La problématique de l’immobilier constitue une grande préoccupation pour bon nombre d’Ivoiriens qui ont du mal à avoir accès à un toit décent. Pour répondre à ce souci, le président de la République Alassane Ouattara, a procédé, le 09 janvier dernier, à la pose de la 1ère pierre du vaste projet de logements sociaux.
Prévue à Yopougon zone industrielle, la cité ‘’ADO’’ est l’un des points essentiels du programme de gouvernement ‘’Vivre ensemble’’. Ce projet vise la réalisation, en cinq ans, de quelque 50.000 logements pour les foyers à faibles revenus. Presque deux mois après la pose de la première pierre, les Ivoiriens s’interrogent sur l’évolution des travaux. Le constat ce vendredi 02 mars 2012. Sur le vaste site situé entre la prison civile de Yopougon et la forêt d’Anguédédou, des techniciens sont à pied d’œuvre. Le matériel d’analyse d’études est en place. On aperçoit des tas de sable. Des herbes ont poussé par endroits. Quatre personnes sont sur le terrain pour des travaux. Interrogé, Douty Fadiga, technicien-sondeur, chargé des études géotechniques, explique qu’ils s’activent à implanter du matériel de sonde à différents points et sur les emprises de certains bâtiments. «C’est avec le pénétromètre que nous vérifions les points critiques», indique-t-il. Selon lui, le processus de vérification se fait en 3 étapes. « La première étape consiste à voir la résistance du sol. La seconde, appelée tarière, sert à relever les différents types de sol et permet d’effectuer des essais de laboratoire. La troisième, c’est la pression métrique qui aide à discerner le sol. C’est l’étape la plus approfondie », précise l’expert. M. Fadiga fait remarquer que la machine utilisée pour ces études (le pénétromètre) comprend le processus de battage à partir de tous les 25 centimètres jusqu’à 8 mètres dans le sol : «c’est après toutes ces étapes, sur environ 2 semaines, que nous donnons les résultats des analyses. Ensuite, ce sera l’étape des rapports qui sont livrés par l’ingénieur en laboratoire. Ce qui favorise le début des autres travaux. » Il explique par ailleurs que certaines parties du site doivent être remblayées. A l’en croire, lorsque des parties sont à risques de construction, ce sont les coûts qui changent. «Pour un terrain inadapté, cela demande beaucoup plus d’efforts», fait-il savoir. Les techniciens chargés des études géotechniques sont également chargés de suivre le reste des travaux engagés jusqu’à l’achèvement du projet, pour des mesures permanentes de contrôle de qualité du sable, du béton… utilisés. Les travaux vont durer 24 mois. Lors de la pose de la première pierre, le chef de l’Etat avait indiqué que les coûts de ces logements construits à base de matériaux métalliques varieront de 5 millions à 15 millions de francs Cfa payables sur 20 à 25 ans. De sorte que même le jeune couple de 30 ans qui va commencer à travailler pourra s’offrir une maison qu’il pourra payer pendant 25 ans.
F.S. (stagiaire)
Prévue à Yopougon zone industrielle, la cité ‘’ADO’’ est l’un des points essentiels du programme de gouvernement ‘’Vivre ensemble’’. Ce projet vise la réalisation, en cinq ans, de quelque 50.000 logements pour les foyers à faibles revenus. Presque deux mois après la pose de la première pierre, les Ivoiriens s’interrogent sur l’évolution des travaux. Le constat ce vendredi 02 mars 2012. Sur le vaste site situé entre la prison civile de Yopougon et la forêt d’Anguédédou, des techniciens sont à pied d’œuvre. Le matériel d’analyse d’études est en place. On aperçoit des tas de sable. Des herbes ont poussé par endroits. Quatre personnes sont sur le terrain pour des travaux. Interrogé, Douty Fadiga, technicien-sondeur, chargé des études géotechniques, explique qu’ils s’activent à implanter du matériel de sonde à différents points et sur les emprises de certains bâtiments. «C’est avec le pénétromètre que nous vérifions les points critiques», indique-t-il. Selon lui, le processus de vérification se fait en 3 étapes. « La première étape consiste à voir la résistance du sol. La seconde, appelée tarière, sert à relever les différents types de sol et permet d’effectuer des essais de laboratoire. La troisième, c’est la pression métrique qui aide à discerner le sol. C’est l’étape la plus approfondie », précise l’expert. M. Fadiga fait remarquer que la machine utilisée pour ces études (le pénétromètre) comprend le processus de battage à partir de tous les 25 centimètres jusqu’à 8 mètres dans le sol : «c’est après toutes ces étapes, sur environ 2 semaines, que nous donnons les résultats des analyses. Ensuite, ce sera l’étape des rapports qui sont livrés par l’ingénieur en laboratoire. Ce qui favorise le début des autres travaux. » Il explique par ailleurs que certaines parties du site doivent être remblayées. A l’en croire, lorsque des parties sont à risques de construction, ce sont les coûts qui changent. «Pour un terrain inadapté, cela demande beaucoup plus d’efforts», fait-il savoir. Les techniciens chargés des études géotechniques sont également chargés de suivre le reste des travaux engagés jusqu’à l’achèvement du projet, pour des mesures permanentes de contrôle de qualité du sable, du béton… utilisés. Les travaux vont durer 24 mois. Lors de la pose de la première pierre, le chef de l’Etat avait indiqué que les coûts de ces logements construits à base de matériaux métalliques varieront de 5 millions à 15 millions de francs Cfa payables sur 20 à 25 ans. De sorte que même le jeune couple de 30 ans qui va commencer à travailler pourra s’offrir une maison qu’il pourra payer pendant 25 ans.
F.S. (stagiaire)
