose en retour. Mais ceux qui ont reconnu ses mérites, la nation notamment, a décidé de la célébrer à travers la remise d’une médaille par la Grande Chancellerie. Demain donc, c’est le jour du jour de Mme Bédié et sa dynamique équipe conduite par le président délégué Amoikon Banga Patrice. Comme quoi, le bienfait n’est jamais perdu. Il se rattrape toujours.
Dje km
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