Les Abidjanais ont dû faire l’heureux constat. Après la crise postélectorale, leur ville est redevenue propre. L’opération d’urgence initiée par le Président de la République pour soulager les populations avait commencé à avoir un impact positif. En tout cas, pour ce qui concerne le volet environnemental et assainissement, l’opération a connu un succès. Mais depuis un moment, surtout dans la commune de Cocody (Attoban), les dépôts sauvages ont refait surface. Les tas d’ordures s’amoncèlent devant l’église Saint Bernard et entravent même la circulation. Par ailleurs, à Port-Bouët et à Koumassi, les artères principales sont obstruées par des montagnes d’ordures qui dégagent des odeurs nauséabondes. En effet, après le passage des sociétés de ramassage et des balayeuses, des collecteurs d’ordures dans les différents quartiers rassemblent les ordures aux abords des grandes voies. Aux Deux Plateaux, ils n’hésitent pas à abandonner les ordures aux abords des routes quand ils sont fatigués. Tandis que les populations de Yopougon, d’Abobo et de Marcory mènent des campagnes de sensibilisation pour que la propreté de l’environnement soit une réalité, certains quartiers n’arrivent toujours pas à se débarrasser de leurs dépôts sauvages. Malgré la sensibilisation du gouvernement, des personnes continuent de jeter des sachets d’eau et de jus sur les routes. Par ailleurs, les caniveaux bouchés donnent une mauvaise image à Abidjan. Certaines personnes continuent de jeter les ordures ménagères dans les caniveaux qu’elles considèrent comme des poubelles. Ceux-ci constituent des nids de moustiques, et donc des foyers de paludisme. Il convient donc de curer les caniveaux pour voir Abidjan définitivement propre. Et surtout d’enlever les ordures déposées tout juste aux abords des caniveaux pour qu’à la première pluie, celles-ci n’y retournent pas. En tout cas, si l’on ne veut pas avoir beaucoup de malades, il faut se pencher sur le cas de ces dépôts sauvages.
Fofana Zoumana (stagiaire)
Fofana Zoumana (stagiaire)