Partira-t-il ou pas de la Primature ? Quel bilan après un an de gouvernance du gouvernement Soro sous l’ère Ouattara ? Les investigations de la CPI inquiètent-elles les ex-chefs de guerre des Forces nouvelles ? Pour répondre à toutes ces questions, Guillaume Soro, Premier ministre, a accordé une série d’interviews à la RTI et aux médias internationaux.
«La Primature pour moi est une fonction et non un métier. Je ne manquerai pas de point de chute. Pour l’heure, j’ai des responsabilités», a-t-il souligné. Pour le député de Ferkessédougou, le Président de la République a pris un engagement avec le PDCI et «il est tout à fait normal qu’il respecte cet engagement». C’est peut- être la raison pour laquelle il affirme : «J’ai toujours envisagé de quitter la Primature dès le premier jour où j’y ai été nommé». Quid de l’extension des enquêtes de la CPI à 2002, année au cours de laquelle, a débuté la rébellion armée ? «C’est le gouvernement ivoirien lui-même qui a demandé à la CPI de venir faire des enquêtes en Côte d’Ivoire. C’est une institution indépendante. Je continue de considérer qu’elle est libre d’investiguer tout le temps qu’elle le désire…Ni vous ni moi ne sommes juges ; laissons à la CPI le temps de faire son travail dans l’impartialité et la neutralité», a-t-il précisé. Pour Guillaume Soro qui dit être «impavide» pour ce qui est de sa sécurité, il ne faut pas lui attribuer la création du GASPM (Groupe d’Auto Sécurité du Premier Ministre). «Le GASPM (Groupe d’Auto Sécurité du Premier Ministre) existe avant que je ne sois Premier ministre. Ce n’est pas quelque chose qui a été créé ad hoc pour me protéger», a-t-il précisé. Et pour son avenir politique, le chef du gouvernement est resté circonspect. Là où certains le considèrent déjà comme le dauphin constitutionnel du Président de la République. «Je n’ai rien à considérer. Ce qui m’intéresse, c’est la confiance qu’il y a entre le Président de la République et moi-même. 2015, il faut être encore là pour l’envisager. Je ne suis ni devin ni trop pressé. Je considère que j’ai une responsabilité, je l’accomplis au jour le jour», a-t-il laissé entendre. Revenant sur le bilan de son gouvernement, Guillaume Soro a également indiqué que la relance économique est amorcée. Les résultats seront palpables d’ici le prochain trimestre, voire le prochain semestre. Le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte) viendra booster cette économie. Au plan sécuritaire, il reconnaît que beaucoup a été fait certes, mais beaucoup reste encore à faire. «À l’évidence, le tribunal militaire vient de rouvrir afin de juger 400 éléments des Frci. De plus, le dispositif ‘’renard’’ mis en place par la gendarmerie permet d’anticiper sur les velléités de déstabilisation de l’actuel régime», a-t-il ajouté pour mieux étayer ses propos.
K. Hyacinthe
«La Primature pour moi est une fonction et non un métier. Je ne manquerai pas de point de chute. Pour l’heure, j’ai des responsabilités», a-t-il souligné. Pour le député de Ferkessédougou, le Président de la République a pris un engagement avec le PDCI et «il est tout à fait normal qu’il respecte cet engagement». C’est peut- être la raison pour laquelle il affirme : «J’ai toujours envisagé de quitter la Primature dès le premier jour où j’y ai été nommé». Quid de l’extension des enquêtes de la CPI à 2002, année au cours de laquelle, a débuté la rébellion armée ? «C’est le gouvernement ivoirien lui-même qui a demandé à la CPI de venir faire des enquêtes en Côte d’Ivoire. C’est une institution indépendante. Je continue de considérer qu’elle est libre d’investiguer tout le temps qu’elle le désire…Ni vous ni moi ne sommes juges ; laissons à la CPI le temps de faire son travail dans l’impartialité et la neutralité», a-t-il précisé. Pour Guillaume Soro qui dit être «impavide» pour ce qui est de sa sécurité, il ne faut pas lui attribuer la création du GASPM (Groupe d’Auto Sécurité du Premier Ministre). «Le GASPM (Groupe d’Auto Sécurité du Premier Ministre) existe avant que je ne sois Premier ministre. Ce n’est pas quelque chose qui a été créé ad hoc pour me protéger», a-t-il précisé. Et pour son avenir politique, le chef du gouvernement est resté circonspect. Là où certains le considèrent déjà comme le dauphin constitutionnel du Président de la République. «Je n’ai rien à considérer. Ce qui m’intéresse, c’est la confiance qu’il y a entre le Président de la République et moi-même. 2015, il faut être encore là pour l’envisager. Je ne suis ni devin ni trop pressé. Je considère que j’ai une responsabilité, je l’accomplis au jour le jour», a-t-il laissé entendre. Revenant sur le bilan de son gouvernement, Guillaume Soro a également indiqué que la relance économique est amorcée. Les résultats seront palpables d’ici le prochain trimestre, voire le prochain semestre. Le point d’achèvement de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (Ppte) viendra booster cette économie. Au plan sécuritaire, il reconnaît que beaucoup a été fait certes, mais beaucoup reste encore à faire. «À l’évidence, le tribunal militaire vient de rouvrir afin de juger 400 éléments des Frci. De plus, le dispositif ‘’renard’’ mis en place par la gendarmerie permet d’anticiper sur les velléités de déstabilisation de l’actuel régime», a-t-il ajouté pour mieux étayer ses propos.
K. Hyacinthe