L’imminence du changement de gouvernement crée la panique dans les ministères. Les ministres et leurs collaborateurs prient pour que le mouvement ne les emporte pas.
C’est la peur-panique dans les ministères. Comme à la faveur de tous les remaniements, les ministres et, surtout leurs valets, vivent un stress terrible. Partira, partira pas ? Telle est la question que tout le monde se pose.
Alors, comme dans tous les moments d’angoisse, on se confie à Dieu. « Chacun prie de son côté et on se dit qu’on a quand-même bien travaillé. Le ministre lui-même est assez serein. Et comme il aime le dire, on confie tout à Dieu », se résigne un agent du ministère de l’Artisanat, joint par téléphone. Avant de dire que « pour l’instant, tout le monde est serein ». On n’est pas plus enthousiaste au ministère du Commerce. « Je suis particulièrement stressé et je crois que c’est un état d’âme que d’autres ont en commun », soutient un collaborateur de Gaoussou Touré. Au ministère de la Santé et de la lutte contre le sida, c’est plutôt l’extrême sérénité. « C’est déjà un acquis », répondent nos interlocuteurs. Nous nous interrogeons sur quel secret peuvent-ils bien se fonder. « Les gens spéculent plutôt sur l’identité du futur Premier ministre. Et on se dit que c’est soit Gnamien N’Goran ou Ahoussou Jeannot », nous indique-t-on. « Est-ce que nous sommes concernés ? », nous retourne-t-on la question au ministère de la Culture et de la francophonie. Stress ou indifférence ? Apparemment, les deux à la fois. Que ce soit le cabinet ou les agents de Maurice Bandaman Kouakou, deux raisons les tranquillisent : « premièrement, nous faisons du bon boulot. Deuxièmement, il y a le fait que le président va choisir ses collaborateurs ». Est-ce donc à dire qu’il faut être dans les bonnes grâces du président de la République pour ne plus rien craindre ? Reste à vérifier. Toutefois, notre interlocuteur va émettre des réserves : « si par extraordinaire, le ministre n’est pas reconduit, ce ne sera pas la fin du monde ». Du côté du ministère de la Salubrité urbaine dirigé par Anne Désirée Ouloto, il n’y a pas d’alerte, selon notre source. Hier, c’était les préparatifs de la journée de la femme. Pour cette fête, la ministre reçoit, aujourd’hui, les femmes du ministère. Chez Charles Aké Atchimon, au ministère du Tourisme, ils se disent habitués aux remaniements ministériels. « Notre ministère est habitué à ces changements, ç’a toujours bougé. Mais on est serein, on attend. Nous, le personnel, sommes à la disposition de toute personne qui vient. On met tout dans la main de Dieu. Mais, j’ai foi, je sens qu’il va rester. De tous les ministres, c’est avec lui au moins qu’on a pu faire l’installation de trois pierres pour des hôtels de haut standing. Donc, je pense qu’il est bien parti pour être reconduit. Il a sa vision du tourisme. Je crois qu’il est bien dans son domaine », relève-t-on.
S.T.C. (stagiaire)
C’est la peur-panique dans les ministères. Comme à la faveur de tous les remaniements, les ministres et, surtout leurs valets, vivent un stress terrible. Partira, partira pas ? Telle est la question que tout le monde se pose.
Alors, comme dans tous les moments d’angoisse, on se confie à Dieu. « Chacun prie de son côté et on se dit qu’on a quand-même bien travaillé. Le ministre lui-même est assez serein. Et comme il aime le dire, on confie tout à Dieu », se résigne un agent du ministère de l’Artisanat, joint par téléphone. Avant de dire que « pour l’instant, tout le monde est serein ». On n’est pas plus enthousiaste au ministère du Commerce. « Je suis particulièrement stressé et je crois que c’est un état d’âme que d’autres ont en commun », soutient un collaborateur de Gaoussou Touré. Au ministère de la Santé et de la lutte contre le sida, c’est plutôt l’extrême sérénité. « C’est déjà un acquis », répondent nos interlocuteurs. Nous nous interrogeons sur quel secret peuvent-ils bien se fonder. « Les gens spéculent plutôt sur l’identité du futur Premier ministre. Et on se dit que c’est soit Gnamien N’Goran ou Ahoussou Jeannot », nous indique-t-on. « Est-ce que nous sommes concernés ? », nous retourne-t-on la question au ministère de la Culture et de la francophonie. Stress ou indifférence ? Apparemment, les deux à la fois. Que ce soit le cabinet ou les agents de Maurice Bandaman Kouakou, deux raisons les tranquillisent : « premièrement, nous faisons du bon boulot. Deuxièmement, il y a le fait que le président va choisir ses collaborateurs ». Est-ce donc à dire qu’il faut être dans les bonnes grâces du président de la République pour ne plus rien craindre ? Reste à vérifier. Toutefois, notre interlocuteur va émettre des réserves : « si par extraordinaire, le ministre n’est pas reconduit, ce ne sera pas la fin du monde ». Du côté du ministère de la Salubrité urbaine dirigé par Anne Désirée Ouloto, il n’y a pas d’alerte, selon notre source. Hier, c’était les préparatifs de la journée de la femme. Pour cette fête, la ministre reçoit, aujourd’hui, les femmes du ministère. Chez Charles Aké Atchimon, au ministère du Tourisme, ils se disent habitués aux remaniements ministériels. « Notre ministère est habitué à ces changements, ç’a toujours bougé. Mais on est serein, on attend. Nous, le personnel, sommes à la disposition de toute personne qui vient. On met tout dans la main de Dieu. Mais, j’ai foi, je sens qu’il va rester. De tous les ministres, c’est avec lui au moins qu’on a pu faire l’installation de trois pierres pour des hôtels de haut standing. Donc, je pense qu’il est bien parti pour être reconduit. Il a sa vision du tourisme. Je crois qu’il est bien dans son domaine », relève-t-on.
S.T.C. (stagiaire)