Après la visite de Jean Todt, président de la Fédération internationale d’auto (FIA), en Côte d’ivoire, la semaine dernière, Kady Angelbert a réuni, hier, au Plateau, la presse, pour revenir sur les points saillants qui ont été abordés par le président de la FIA. « Jean Todt a déclaré qu’il ne reconnaissait que la FISAM avant que les résultats du procès du 28 mars n’arrivent », a-t-elle déclaré d’entrée. Et de poursuivre pour dire qu’elle n’en veut pas au ministre des Sports et loisirs, Philippe Légré. La raison ? Selon elle, celui-ci a été induit en erreur par ses proches conseillers techniques. Avant d’ajouter que Philippe Légré n’avait pas le pouvoir de dissoudre la Fédération ivoirienne de sports autos et motos (FISAM) sans une quelconque assemblée générale. « A ma connaissance, les élections du 31 juillet 2011, où j’ai été reconduite à la tête de la FISAM, ont été validées par le ministre Légré, par un huissier et par le ministre de l’Intérieur… En plus tout ces documents ont été adressés à la FISA », confie-t-elle. Et d’ajouter qu’aucune lettre émanant du ministère des Sports et loisirs, n’a été adressée à la FISAM pour n’annulation de l’assemblée générale ou encore qu’il ne reconnaissait pas l’élection que lui-même a validé. Au final, Kady Angelbert a révélé que, selon Jean Todt, la FISAM continue d’avoir sa caution jusqu’en décembre. Mieux, si aucune solution n’est trouvée, la Fédération ivoirienne de motos sera dissoute…
S.R. (Stagiaire)
S.R. (Stagiaire)
