Dix-huit détenus ont réussi à prendre la clé des champs, samedi, de la prison civile de la cité du Hambol où sont incarcérés 5 pro-Gbagbo.
Evasion spectaculaire à la prison de Katiola, samedi, à 9 heures. Sur les 34 détenus, 18 ont pris la fuite. Dans cette prison se trouvent des prévenus de la crise postélectorale. Mais ces pro-Gbagbo n’ont pu aller loin. Ils en ont été empêchés par les tirs de sommation d’éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) présents autour de la prison. Koné Boubacar, Kuo Téa Narcisse, Jean Jacques Béchio, Aboudramane Sagaré et Bro Grébé sont donc toujours dans leurs cellules à Katiola, en attendant le jour de leur procès. Selon une source, l’évasion s’est produite suite à une négligence des gardiens de la prison. Ils n’ont pas pris soin de refermer la porte après avoir servi la nourriture aux détenus. « Malgré les tirs de sommation, certains prisonniers ont fui et n’ont pu être rattrapés », précise un gardien. Les évadés étaient des détenus de droit commun.
Les pro-Gbagbo cités plus haut sont incarcérés pour 18 chefs d’accusation : crimes de sang, participation à des bandes armées, atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la haine, crimes économiques, vol en réunion, détournements de biens de l’Etat... Ils ont soutenu Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir. Rappelons que d’autres partisans de l’ex-chef de l’Etat sont détenus au nord pour les mêmes chefs d’accusation. Il s’agit de son Premier ministre, Gilbert Aké N’Gbo et d’une bonne partie de son gouvernement illégal. Mais aussi d’hommes de media et des finances, notamment l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Philippe Henri Dacoury-Tabley.
On peut s’interroger sur cette évasion. Les gardiens ne sont-ils pas de mèche avec ces évadés ? Leur négligence ressemble fort à une complicité. Sinon, en quoi sont-ils des gardiens ?
Bahi K.
Evasion spectaculaire à la prison de Katiola, samedi, à 9 heures. Sur les 34 détenus, 18 ont pris la fuite. Dans cette prison se trouvent des prévenus de la crise postélectorale. Mais ces pro-Gbagbo n’ont pu aller loin. Ils en ont été empêchés par les tirs de sommation d’éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) présents autour de la prison. Koné Boubacar, Kuo Téa Narcisse, Jean Jacques Béchio, Aboudramane Sagaré et Bro Grébé sont donc toujours dans leurs cellules à Katiola, en attendant le jour de leur procès. Selon une source, l’évasion s’est produite suite à une négligence des gardiens de la prison. Ils n’ont pas pris soin de refermer la porte après avoir servi la nourriture aux détenus. « Malgré les tirs de sommation, certains prisonniers ont fui et n’ont pu être rattrapés », précise un gardien. Les évadés étaient des détenus de droit commun.
Les pro-Gbagbo cités plus haut sont incarcérés pour 18 chefs d’accusation : crimes de sang, participation à des bandes armées, atteinte à la sûreté de l’Etat, incitation à la haine, crimes économiques, vol en réunion, détournements de biens de l’Etat... Ils ont soutenu Laurent Gbagbo dans sa tentative de confiscation du pouvoir. Rappelons que d’autres partisans de l’ex-chef de l’Etat sont détenus au nord pour les mêmes chefs d’accusation. Il s’agit de son Premier ministre, Gilbert Aké N’Gbo et d’une bonne partie de son gouvernement illégal. Mais aussi d’hommes de media et des finances, notamment l’ancien gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), Philippe Henri Dacoury-Tabley.
On peut s’interroger sur cette évasion. Les gardiens ne sont-ils pas de mèche avec ces évadés ? Leur négligence ressemble fort à une complicité. Sinon, en quoi sont-ils des gardiens ?
Bahi K.