Les ministres Konaté Sidiki et Diakité Coty étaient hier à Bouaké pour procéder à l’inauguration de la station de TV Bouaké.
La Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), poursuit son redéploiement dans la seconde ville du pays. Deux mois après le retour sur les ondes de Radio Bouaké, c’était, hier, au tour de Télé Bouaké de redémarrer ses émissions. Logé dans les mêmes locaux que la station locale de la Radio nationale, Tv Bouaké dispose, selon les techniciens, d’un matériel ultra moderne et d’un émetteur aussi performant que celui de la Rti1. Ce dispositif de pointe, a-t-on appris, peut porter des images et des sons de qualité dans un rayon d’environ 65km. La grille provisoire des programmes de mars 2012, prévoit des directs avec la Rti1 les mardis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches entre 8h30 et 9h30, 21h et 22h30. Et les Journaux télévisés entre 19h et 19h20. Au cours de la cérémonie d’inauguration, hier, le représentant du Premier ministre, Konaté Sidiki, a dit des attentes vis-à-vis des premiers responsables de la Rti. «Nous avons besoin d’une télévision régionale forte en Côte d’Ivoire. Une télévision où on apprend la vraie histoire de ce pays. La télévision que vous ouvrez ce matin, doit répondre à ce défi», a souhaité le représentant de Guillaume Soro. Il a affirmé l’importance pour l’Ivoirien d’avoir «un véritable outil d’information national». Et de poursuivre : « Pour que l’Ivoirien ait véritablement un outil d’information national. On connait plus l’histoire de Washington que l’histoire de la Côte d’Ivoire. Pour l’envoyé du Premier ministre, si les gens apprennent à savoir et quittent l’ignorance, cela leur permettra d’éviter les faux jugements. «Et quand ils vont éviter les faux jugements, ils vont éviter par la même occasion la classification. Dans ce cas, on ne va plus retomber dans les déboires que nous connus par le passé et on évitera les mauvais actes que certains ont eu à poser contre d’autres par ignorance», a-t-il continué. Aux responsables de la Télé, il dira : «nous comptons sur vous pour que cette télévision soit utile aux Ivoirien. Qu’elle soit La télé des Ivoiriens, la télé des zones reculées». il a terminé en donnant l’assurance du soutien de la Primature dans la relance des activités de Tv Bouaké. «Le Premier ministre compte sur vous pour que les Ivoiriens sachent la valeur de cette télévision. Il est prêt à vous accompagner dans cette aventure et à mettre à votre disposition les moyens importants dont aurez besoin pour investir massivement en termes de technique, logistique et en recrutement, en formation. La balle est dans votre camp», a-t-il conclu.
Les attentes du gouvernement
Le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane quant à lui, a réaffirmé l’importance de la Rti dans le processus de réconciliation et de reconstruction nationale. Il a donné l’assurance que Tv Bouaké jouera le rôle qui est le sien dans le retour aux valeurs de fraternité et d’hospitalité qui ont toujours caractérisé les Ivoiriens. Il a surtout insisté sur l’importance des moyens déployés pour remettre Tv Bouaké à flots. De l’avis du premier responsable de la Communication en Côte d’Ivoire, le matériel de pointe acquis par l’Etat ivoirien au profit de la télé du centre dénote de l’importance que le président de la République accorde au rôle des médias dans la réussite de son programme. Il a de ce fait exhorté les agents de Tv Bouaké à prendre soin de ce matériel. Il n’a pas occulté le volet de la libéralisation de l’espace audiovisuel. Diakité Coty les a appelés à travailler d’arrache-pied pour présenter des programmes alléchants, proches des populations pour reconquérir un audimat abandonné pendant une décennie, ce en prélude à la rude concurrence que la libéralisation ne manquera pas de susciter. Pour le directeur général de la Rti, Aka Sayé Lazare, cette inauguration fait partie d’une série d’actions qui vise toutes les grandes régions du pays. «Au moment où notre pays renoue avec la croissance et le développement, la Rti media de service public par excellence doit accompagner l’action du gouvernement. Aussi, il est plus que nécessaire que les programmes de la Rti aillent jusque dans les hameaux les plus reculés afin que tous les habitants de ce pays aient un accès égal à toutes les informations», a-t-il affirmé. Il a informé que l’inauguration de Tv Bouaké n’est qu’un pas de plus dans la bonne direction. «Ces inaugurations (Ndlr, y compris celle de Radio Bouaké) ne sont que les premières d’une série qui va s’étendre aux grandes régions de notre pays. Car, à l’heure de l’ouverture du paysage audiovisuel, la Rti se doit de jouer à fond la carte de la proximité qui lui permettra de prendre en compte les préoccupations de l’ensemble des Ivoiriens pour les traduire en émissions». Il a, pour terminé, invité tous ses collaborateurs à faire bon usage du matériel mis à leur disposition. «Que ce matériel soit utilisé au service du professionnalisme, au service de la cohésion nationale, de la paix. Il s’agira de faire de la Rti en général et de Rti Bouaké en particulier, une référence, un instrument réconciliation, de cohésion sociale et de paix», a-t-il souhaité.
