Environ 18 prisonniers se sont évadés de la prison civile de Katiola, dans la matinée du samedi dernier, après avoir dépossédé un garde pénitentiaire de ses moyens de défense.
Selon les informations à notre disposition, le parent d’un détenu se serait rendu à la prison vers 9h afin d’apporter de la nourriture à celui-ci. Informé de la présence de ce parent, un garde pénitentiaire le conduira à la cellule du détenu. C’est en ce moment qu’un groupe de prisonniers, parqués dans la même cellule, va se ruer sur le garde, l’immobilisant et le dépossédant de tous ses moyens de sécurité. La porte étant restée ouverte à l’entrée des deux hommes, les pensionnaires dudit établissement ont donc pris leurs jambes à leurs coups. Surpris de cette débandade, les agents des forces de l’ordre présents n’ont pu les freiner dans leur élan. Saisies de cette affaire, les autorités militaires, de police et de la gendarmerie de la ville ont entrepris des recherches dans toute la zone en vue de les retrouver. Pour l’heure, aucun indice jusque-là n’indique les traces de ces malfrats dans la ville de Katiola, encore moins dans les localités environnantes. Sans nul doute, ceux-ci sont en train de courir loin vers d’autres contrées où ils sont inconnus. En cette période de grande insécurité qui règne dans les villes du grand centre, l’évasion de ces prisonniers vient troubler d’avantage la fragile quiétude des populations de ces localités, surtout que parmi ces évadés, se trouvent de grands criminels et des voleurs de bétail.
Coulibaly Souleymane, correspondant à Bouaké
Selon les informations à notre disposition, le parent d’un détenu se serait rendu à la prison vers 9h afin d’apporter de la nourriture à celui-ci. Informé de la présence de ce parent, un garde pénitentiaire le conduira à la cellule du détenu. C’est en ce moment qu’un groupe de prisonniers, parqués dans la même cellule, va se ruer sur le garde, l’immobilisant et le dépossédant de tous ses moyens de sécurité. La porte étant restée ouverte à l’entrée des deux hommes, les pensionnaires dudit établissement ont donc pris leurs jambes à leurs coups. Surpris de cette débandade, les agents des forces de l’ordre présents n’ont pu les freiner dans leur élan. Saisies de cette affaire, les autorités militaires, de police et de la gendarmerie de la ville ont entrepris des recherches dans toute la zone en vue de les retrouver. Pour l’heure, aucun indice jusque-là n’indique les traces de ces malfrats dans la ville de Katiola, encore moins dans les localités environnantes. Sans nul doute, ceux-ci sont en train de courir loin vers d’autres contrées où ils sont inconnus. En cette période de grande insécurité qui règne dans les villes du grand centre, l’évasion de ces prisonniers vient troubler d’avantage la fragile quiétude des populations de ces localités, surtout que parmi ces évadés, se trouvent de grands criminels et des voleurs de bétail.
Coulibaly Souleymane, correspondant à Bouaké