Les populations paralysent la ville, le préfet d’Agboville appelé au secours
Scènes de révolte, d’exaspération. C’est ce à quoi ont assisté hier lundi 12 mars 2012 les populations. Des centaines de personnes ont bloqué les principales artères de ladite ville afin de faire entendre leurs voix. Mais qu’est-ce qui a bien pu les pousser à de telles manifestations ? Des personnes jointes sur place, nous ont donné les raisons de cette colère : l’insécurité. Qui est devenue intenable à Azaguié, Alépé et Agboville. «Il ne se passe pas un jour dans cette zone sans que des habitants ne soient agressés dans leurs maisons, dans leurs lieux de travail, dans leurs plantations», nous a indiqué Manou, un habitant d’Azaguié. Et de poursuivre pour dire que des quartiers entiers sont pris très souvent en otage et les cours sont visitées par ces bandits de grand chemin. Le week-end ayant été particulièrement pénible pour les populations, celles-ci ont décidé de crier leur ras-le-bol. «Les populations ont bloqué très tôt les routes et ont exigé la venue du préfet d’Agboville afin de lui crier de vive voix leur désespoir vu qu’elles sont abandonnées aux gangsters», nous a indiqué notre informateur. Les jeunes ont érigé des barrages dans la ville. Pour circonscrire le mouvement d’humeur et empêcher des débordements, les autorités administratives ont fait venir des cargos avec à leur bord des FRCI. Ce qui a eu pour conséquence de raidir les positions des manifestants. Il a été noté quelques affrontements heureusement sans conséquences graves. Des négociations ont toutefois permis plus tard de lever les barrages pour que reprenne le trafic routier. Notre interlocuteur nous a indiqué ne pas savoir la teneur des discussions entre les autorités et la population, au moment où nous mettions sous presse.
Olivier Guédé
Scènes de révolte, d’exaspération. C’est ce à quoi ont assisté hier lundi 12 mars 2012 les populations. Des centaines de personnes ont bloqué les principales artères de ladite ville afin de faire entendre leurs voix. Mais qu’est-ce qui a bien pu les pousser à de telles manifestations ? Des personnes jointes sur place, nous ont donné les raisons de cette colère : l’insécurité. Qui est devenue intenable à Azaguié, Alépé et Agboville. «Il ne se passe pas un jour dans cette zone sans que des habitants ne soient agressés dans leurs maisons, dans leurs lieux de travail, dans leurs plantations», nous a indiqué Manou, un habitant d’Azaguié. Et de poursuivre pour dire que des quartiers entiers sont pris très souvent en otage et les cours sont visitées par ces bandits de grand chemin. Le week-end ayant été particulièrement pénible pour les populations, celles-ci ont décidé de crier leur ras-le-bol. «Les populations ont bloqué très tôt les routes et ont exigé la venue du préfet d’Agboville afin de lui crier de vive voix leur désespoir vu qu’elles sont abandonnées aux gangsters», nous a indiqué notre informateur. Les jeunes ont érigé des barrages dans la ville. Pour circonscrire le mouvement d’humeur et empêcher des débordements, les autorités administratives ont fait venir des cargos avec à leur bord des FRCI. Ce qui a eu pour conséquence de raidir les positions des manifestants. Il a été noté quelques affrontements heureusement sans conséquences graves. Des négociations ont toutefois permis plus tard de lever les barrages pour que reprenne le trafic routier. Notre interlocuteur nous a indiqué ne pas savoir la teneur des discussions entre les autorités et la population, au moment où nous mettions sous presse.
Olivier Guédé