Marcel Konan, Correspondant régional
La Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti), poursuit son redéploiement dans la seconde ville du pays. Deux mois après le retour sur les ondes de Radio Bouaké, c’était, hier, au tour de Télé Bouaké de redémarrer ses émissions. Logé dans les mêmes locaux que la station locale de la Radio nationale, Tv Bouaké dispose, selon les techniciens, d’un matériel ultra moderne et d’un émetteur aussi performant que celui de la Rti1. Ce dispositif de pointe, a-t-on appris, peut porter des images et des sons de qualité dans un rayon d’environ 65km. La grille provisoire des programmes de mars 2012, prévoit des directs avec la Rti1 les mardis, jeudis, vendredis, samedis et dimanches entre 8h30 et 9h30, 21h et 22h30. Et les Journaux télévisés entre 19h et 19h20. Au cours de la cérémonie d’inauguration, hier, le représentant du Premier ministre, Konaté Sidiki, a dit des attentes vis-à-vis des premiers responsables de la Rti. «Nous avons besoin d’une télévision régionale forte en Côte d’Ivoire. Une télévision où on apprend la vraie histoire de ce pays. La télévision que vous ouvrez ce matin, doit répondre à ce défi», a souhaité le représentant de Guillaume Soro. Il a affirmé l’importance pour l’Ivoirien d’avoir «un véritable outil d’information national». Et de poursuivre : « Pour que l’Ivoirien ait véritablement un outil d’information national. On connait plus l’histoire de Washington que l’histoire de la Côte d’Ivoire. Pour l’envoyé du Premier ministre, si les gens apprennent à savoir et quittent l’ignorance, cela leur permettra d’éviter les faux jugements. «Et quand ils vont éviter les faux jugements, ils vont éviter par la même occasion la classification. Dans ce cas, on ne va plus retomber dans les déboires que nous connus par le passé et on évitera les mauvais actes que certains ont eu à poser contre d’autres par ignorance», a-t-il continué. Aux responsables de la Télé, il dira : «nous comptons sur vous pour que cette télévision soit utile aux Ivoirien. Qu’elle soit La télé des Ivoiriens, la télé des zones reculées». il a terminé en donnant l’assurance du soutien de la Primature dans la relance des activités de Tv Bouaké. «Le Premier ministre compte sur vous pour que les Ivoiriens sachent la valeur de cette télévision. Il est prêt à vous accompagner dans cette aventure et à mettre à votre disposition les moyens importants dont aurez besoin pour investir massivement en termes de technique, logistique et en recrutement, en formation. La balle est dans votre camp», a-t-il conclu.
Les attentes du gouvernement
Le ministre de la Communication, Diakité Coty Souleïmane quant à lui, a réaffirmé l’importance de la Rti dans le processus de réconciliation et de reconstruction nationale. Il a donné l’assurance que Tv Bouaké jouera le rôle qui est le sien dans le retour aux valeurs de fraternité et d’hospitalité qui ont toujours caractérisé les Ivoiriens. Il a surtout insisté sur l’importance des moyens déployés pour remettre Tv Bouaké à flots. De l’avis du premier responsable de la Communication en Côte d’Ivoire, le matériel de pointe acquis par l’Etat ivoirien au profit de la télé du centre dénote de l’importance que le président de la République accorde au rôle des médias dans la réussite de son programme. Il a de ce fait exhorté les agents de Tv Bouaké à prendre soin de ce matériel. Il n’a pas occulté le volet de la libéralisation de l’espace audiovisuel. Diakité Coty les a appelés à travailler d’arrache-pied pour présenter des programmes alléchants, proches des populations pour reconquérir un audimat abandonné pendant une décennie, ce en prélude à la rude concurrence que la libéralisation ne manquera pas de susciter. Pour le directeur général de la Rti, Aka Sayé Lazare, cette inauguration fait partie d’une série d’actions qui vise toutes les grandes régions du pays. «Au moment où notre pays renoue avec la croissance et le développement, la Rti media de service public par excellence doit accompagner l’action du gouvernement. Aussi, il est plus que nécessaire que les programmes de la Rti aillent jusque dans les hameaux les plus reculés afin que tous les habitants de ce pays aient un accès égal à toutes les informations», a-t-il affirmé. Il a informé que l’inauguration de Tv Bouaké n’est qu’un pas de plus dans la bonne direction. «Ces inaugurations (Ndlr, y compris celle de Radio Bouaké) ne sont que les premières d’une série qui va s’étendre aux grandes régions de notre pays. Car, à l’heure de l’ouverture du paysage audiovisuel, la Rti se doit de jouer à fond la carte de la proximité qui lui permettra de prendre en compte les préoccupations de l’ensemble des Ivoiriens pour les traduire en émissions». Il a, pour terminé, invité tous ses collaborateurs à faire bon usage du matériel mis à leur disposition. «Que ce matériel soit utilisé au service du professionnalisme, au service de la cohésion nationale, de la paix. Il s’agira de faire de la Rti en général et de Rti Bouaké en particulier, une référence, un instrument réconciliation, de cohésion sociale et de paix», a-t-il souhaité.
Marcel Konan, Correspondant régional
