Abidjan, 06 mars (AIP)- Le Premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, en charge également du portefeuille de la Défense, soutient que l'indice de sécurité est en net progrès, estimant que le tableau, en dépit des attentes lancinantes des populations, n'est pas aussi dépréciatif que cela, huit après la crise postélectorale, rappelant que sur ce chapitre la Côte d'Ivoire revient de loin, la crise postélectorale ayant fait officiellement 3000 victimes.
"Aujourd’hui, quand vous sortez, vous voyez des policiers pour réguler la circulation, des gendarmes de plus en plus opérationnels, une armée en pleine restructuration", a décrit, avec force accents, lundi, M. Soro, lors d’une interview radiotélévisée accordée à RTI-1.
Néanmoins, il a reconnu avec humilité que beaucoup reste encore à faire pour parfaire le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, alléguant des contraintes financières ainsi que celles liées à l’embargo qui entravent quelque peu les initiatives et actions en cours par le gouvernement ivoirien pour doter sa police et sa gendarmerie de moyens logistiques et opérationnels efficients pour accomplir leurs missions au profit des usagers.
Au sujet du grand banditisme, le chef du gouvernement ivoirien a dit comprendre les inquiétudes et angoisses des populations face à ce fléau devenu un peu prégnant, demande de la patience, et rassure que des actions volontaristes et vigoureuses sont menées dans la perspective de la normalisation de la situation au niveau de l'indice général de sécurité, notamment au niveau de la circulation des personnes et biens.
La semaine dernière, le tribunal militaire d'Abidjan a ouvert ses premières audiences avec le jugement de quelque 400 éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), en ce moment, détenus pour divers délits et crimes. A propos de velléités de déstabilisation, orchestrées par des groupuscules proches de l'ancien-régime, il a simplement répondu que le gouvernement veille au grain, et appelle à la sérénité du peuple ivoirien.
(AIP)
ns/nf
"Aujourd’hui, quand vous sortez, vous voyez des policiers pour réguler la circulation, des gendarmes de plus en plus opérationnels, une armée en pleine restructuration", a décrit, avec force accents, lundi, M. Soro, lors d’une interview radiotélévisée accordée à RTI-1.
Néanmoins, il a reconnu avec humilité que beaucoup reste encore à faire pour parfaire le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, alléguant des contraintes financières ainsi que celles liées à l’embargo qui entravent quelque peu les initiatives et actions en cours par le gouvernement ivoirien pour doter sa police et sa gendarmerie de moyens logistiques et opérationnels efficients pour accomplir leurs missions au profit des usagers.
Au sujet du grand banditisme, le chef du gouvernement ivoirien a dit comprendre les inquiétudes et angoisses des populations face à ce fléau devenu un peu prégnant, demande de la patience, et rassure que des actions volontaristes et vigoureuses sont menées dans la perspective de la normalisation de la situation au niveau de l'indice général de sécurité, notamment au niveau de la circulation des personnes et biens.
La semaine dernière, le tribunal militaire d'Abidjan a ouvert ses premières audiences avec le jugement de quelque 400 éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), en ce moment, détenus pour divers délits et crimes. A propos de velléités de déstabilisation, orchestrées par des groupuscules proches de l'ancien-régime, il a simplement répondu que le gouvernement veille au grain, et appelle à la sérénité du peuple ivoirien.
(AIP)
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