Amani Kouamé, ira répondre des ses actes, dans quelques jours, devant le tribunal de première instance de Dimbokro. Le bébé de dix (10) mois, de sexe féminin, dont il avait la garde, a été retrouvé mort, le 1er mars 2012, dans les broussailles, derrière la morgue, à 150 m de la ville. La rumeur qui enflait au sujet de la disparition du nouveau-né va pousser le jeune Kouamé Konan Rodrigue, neveu d’Amani Kouamé, à se rendre sur les lieux, où avait été aperçu son oncle, flânant. Grande fut sa surprise de reconnaître le corps sans vie du bébé. Il court donc aviser les gendarmes, avant d’y aller avec son oncle.
Suite à un interrogatoire, Amani Kouamé déclare avoir tué l’enfant parce que sa fille n’avait pas reçu de baptême traditionnel qui devrait marquer son entrée dans sa vie de femme. Or, selon lui, en pays Baoulé, c’est une honte d’enfanter sans s’être soumis à ce rituel. Au cas où elle contractait une grossesse, le bébé devrait être éliminé. En attendant de répondre de cet acte, le sieur Amani Kouamé est gardé à vue dans les locaux de la Gendarmerie.
FABIENNE TAPE
Suite à un interrogatoire, Amani Kouamé déclare avoir tué l’enfant parce que sa fille n’avait pas reçu de baptême traditionnel qui devrait marquer son entrée dans sa vie de femme. Or, selon lui, en pays Baoulé, c’est une honte d’enfanter sans s’être soumis à ce rituel. Au cas où elle contractait une grossesse, le bébé devrait être éliminé. En attendant de répondre de cet acte, le sieur Amani Kouamé est gardé à vue dans les locaux de la Gendarmerie.
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