Plusieurs personnes appelées à témoigner dans le procès de la filière café-cacao ont brillé, hier, par leur absence au tribunal du Plateau où devait s’ouvrir le procès des prévenus.
Les premiers témoins à auditionner dans le cadre du procès de la filière café-cacao passent à la barre le mardi 13 mars. C’est la décision arrêtée, hier, par le nouveau président du Tribunal, Coulibaly Hamed, au terme de quatre heures d’échanges avec le parquet, la défense et la partie civile. Pourtant, sur appel du greffier, maître Zogbo, seul un témoin sur les 100 appelés à comparaître était arrivé au tribunal et 19 prévenus sur les 31 qui devaient répondre à la convocation du tribunal. Face à cette situation, qui a laissé paraître la tâche qui attend le tribunal, le juge a demandé au parquet de convoquer cinq ou six des témoins afin qu’ils se présentent mardi à la barre pour les premières auditions. Car pour lui, le procès n’a que trop duré et doit véritablement débuter. Il a ensuite donné le programme qui sera adopté à cet effet. A savoir que les audiences pour la centaine de témoins se dérouleront les lundi, mardi et mercredi. Elles débuteront à 8 h pour s’achever dans l’après-midi. C’est, selon lui, après les témoins que les prévenus seront appelés à la barre pour être jugés. Mais outre ce énième renvoi du procès, les débats d’hier ont essentiellement tourné autour du dégel des avoirs des prévenus et la levée des restrictions de liberté. En effet, à l’audience du jeudi 16 février, le président du tribunal d’alors, Messoum Dominique, avait annoncé le délibéré des requêtes pour le 8 mars (hier). C’est cette décision de dégel que les ex-pensionnaires de la Maca attendaient. Mais à l’ouverture de l’audience, Tapé Do, Henri Amouzou et autres ont été surpris de voir un nouveau président du tribunal (Coulibaly Hamed) et deux nouveaux accesseurs. Les conseils des ex-barons qui ont voulu savoir ce qu’il en était de leurs requêtes, se sont entendu dire par le président que lesdites requêtes étaient caduques. Et que le nouveau tribunal n’était pas habilité à délibérer. Pour Coulibaly Hamed, étant donné que le tribunal a changé, les conseils devaient reformuler leurs doléances. Outre cela, le nouveau président du tribunal a appelé à la barre chacun des prévenus présents. A chacun, il a posé la question : « Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ». Tous ont répondu par la négative. Les insistances des avocats, Bilé Aka, Adjé, Sarr et le bâtonnier Mamadou Koné pour que Coulibaly Hamed vide le délibéré n’ont pas eu raison de l’homme de droit, fidèle à la loi. Il a promis de statuer sur les requêtes de dégel d’avoir le mardi 13 mars avant l’audience des premiers témoins. Les ex-patrons de la filière ont été mis en liberté provisoire, après trois années passées à la Maca. Ils sont poursuivis pour « détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ».
Kuyo Anderson
Les premiers témoins à auditionner dans le cadre du procès de la filière café-cacao passent à la barre le mardi 13 mars. C’est la décision arrêtée, hier, par le nouveau président du Tribunal, Coulibaly Hamed, au terme de quatre heures d’échanges avec le parquet, la défense et la partie civile. Pourtant, sur appel du greffier, maître Zogbo, seul un témoin sur les 100 appelés à comparaître était arrivé au tribunal et 19 prévenus sur les 31 qui devaient répondre à la convocation du tribunal. Face à cette situation, qui a laissé paraître la tâche qui attend le tribunal, le juge a demandé au parquet de convoquer cinq ou six des témoins afin qu’ils se présentent mardi à la barre pour les premières auditions. Car pour lui, le procès n’a que trop duré et doit véritablement débuter. Il a ensuite donné le programme qui sera adopté à cet effet. A savoir que les audiences pour la centaine de témoins se dérouleront les lundi, mardi et mercredi. Elles débuteront à 8 h pour s’achever dans l’après-midi. C’est, selon lui, après les témoins que les prévenus seront appelés à la barre pour être jugés. Mais outre ce énième renvoi du procès, les débats d’hier ont essentiellement tourné autour du dégel des avoirs des prévenus et la levée des restrictions de liberté. En effet, à l’audience du jeudi 16 février, le président du tribunal d’alors, Messoum Dominique, avait annoncé le délibéré des requêtes pour le 8 mars (hier). C’est cette décision de dégel que les ex-pensionnaires de la Maca attendaient. Mais à l’ouverture de l’audience, Tapé Do, Henri Amouzou et autres ont été surpris de voir un nouveau président du tribunal (Coulibaly Hamed) et deux nouveaux accesseurs. Les conseils des ex-barons qui ont voulu savoir ce qu’il en était de leurs requêtes, se sont entendu dire par le président que lesdites requêtes étaient caduques. Et que le nouveau tribunal n’était pas habilité à délibérer. Pour Coulibaly Hamed, étant donné que le tribunal a changé, les conseils devaient reformuler leurs doléances. Outre cela, le nouveau président du tribunal a appelé à la barre chacun des prévenus présents. A chacun, il a posé la question : « Reconnaissez-vous les faits qui vous sont reprochés ». Tous ont répondu par la négative. Les insistances des avocats, Bilé Aka, Adjé, Sarr et le bâtonnier Mamadou Koné pour que Coulibaly Hamed vide le délibéré n’ont pas eu raison de l’homme de droit, fidèle à la loi. Il a promis de statuer sur les requêtes de dégel d’avoir le mardi 13 mars avant l’audience des premiers témoins. Les ex-patrons de la filière ont été mis en liberté provisoire, après trois années passées à la Maca. Ils sont poursuivis pour « détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie, faux et usage de faux en écriture privée de banque ».
Kuyo Anderson
