Le président de la République, Alassane Ouattara, a abordé, hier, avec Henri Konan Bédié, la question de la primature.
«Vous le saurez dans les prochains jours », « Vous le saurez dans les tous prochains jours ». A un « tous » près, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ont la même réponse lorsqu’on les interroge sur l’identité du prochain locataire de la primature. Le président de la République a rendu visite, hier, à son aîné à sa résidence de Cocody. La rencontre était très attendue. Et, l’on peut dire que le domicile de « nanan Bédié » a battu un record d’affluence de journalistes. Pourtant, après près d’une heure de huis clos… le suspense sur le nom du prochain Premier ministre (si l’actuel n’est pas reconduit) est entier. Le visiteur de Konan Bédié avouera tout simplement que « nous en avons parlé avec le président Bédié ». Pour les détails, il faudra patienter. « Je suis venu saluer mon aîné, le président Henri Konan Bédié, et prendre de ses nouvelles », s’est exprimé Alassane Ouattara à sa sortie d’audience. Il a indiqué que c’est une opportunité pour échanger sur la situation socio politique du pays. « Vous savez que j’ai effectué de nombreux déplacements ces temps-ci en France, à Abuja, à Cotonou. Donc, comme c’est le début de l’année, c’est une opportunité de lui dire un peu comment les choses se passent. Lui dire que le pays est en paix, que la sécurité se renforce ». Le chef de l’Etat a soutenu que tout le pays est en chantier et que les choses vont s’accélérer davantage dans les mois à venir. Il a dit sa satisfaction, sur le plan politique, que les élections législatives se soient bien déroulées. « Nous avons regretté, ensemble, l’absence du Front populaire ivoirien. Quoi qu’il y ait tout de même une dizaine de députés qui ont participé au scrutin en tant qu’indépendants », a-t-il confié. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) s’est dit « honoré », comme c’est toujours le cas, de la visite. Ces occasions, a-t-il argué, nous permettent de faire le point de la situation dans le cadre de notre politique de gouverner ensemble.
En début d’après-midi, le président a eu son traditionnel déjeuner de travail avec Guillaume Soro. La cohorte de journalistes présents à Cocody s’est déportée jusqu’au palais présidentiel au Plateau. Guidés par le même espoir d’avoir ne serait-ce qu’un indice sur le nouveau patron de la primature. A son arrivée, le Premier ministre n’a pas manqué d’exprimer sa surprise devant le nombre important de chasseurs d’information : « habituellement, il n’y a personne à nos déjeuners. Pourquoi êtes-vous si nombreux, aujourd’hui ? ». Environ deux heures de tête-à-tête. Qui ont permis aux uns et aux autres de laisser libre court à leur imagination : «nous attendons la démission du Premier ministre. Il se susurre qu’il fera une déclaration après la réunion », «mais ce n’est pas ici qu’il fera une telle déclaration. Si c’était le cas, il nous convierait à la primature ». Lorsqu’Alassane Ouattara et son Premier ministre sortent, les journalistes se ruent sur eux. « Nous n’avons fait que déjeuner. Il y aura un conseil des ministres, demain (aujourd’hui, ndlr) », soutient le chef de l’Etat au passage. La fumée blanche n’est pas sortie.
Bamba K. Inza
«Vous le saurez dans les prochains jours », « Vous le saurez dans les tous prochains jours ». A un « tous » près, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ont la même réponse lorsqu’on les interroge sur l’identité du prochain locataire de la primature. Le président de la République a rendu visite, hier, à son aîné à sa résidence de Cocody. La rencontre était très attendue. Et, l’on peut dire que le domicile de « nanan Bédié » a battu un record d’affluence de journalistes. Pourtant, après près d’une heure de huis clos… le suspense sur le nom du prochain Premier ministre (si l’actuel n’est pas reconduit) est entier. Le visiteur de Konan Bédié avouera tout simplement que « nous en avons parlé avec le président Bédié ». Pour les détails, il faudra patienter. « Je suis venu saluer mon aîné, le président Henri Konan Bédié, et prendre de ses nouvelles », s’est exprimé Alassane Ouattara à sa sortie d’audience. Il a indiqué que c’est une opportunité pour échanger sur la situation socio politique du pays. « Vous savez que j’ai effectué de nombreux déplacements ces temps-ci en France, à Abuja, à Cotonou. Donc, comme c’est le début de l’année, c’est une opportunité de lui dire un peu comment les choses se passent. Lui dire que le pays est en paix, que la sécurité se renforce ». Le chef de l’Etat a soutenu que tout le pays est en chantier et que les choses vont s’accélérer davantage dans les mois à venir. Il a dit sa satisfaction, sur le plan politique, que les élections législatives se soient bien déroulées. « Nous avons regretté, ensemble, l’absence du Front populaire ivoirien. Quoi qu’il y ait tout de même une dizaine de députés qui ont participé au scrutin en tant qu’indépendants », a-t-il confié. Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) s’est dit « honoré », comme c’est toujours le cas, de la visite. Ces occasions, a-t-il argué, nous permettent de faire le point de la situation dans le cadre de notre politique de gouverner ensemble.
En début d’après-midi, le président a eu son traditionnel déjeuner de travail avec Guillaume Soro. La cohorte de journalistes présents à Cocody s’est déportée jusqu’au palais présidentiel au Plateau. Guidés par le même espoir d’avoir ne serait-ce qu’un indice sur le nouveau patron de la primature. A son arrivée, le Premier ministre n’a pas manqué d’exprimer sa surprise devant le nombre important de chasseurs d’information : « habituellement, il n’y a personne à nos déjeuners. Pourquoi êtes-vous si nombreux, aujourd’hui ? ». Environ deux heures de tête-à-tête. Qui ont permis aux uns et aux autres de laisser libre court à leur imagination : «nous attendons la démission du Premier ministre. Il se susurre qu’il fera une déclaration après la réunion », «mais ce n’est pas ici qu’il fera une telle déclaration. Si c’était le cas, il nous convierait à la primature ». Lorsqu’Alassane Ouattara et son Premier ministre sortent, les journalistes se ruent sur eux. « Nous n’avons fait que déjeuner. Il y aura un conseil des ministres, demain (aujourd’hui, ndlr) », soutient le chef de l’Etat au passage. La fumée blanche n’est pas sortie.
Bamba K. Inza