L’insécurité à Duekoué reste une préoccupation pour les forces de l’ordre, en charge de la sécurité des personnes et de leurs biens. En effet, il ne se passe pas de nuit sans qu’un cas de vol à main armée ne soit signalé. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 mars, le domicile de Séa Déhingnehin a été attaqué. Les auteurs de cette attaque sont les nommés Guéi Sylvain, Guéyo Noël Marius. Tous deux, aides maçons, ils travaillent sur un chantier de construction dont Séa Déhingnehin suit les travaux. L’aîné de Séa à qui appartient la maison qui sort de terre, vient régulièrement à Duekoué pour voir l’état avancement du bâtiment. Le samedi 3 mars, il se rend sur le chantier, et remet l’argent de la paie des employés et autres imprévus, qui s’élèvent à 90.000 Fcfa, à son cadet, en présence des aides maçon. Une fois descendus du boulot, les deux aides maçon du jour, murirent l’idée d’attaquer le domicile de Séa Déhingnehin, pour lui arracher la somme de 90 000 Fcfa qu’il venait de recevoir. Ils sollicitent le soutien de Gossan Anicet, un veilleur de nuit dans une ferme, détenteur d’un fusil calibre 12. Les trois lascars planifient l’attaque. Aux environs de 4 h du matin, ils mettent leur plan lugubre à exécution. Une fois au domicile de ‘‘l’argentier’’, ils fracassent la porte principale et celle de la chambre de Séa. Pendant que Gossan Anicet tient en respect le chef des lieux, Guéyo Noël, lui, veille au grain. Quant au troisième, Guéi Sylvain, handicapé et chef de gang, il passe au peigne fin la maisonnée. Et fait main basse sur la somme de 90 000 Fcfa, des cartouches de cigarettes et diverses marchandises appartenant à la femme de M. Séa. Très tôt le matin, la victime se rend à la police et à la gendarmerie pour une déclaration. L’adjudant Médédji Sourou, commandant de la brigade de gendarmerie de Duekoué, informé, procède, en collaboration avec ses éléments, à une investigation. La stratégie mise en place va s’avérer payante. Le dimanche 4 mars, Guéi Sylvain et Guéyo Noël Marius, à la vue des gendarmes tentent de fuir. Mais ils sont neutralisés sont par les éléments de la gendarmerie. Interrogés, ils avouent leur crime, et citent leurs complices Gossan Anicet, et le fournisseur de l’arme. Interpellés, tous ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Ils seront déférés ce lundi, devant le parquet de Daloa, pour répondre de leurs actes.
K.Blaise correspondant régional
K.Blaise correspondant régional