Tous les regards sont aujourd'hui tournés vers les autorités ivoiriennes pour faire baisser le coût des légumes, féculents, poisson, viande, riz et autres. L'impression qui se dégage chez les consommateurs, c'est que rien n'est fait pour les aider alors que les actes doivent suivre les discours. En effet, depuis plusieurs semaines, il est difficile de se nourrir convenablement. Les plaintes et complaintes n'ont rien donné. Les prix demeurent excessifs. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayé. Plusieurs réunions ont eu lieu, il y a quelques mois au ministère du Commerce, avec les opérateurs de la filière bétail et viande pour faire baisser le prix du kilogramme de viande. Mais les décisions prises ne sont jamais respectées. D'accord la veille, les opérateurs de cette filière se débinent le lendemain. Même les visites à l'abattoir ou dans les marchés n'ont rien changé. Même son de cloche pour le riz. Les contrôles inopinés chez les commerçants n'ont également pas donné l'effet escompté. Le 17 février dernier, lors d'une rencontre d'échanges avec la Chambre de commerce américaine, le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, a rappelé les mesures prises par le Gouvernement ivoirien pour lutter contre la vie chère. Le Ministre Banzio a expliqué aux membres de cette Chambre que le gouvernement ivoirien, en vue de lutter contre la vie chère, a fait prendre des mesures. Il s'agit entre autres de la lutte contre le racket et la réduction des postes de contrôle sur les routes, la suspension du paiement de certaines taxes dont la vignette et la patente, la systématisation des relevés hebdomadaires des prix des produits de grande consommation.
Il y a également, l'amélioration et l'approvisionnement des marchés en produits de première nécessité, la signature de protocoles d'accords avec les acteurs de l'activité commerciale sur les prix des produits de grande consommation, à savoir le sucre, le riz, l'huile, la farine et la viande bovine. Selon lui, ces différentes mesures ont permis de faire baisser les prix de certains produits de première nécessité et de faire chuter globalement le niveau d'inflation qui est passé de 6% au lendemain de la crise post-électorale à 4,9% à la fin de l'année 2011. Constat: « En dépit de la maîtrise de l'inflation, les prix des produits de grande consommation demeurent encore élevés pour la grande majorité de la population », a déploré lors de ces échanges, le Ministre du Commerce.
Précisant que le gouvernement n'entend pas baisser les bras pour soulager les consommateurs. Des visites de marchés sont encore prévues. Par ailleurs, le 05 mars 2012, à l'ouverture d'un atelier de validation de l'avant-projet du rapport national de la politique commerciale, il a fait savoir que des études sont en cours pour la résorption de l'épineux problème de l'augmentation des produits de grande consommation. Le Président Alassane Ouattara qui a aussi décidé de s'impliquer lui-même dans cette lutte contre la cherté de la vie, a instruit le Gouvernement d'identifier de nouvelles actions à mener en vue de renforcer les mesures. Une déclaration est prévue dans quelques jours pour la baisse du prix du kilogramme de riz, selon des informations de source gouvernementale. Ce qui a même fait dire au ministre Banzio que '' les prix vont baisser dans les prochains jours''. Mais en attendant ces décisions, les consommateurs continuent de broyer du noir. Le panier de la ménagère, devenu un véritable sachet, a du mal à se remplir.
Jean Eric ADINGRA
Il y a également, l'amélioration et l'approvisionnement des marchés en produits de première nécessité, la signature de protocoles d'accords avec les acteurs de l'activité commerciale sur les prix des produits de grande consommation, à savoir le sucre, le riz, l'huile, la farine et la viande bovine. Selon lui, ces différentes mesures ont permis de faire baisser les prix de certains produits de première nécessité et de faire chuter globalement le niveau d'inflation qui est passé de 6% au lendemain de la crise post-électorale à 4,9% à la fin de l'année 2011. Constat: « En dépit de la maîtrise de l'inflation, les prix des produits de grande consommation demeurent encore élevés pour la grande majorité de la population », a déploré lors de ces échanges, le Ministre du Commerce.
Précisant que le gouvernement n'entend pas baisser les bras pour soulager les consommateurs. Des visites de marchés sont encore prévues. Par ailleurs, le 05 mars 2012, à l'ouverture d'un atelier de validation de l'avant-projet du rapport national de la politique commerciale, il a fait savoir que des études sont en cours pour la résorption de l'épineux problème de l'augmentation des produits de grande consommation. Le Président Alassane Ouattara qui a aussi décidé de s'impliquer lui-même dans cette lutte contre la cherté de la vie, a instruit le Gouvernement d'identifier de nouvelles actions à mener en vue de renforcer les mesures. Une déclaration est prévue dans quelques jours pour la baisse du prix du kilogramme de riz, selon des informations de source gouvernementale. Ce qui a même fait dire au ministre Banzio que '' les prix vont baisser dans les prochains jours''. Mais en attendant ces décisions, les consommateurs continuent de broyer du noir. Le panier de la ménagère, devenu un véritable sachet, a du mal à se remplir.
Jean Eric ADINGRA