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Politique Publié le samedi 10 mars 2012 | Le Patriote

faits marquants : Hommages

De la nation, le Premier ministre qui a rendu avant-hier, sa démission, mérite bien des hommages. Pour les services qu’il a rendus au pays. Surtout pour le parcours qui a été le sien. Du «Che» qu’il était en sa qualité de secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, FESCI, au Premier ministre qu’il est devenu après avoir pris le manteau de «Dr Bogota», responsable de la rébellion qui a éclaté dans notre carré en 2002, le chemin de «l’orphelin précoce» comme il s’est présenté lui-même, a été extraordinaire. Une ascension fulgurante. Un chemin parsemé d’embûches et émaillé d’événements à vous couper le souffle. Franchement, qui donc aurait imaginé un seul instant que le natif de Lafokpo dans le département de Ferké, connaîtrait pareil parcours ? Etudiant, il était fort possible qu’il devienne un jour, un des responsables du pays. Mais chef rebelle, tout laissait croire qu’il avait emprunté une allée sans issue. D’ailleurs, un de ses anciens camarades, celui-là même qui lui avait succédé à la tête de la fédération estudiantine, Blé la Machette, pour ne pas dire son nom, avait dit que le secrétaire général des Forces nouvelles était un mort en sursis. Un cadavre qui s’ignorait. C’est dire. Pourtant Bogota va déjouer tous les pronostics. Il va devenir Premier ministre. Comme quand il était ministre de la Communication, il va échapper à la mort. Son nouveau partenaire du Dialogue direct, selon certaines analyses, va tenter de lui trouver une fin à la John Garang, du nom de ce rebelle du Sud-Soudan qui avait trouvé la mort, par accident d’avion, après avoir accepté d’être le Premier ministre de son adversaire, le très recherché par la communauté internationale, Omar El Béchir, président du Soudan. Des hommes sont tombés à côté de lui, mais, une fois de plus, la main de Dieu a protégé, «l’orphelin précoce». A la Primature, il devait y faire dix mois. Il en a fait soixante avec à la clé, ce que le bon peuple de Côte d’Ivoire attendait depuis des années: une élection présidentielle, transparente et ouverte à tous, l’arrivée au pouvoir de l’unique Premier ministre d’Houphouët-Boigny. Il avait dit, Bogota, qu’il réussirait à terrasser l’enfant des élections qui se pliait en quatre pour retarder l’arrivée de ses parents bien aimés. Il y est parvenu. Applaudissements mérités. Sa famille à qui il a manqué, pendant cette dizaine d’années, peut l’accueillir avec fierté. Le guerrier a besoin de repos et du confort familial. Le bon peuple de Côte d’Ivoire continuera de lui dresser des lauriers
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