La confusion était totale, samedi, autour de la prison civile de Katiola au quartier Mangorosso, derrière le centre culturel. Selon une source digne de foi, dix-huit détenus ont profité de l’inattention de leurs geôliers pour s’évanouir dans la nature. Les proches du président déchu qui vivent dans cette prison depuis la chute du Fpi ont, quant à eux, choisi la voix de la sagesse. Selon notre source, Abdoudramane Sangaré, Jean-Jacques Béchio, Koné Brahima, Kuyo Téa Narcisse et Bro Grébé Géneviève ont refusé de saisir cette opportunité pour respirer l’air frais de la liberté. « Il y a eu dix-huit prisonniers qui ont réussi à s’évader de la prison de Katiola. Cela s’est produit samedi, matin aux environs de 9 h. Les prisonniers politiques ne sont pas concernés. Malgré les portes de la prison qui étaient entre-ouvertes, ils ont refusé de s’échapper », précise notre source. Sur les circonstances de l’évasion, il raconte qu’« un jeune est venu, ce samedi matin, avec de la nourriture pour un parent prisonnier. Un garde pénitentiaire est choisi pour l’accompagner dans l’enceinte de la prison.
Les deux personnes ignoraient ce qui les attendait. Une fois dans l’enceinte de la prison, elles sont maitrisées par un groupe de prisonniers. Lesquels ont par la suite assommé le second garde resté à la porte avant de disparaître dans la haute brousse ». Pour ramener les fugitifs dans leur cellule, les forces de sécurité ont été mises en branle depuis le week-end. Au moment où nous mettions sous presse, aucun des évadés n’avait été pris. Aucun détenus en cavale, n’a encore été pris dans les mailles du dispositif sécuritaire mis en place par les autorités judiciaires. « Toutes les forces de police, de gendarmerie et les militaires en poste dans la région, ont été mis en alerte. Une chasse à l’homme est engagée depuis samedi pour mettre le grappin sur les évadés. On n a pas encore appris une arrestation », a-t-elle informée. Au sein des populations de la région du Hambol, la peur gagne du terrain.
Cette peur devient encore plus intense quant on leur évoque les noms des évadés. « Parmi les évadés, il y a de grands criminels dans le lot. Notamment, un dangereux homme qui a égorgé de sang froid, un vendeur de cabri à Katiola. Il a aussi un homme qui s’appelle Lass. Il a découpé un monsieur dans sa chambre et est allé le jeter derrière le grand séminaire de Katiola. Des voleurs de bœufs spécialisés dans le détournement des animaux, sont également en fuite », a indiquée notre interlocuteur.
Marcel Konan
Correspondant régional
Les deux personnes ignoraient ce qui les attendait. Une fois dans l’enceinte de la prison, elles sont maitrisées par un groupe de prisonniers. Lesquels ont par la suite assommé le second garde resté à la porte avant de disparaître dans la haute brousse ». Pour ramener les fugitifs dans leur cellule, les forces de sécurité ont été mises en branle depuis le week-end. Au moment où nous mettions sous presse, aucun des évadés n’avait été pris. Aucun détenus en cavale, n’a encore été pris dans les mailles du dispositif sécuritaire mis en place par les autorités judiciaires. « Toutes les forces de police, de gendarmerie et les militaires en poste dans la région, ont été mis en alerte. Une chasse à l’homme est engagée depuis samedi pour mettre le grappin sur les évadés. On n a pas encore appris une arrestation », a-t-elle informée. Au sein des populations de la région du Hambol, la peur gagne du terrain.
Cette peur devient encore plus intense quant on leur évoque les noms des évadés. « Parmi les évadés, il y a de grands criminels dans le lot. Notamment, un dangereux homme qui a égorgé de sang froid, un vendeur de cabri à Katiola. Il a aussi un homme qui s’appelle Lass. Il a découpé un monsieur dans sa chambre et est allé le jeter derrière le grand séminaire de Katiola. Des voleurs de bœufs spécialisés dans le détournement des animaux, sont également en fuite », a indiquée notre interlocuteur.
Marcel Konan
Correspondant régional