C’est presque sûr pour les présidents Ouattara et Bédié : Guillaume Soro sera au perchoir. Mais cela va-t-il passer comme une lettre à la poste ? Le schéma évoqué par certains depuis peu, dont l’IA avait parlé hier, concernant les arrangements, sera mis en avant ; à savoir l’accord de Pretoria qui permettait les candidatures à titre exceptionnel des présidents Bédié et Ouattara, à l’élection présidentielle. L’accord concernait les candidats à l’élection présidentielle issus des partis politiques signataires des Accords de Marcoussis. Ceux qui le brandissent, assurent que nous sommes encore dans le processus de sortie de crise et que l’élection du président et du vice-président de l’Assemblée nationale, devant obéir aux mêmes conditions que l’élection du président de la République, il serait injuste de ne pas en faire bénéficier le Premier ministre Guillaume Soro, à cause d’une question d’âge qui sera réglée dans juste deux mois. En vérité, ceux qui grognent en coulisses, contre cette disposition sont davantage opposés à l’idée même d’une accession de Guillaume Soro, au perchoir, qu’au mécanisme de l’accord de Pretoria. Mais que vont-ils faire ? Que peuvent-ils faire ?
C.K
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