Formation du nouveau gouvernement : Panique générale au sein des membres du gouvernement

Une grande frilosité, mêlée d’une dose de peur-panique, s’est emparée de certains membres du gouvernement démissionnaires qui voient leur retour en pointillé. Les visites que nous avons effectuées, ce vendredi 9 mars 2012 nous ont permis de nous faire une idée plus ou moins précise de l’atmosphère dans laquelle baigne certains cabinets. De la cité administrative, en passant par le Bloc ministériel, le Postel 2001, l’immeuble Sciam, la Caisse de stabilisation, ce sont des membres des cabinets au cœur en peine que nous avons rencontrés. Des ministres, certainement situés sur leur sort, ont commencé, silencieusement, à faire leurs bagages, nous a confié un vigile au bas de la Tour C, qui abrite, notamment, les ministères de la Santé, de la Communication, celui de l’Enseignements supérieur et de la Recherche scientifiques, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. A la cité administrative, en tout cas au moment de notre passage, aucun ministre n’était à son bureau. A l’opposé, il y a certains ministres qui affichent un air amusé, faisant contre mauvaise fortune bon cœur. « Ce n’est pas une fin en soi d’être ministre ». C’est qu’aucune information ne filtre, concernant ce nouveau gouvernement. Tout se fait dans le secret le plus total. Au point que certains ministres, pour savoir, si oui ou non ils seront reconduits, ont choisi d’engager des lobbyistes.
Pour certains, la démarche ne vise pas tant à rester coûte que coûte au gouvernement, mais surtout à être prévenu, pour que le moment venu, le choc émotionnel soit moins fort. On apprend, toutefois qu’au niveau du Rdr, les trois quart des membres de l’ancienne équipe devraient être reconduits, en tenant compte d’une occupation géopolitique. De nouveaux visages devraient faire leur apparition du côté du Pdci-Rda. Globalement, selon des sources dignes de foi, tous les « ministres carriéristes », c'est-à-dire ceux qui totalisent cinq ans et plus au sein de l’exécutif, devraient faire leurs bagages.

Armand B. DEPEYLA