Le ministère de la Salubrité urbaine avait promis débarrasser la ville des panneaux disposés de façon anarchique et qui empêchent la bonne circulation des voitures et des hommes. Mais depuis, rien. Joint au téléphone, un agent du ministère d’Anne Ouloto a relevé, en amont, une collaboration entre le ministère de la Communication dont dépendent les afficheurs et celui de la Salubrité urbaine. « Comme les panneaux dépendent du ministère de la Communication, les afficheurs sont entrés en contact avec les responsables pour qu’ensemble nous puissions mettre une plate-forme pour analyser le problème », a-t-il expliqué. Il reconnaît que les choses n’avancent pas. « Nous ne pouvons pas agir de façon unilatérale. Nous sommes en attente d’un décret qui nous donnera le feu vert », note-t-il. Au ministère de la Communication, l’absence du directeur de cabinet adjoint et président du CSP, Doumbia Mory, permissionnaire, ne permet pas d’approfondir le sujet. Toutefois, il nous a été rapporté que le dossier est bien introduit et est en étude. On ne souhaite pas prendre des décisions qui s’opposeront à la loi en vigueur.
S.A.
Ce que dit la loi
Le décret N° 2007-676 de décembre 2007, portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire est très précis sur la gestion du secteur, même si ce qui est constaté sur le terrain n’en donne pas l’impression. En son chapitre 2, titre II portant sur les emplacements, il stipule en ses articles 25 et 26 : «lorsqu’ils (les panneaux publicitaires) sont disposés en saillie sur la voie publique, les dispositifs publicitaires doivent respecter les règles d’alignement, notamment en ce qui concerne leur position par rapport à la verticale élevée à l’aplomb de la bordure du trottoir, à un mètre cinquante (1,50 m) du bord de la chaussée…Ils doivent respecter la salubrité des constructions et leur habileté et notamment ne pas masquer les fenêtres, portes ou boutiques, que les locaux desservis soient occupés ou non. Cette disposition est plus claire dans l’article 29. «Les panneaux publicitaires routiers ont une surface de 12 m2 au minimum et 60 m2 au maximum. Leur hauteur au-dessus du sol est d’1,5m au minimum et de 8 m au maximum…». Seulement, ces dispositions semblent ambiguës. A quelle distance de la chaussée doit être placée une enseigne ? Rien n’est clair. Profitant de ce vide, les afficheurs font ce qu’ils veulent, au grand dam des populations.
Sanou A.
S.A.
Ce que dit la loi
Le décret N° 2007-676 de décembre 2007, portant réglementation de l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire est très précis sur la gestion du secteur, même si ce qui est constaté sur le terrain n’en donne pas l’impression. En son chapitre 2, titre II portant sur les emplacements, il stipule en ses articles 25 et 26 : «lorsqu’ils (les panneaux publicitaires) sont disposés en saillie sur la voie publique, les dispositifs publicitaires doivent respecter les règles d’alignement, notamment en ce qui concerne leur position par rapport à la verticale élevée à l’aplomb de la bordure du trottoir, à un mètre cinquante (1,50 m) du bord de la chaussée…Ils doivent respecter la salubrité des constructions et leur habileté et notamment ne pas masquer les fenêtres, portes ou boutiques, que les locaux desservis soient occupés ou non. Cette disposition est plus claire dans l’article 29. «Les panneaux publicitaires routiers ont une surface de 12 m2 au minimum et 60 m2 au maximum. Leur hauteur au-dessus du sol est d’1,5m au minimum et de 8 m au maximum…». Seulement, ces dispositions semblent ambiguës. A quelle distance de la chaussée doit être placée une enseigne ? Rien n’est clair. Profitant de ce vide, les afficheurs font ce qu’ils veulent, au grand dam des populations.
Sanou A.