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Politique Publié le mercredi 29 février 2012 | L’intelligent d’Abidjan

Situation sociopolitique / Invité au lancement des activités de l’AIE : Un conseiller du Premier ministre fustige l’ethnicisme dans la politique

L’Alliance interethnique de Côte d’Ivoire (Aie-Ci), une nouvelle association dirigée par Ayaké Germain, jeune cadre de Bingerville, a lancé ses activités le samedi 25 février 2012 au centre des métiers de l’électricité de Bingerville. A l’occasion, le conseiller spécial du Premier ministre chargé des Ong et des syndicats, Sékongo Félicien, a appelé à la cohésion entre les peuples de Côte d’Ivoire en vue de désarmer les politiciens. Le représentant du Premier ministre Soro Guillaume à cette cérémonie, a salué l’initiative de l’AIE au moment où la Côte d’Ivoire cherche ses repères. L’alliance interethnique aboutira, dit-il, à l’avènement de la nation ivoirienne. Sékongo Félicien affirme qu’à un moment donné, la multitude des ethnies a été utilisée de façon malveillante par les politiciens ivoiriens. Aussi encourage-t-il les alliances. ‘’Quand les ethnies seront alliées entre elles, les politiciens véreux n’auront plus de refuge pour aller mener leurs activités politiciennes malveillantes et destructives de notre pays’’, espère l’ancien fesciste qui promet le soutien total de Guillaume Soro à l’AIE. Dans sa compréhension des choses, Sékongo Félicien relève qu’à l’origine des alliances interethniques, était le souci de vivre ensemble, de s’accepter malgré les différences et de se pardonner mutuellement. D’où son exhortation à la réconciliation nationale qui, de son avis, ne doit plus être vue comme un simple slogan. Ayaké Germain pour sa part a évoqué les actions qui ont suscité la mise sur pied de l’AIE. Tout est parti de la crise postélectorale qui a révélé, selon lui, l’exception bingervilloise. Bingerville, loin des champs de bataille, a constitué une terre d’accueil pour toutes les populations d’Abidjan. De plus, poursuit-il, quand les Frci ont pris la ville, ses initiatives personnelles ont permis d’éviter des exactions. Le dialogue, la médiation et la recherche du compromis ont permis, à en croire Ayaké Germain, le retour du fédéral Fpi et la libération de l’artiste Bomou Mamadou qui avait été arrêté. C’est cette expérience que Ayaké Germain veut désormais étendre à l’échelle du pays avec le retour au calme. Son objectif est d’éviter la violence et les conflits interethniques. Ayaké promet l’émergence de nouvelles alliances au-delà de celles qui existent déjà. De jeunes Ebrié dansant au son du balafon Sénoufo, l’image était pleine de symbole pour clore l’événement.
S. Débailly
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