Considérés comme des cas litigieux, les dossiers de 601322 personnes n'ont pu être traités durant l'opération d'identification des populations devant conduire à l'élection présidentielle.
Ces cas et bien d'autres méritent d'être examinés. C'est en tout cas, l'une des recommandations du séminaire bilan organisé à Yamoussoukro du 5 au 7 mars par la Commission nationale de supervision de l'identisation (CNSI) dont le thème était : Identification des populations: des opérations de sortie de crise à l'identification ordinaire. Le séminaire, qui considère que l'objectif de l'identification est de donner un titre d'identité à tous les habitants de la Côte d'Ivoire, a demandé que les 601322 pétitionnaires figurant sur la liste grise bénéficient d’un traitement spécial. De même, le cas des rejets techniques devraient faire l'objet d'un traitement spécifique. Ce sont 47798 personnes dont les dossiers ont été rejetés pour absence de formulaires ou formulaires inexploitables, formulaires orphelins ou formulaires invalides ou encore, fichiers illisibles. Pour ce qui est de la production des titres d’identité, le séminaire a recommandé que désormais, les cartes se produisent en Côte d’Ivoire. La distribution des cartes d’identité restantes doit commencer incessamment. Selon le rapport final, beaucoup d’Ivoiriens sont encore sans identité. Il urge donc qu’une autre opération d’audience foraine soit lancée pour permettre à tous ceux qui n’existent pas juridiquement, d’avoir une existence. Cela ne peut se faire sans un état civil fiable et moderne. La question de la naturalisation a été évoquée. Le séminaire a abordé plusieurs pistes qui devront faire l’objet de débat. Il s’agit par exemple, de la naturalisation d’enfants trouvés (abandonnés). C’est pourquoi, le séminaire a recommandé que des mesures soient prises dans ce sens. Ce bilan, étant fait, les invités de la CNSI ont émis le vœu de voir la reprise de l’identification ordinaire. Selon Yua Koffi, président de la CNSI, le défi de l’identification se poursuit. « Il faut, très rapidement mettre en œuvre les résolutions du séminaire, pour résoudre une fois pour toute, la question identitaire en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ipou Amani Félicien, Directeur général de l’administration du territoire, s’est réjoui de la pertinence des sujets abordés avant d’indiquer que les résolutions du séminaire seront une base de travail pour l’administration territoriale. « Le ministère a besoin de ce genre de réflexion pour la prise de décision », a-t-il révélé. Président du comité d’organisation, Yao Kouadio Séraphin a remercié les séminaristes pour leur disponibilité tout en les invitant à rester disponibles jusqu’à la confection du rapport final.
Thiery Latt (Envoyé spécial
Ces cas et bien d'autres méritent d'être examinés. C'est en tout cas, l'une des recommandations du séminaire bilan organisé à Yamoussoukro du 5 au 7 mars par la Commission nationale de supervision de l'identisation (CNSI) dont le thème était : Identification des populations: des opérations de sortie de crise à l'identification ordinaire. Le séminaire, qui considère que l'objectif de l'identification est de donner un titre d'identité à tous les habitants de la Côte d'Ivoire, a demandé que les 601322 pétitionnaires figurant sur la liste grise bénéficient d’un traitement spécial. De même, le cas des rejets techniques devraient faire l'objet d'un traitement spécifique. Ce sont 47798 personnes dont les dossiers ont été rejetés pour absence de formulaires ou formulaires inexploitables, formulaires orphelins ou formulaires invalides ou encore, fichiers illisibles. Pour ce qui est de la production des titres d’identité, le séminaire a recommandé que désormais, les cartes se produisent en Côte d’Ivoire. La distribution des cartes d’identité restantes doit commencer incessamment. Selon le rapport final, beaucoup d’Ivoiriens sont encore sans identité. Il urge donc qu’une autre opération d’audience foraine soit lancée pour permettre à tous ceux qui n’existent pas juridiquement, d’avoir une existence. Cela ne peut se faire sans un état civil fiable et moderne. La question de la naturalisation a été évoquée. Le séminaire a abordé plusieurs pistes qui devront faire l’objet de débat. Il s’agit par exemple, de la naturalisation d’enfants trouvés (abandonnés). C’est pourquoi, le séminaire a recommandé que des mesures soient prises dans ce sens. Ce bilan, étant fait, les invités de la CNSI ont émis le vœu de voir la reprise de l’identification ordinaire. Selon Yua Koffi, président de la CNSI, le défi de l’identification se poursuit. « Il faut, très rapidement mettre en œuvre les résolutions du séminaire, pour résoudre une fois pour toute, la question identitaire en Côte d’Ivoire », a-t-il indiqué. Au nom du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Ipou Amani Félicien, Directeur général de l’administration du territoire, s’est réjoui de la pertinence des sujets abordés avant d’indiquer que les résolutions du séminaire seront une base de travail pour l’administration territoriale. « Le ministère a besoin de ce genre de réflexion pour la prise de décision », a-t-il révélé. Président du comité d’organisation, Yao Kouadio Séraphin a remercié les séminaristes pour leur disponibilité tout en les invitant à rester disponibles jusqu’à la confection du rapport final.
Thiery Latt (Envoyé spécial